dundee a écrit:corbulon a écrit:mais on ne peut pas dénier que oui Urban a une politique d'auteurs, clairement.
Ce qui, à long terme, posera peut-être un problème. Puisqu' Urban ne pourra traduire que les travaux DC de ces auteurs.
Je ne vois pas bien où est le problème.
D'une part, déjà, rien qu'avec DC, y a de la marge avant d'arriver à épuisement. Si certains comme Kirby, Englehart ou Moore n'y ont fait que des passages plutôt rapides voire "éclairs", rapporté au reste de leurs carrières, d'autres ont plusieurs décennies de production maison à leur actif. Surtout qu'Urban met en valeur le patrimoine un peu plus ancien ce qui révèle au grand public d'autres noms que les "stars" du moment ou les plus en vue. On n'est pas prêts d'en voir le bout.
D'autre part, on voit avec le label "Urban Indies" qu'ils s'autorisent quelquefois des excursions en dehors de DC, notamment chez Image. Et là en termes de productions d'auteurs de grande qualité, y a un gisement.
[Edit : cuzné par Aildiin là-dessus !]Enfin, même si Urban arrive au bout de toutes ces possibilités...
so what? Le lecteur est quand même capable de se prendre par la main et de trouver d'autres titres des mêmes auteurs dispos chez d'autres éditeurs (Delcourt pour
From Hell ou
Filles perdues de Moore, Panini pour le run de Morrison sur les X-Men ou d'Aaron sur Thor, etc.)
dundee a écrit:Et à court terme, les lecteurs semblent malheureusement plus intéressés par les personnages fictifs que par les auteurs.
Y a des retours fiables là-dessus, ou c'est au feeling ?
Je me souviens qu'au lancement d'Urban, ils expliquaient que la mise en avant des auteurs, par exemple par le label "DC Signature", avait été quelque chose qu'ils avaient un peu "forcé" par rapport aux Américains qui s'en étonnaient, ils expliquaient que c'était une préoccupation beaucoup plus européenne qu'américaine.
Je me demande ce qu'il en est effectivement trois ans après, à supposer que ça soit vraiment une donnée quantifiable.