Boobig a écrit:silverfab a écrit:Belle réponse, et en effet, on peut dire qu’énormément de bonnes choses, toutes justifiées, ont été dites sur cette série qui a un bel avenir devant elle.
Je ne rajouterais que deux choses, d'abord que même les gens qui n'aiment pas la SF (moi le premier) auraient tort de ne pas y jeter un oeil tellement c'est riche, et puis, et ça c'est le (tout) petit apport perso, si d'aventure vous cherchez une bonne B.O pour accompagner cette lecture, je vous ai déniché un truc qui fait bien l'affaire.
A écouter par là:
http://bobd.over-blog.com/article-folie-urbaine-115182947.html
Bonjour,
Je trouve ton idée super intéressante de mettre une bande son originale à une BD. Cela donne un aspect différent à la lecture.
J'ai réagi comme toi cher ami
et j'ai pris la peine d'explorer son blog, il y a vraiment des "mariages" exceptionnels!
Igalma a écrit:Difficile de poster sur un sujet dithyrambique de 58 pages où tout a été dit et dans de très beaux termes.
Moi je ne trouve pas. Je ne suis pas allée sur le topic depuis la sortie de l'album parce que j'aime bien me faire mon idée personnelle... et ça m'a fait plein de pages à lire pour éviter de dire des choses qui auraient déjà été dites.
Et en fait, ce sujet ne parle pas vraiment de ce qu'il y a dans l'album.
Je suis contente que tout le monde aime parce que c'est vraiment une série exceptionnelle. On sent que c'est le fruit d'un travail de titan, autant sur le plan scénaristique que sur ceux du dessin et de la mise en scène.
Mais est-ce que je suis la seule à trouver l'album difficile à suivre?
On avait eu l'impression d'effleurer un des enjeux de la série, comme dit dans la chronique:
Urban ne déroge pas à cette règle. Le premier tome présentait le monde imaginé par Luc Brunschwig sans véritable fil conducteur en dehors d’un potentiel sordide trafic d’organes. Cette piste est tout de suite réactivée pour ensuite disparaître dans la frénésie artificielle de Monplaisir.
Tout à fait juste: Le tome 2 démarre sur des personnages inconnus qu'on voit peu au cours de l'album, puis il y a Niels avec son histoire, puis Zac toujours aussi attendrissant avec ses initiatives inattendues...
Quant à l'histoire du gamin... et à son final, je fais assez confiance à Luc pour trouver dans les tomes suivants les pièces de puzzle qui me manquent mais là, je termine l'album en me sentant stupide de ne pas en avoir compris la moitié alors que ça ne semble gêner personne
J'ai l'impression d'être plongée dans une histoire de fous où le rêve, le fictif, et le réel s'entrelacent pour former un sac de nœuds qui se resserre chaque fois qu'on a l'impression d'en avoir démêler un bout
Force est de constater que Luc Brunschwig a trouvé le partenaire idéal pour l’accompagner dans la résurrection d’une série qui lui tient visiblement à cœur et dont l'édition originale avait été arrêtée, suite à l'abandon du dessinateur (Urban Games).
Tu m'étonnes!
Roberto, tout le découpage est un défi, chaque personnage est un défi, chaque paysage est un défi, chaque espace-temps/rêve/réel, est un défi: je ne sais pas comment tu fais pour relever tous ces défis avec autant de brio mais
respect :