kaalhy a écrit:Au contraire les rééditer au même tarif reviendrait à arnaquer les premiers acheteurs ainsi que tous les autres car si tu ne limite plus ou si tu double ou triple la publication le prix doit également bouger en conséquence ^^
les nouveaux acheteurs se lanceraient là-dedans en connaissance de cause, je ne vois pas où est l'arnaque, comme les 1ers acheteurs à l'époque d'ailleurs. Personne nous force.
Et je persiste à ne pas comprendre en quoi les 1ers acheteurs se trouveraient arnaqués avec une réédition au même prix. Tu voudrais une remise rétroactive ?
Quant à une très hypothétique réédition à un prix plus bas, les 1ers acheteurs vous pensez vraiment que vous devez avoir une sorte de garantie à vie pour que rien d'identique ou approchant ne sorte jamais, et surtout pas pour moins cher ? Cela me semble bien incertain, déjà parce qu'il s'agit de Franquin et pas d'un auteur plutôt confidentiel ...
Pour moi,toutes ces considérations que l'on lit ici n'ont rien à voir avec la loi de l'offre et de la demande. La loi du marché, si on doit parler de produit, ce n'est pas de se forcer à ne pas rééditer des ouvrages qui se vendraient à nouveau, juste pour que l'édition précédente garde une certaine valeur et que le prix d'origine reste "justifié".
Tout ceci, ce sont des considérations de collectionneurs, pour qui la notion de rareté, de "devenu introuvable", à quand même de l'importance et cohabite avec un amour de Franquin dont je ne doute pas. Mais la notion de rareté est créée artificiellement via des éditions limitées qui ne se justifient pas à mon avis car il s'agit de Franquin, dont les fans sont très loin d'être limités à 2000 individus. Il s'agit vraiment de faire plaisir aux collectionneurs.
Par contre, pour pleins d'autres auteurs, les tirages limités ne me choquent pas car souvent le public visé n'est pas si important que cela. Mais là, il s'agit de Franquin.
Enfin bon c'est pas grave, je n'ai tout simplement pas un esprit de collectionneur, c'est tout.
"Une enfance baignée au lait des personnages d'Hergé ne peut être tout à fait la même qu'une autre : celui qui détient ce passé détient un trésor qu'il n'oubliera jamais." Pascal Bruckner