suzix@BDP a écrit:RonanT a écrit:Ensuite Undertaker ce sont deux auteurs considérés comme sexy : Dorison dont la reput n'est plus à faire, et Ralph dont le dessin séduit tout le monde : un dessin clair et realiste, moderne, qui rallie vieux et moins vieux (et jeunes) allié à un scénario classique qui prend tout de même à contrepied ce qui a été fait jusqu'ici en western.
... sur le tome 1? Réellement? Undertaker prend à contrepied TOUT ce qui a été fait en BD ?
Des BD Western j'en lis bcp et la seule chose qui m'a sauté aux yeux sur cet album ce sont les erreurs graphiques et les impossibilités scénaristiques (voir les posts de cette époque avec images à l'appui).
Comme tu es de la partie et que j'aime bcp ce genre, aurais-tu quelques exemples en tête histoire que je révise mon avis ... et que je retourne acheter ce tome 1 que j'ai ramené en librairie suite à ma grande déception?
RonanT a écrit:Mais le le gros plus c'est une force de frappe derrière. que seul un editeur comme Dargaud peut se permettre. vraiment. je suis dans toutes ses arcanes et le constat est là.
mais...mais....on atteindra jamais un certain niveau de public sans la force de frappe d'un dargaud.
ca c'est mathematique.
Certain que la puissance de Dargaud l'aide à vendre mais cela aide surtout les bonnes BD (enfin celles que les amateurs veulent bien acheter). Une mauvaise BD, Dargaud ou pas fera un flop! Cela permet aussi à Dargaud d'attirer des auteurs à fort potentiel éditorial. Cependant, je trouve que Dargaud édite qd même pas mal d'albums de qualité n'étant pas par avance du "tout cuit".
Alors attention, hein, je juge par rapport à mon vécu en terme de lecteur de BD et de western. et puis en tant qu'auteur aussi qui aimerait faire du Western. Pour rester dans le genre il faut trouver le truc qui réinvente ou qui apporte un nouveau truc. EN l'occurence s'intéresser à un croque mort, j'ai trouvé ça très intéressant. puis à la lecture si rien ne me fait sortir de l'histoire (chacun à ses propres nemesis) et que la fin surtout me laisse une bonne impression, je dis "banco montre moi la suite".
Il y a des choses convenues certes, mais cela n'en fait pas une mauvaise BD pour autant. Elle est grand public et rempli très bien son contrat. Dargaud ne s'y trompe pas sur sa démarche commerciale et les ventes le prouvent.
APrès on peut ergoter sur le fait que si c'était reelement grand public on attendrait les ventes de largo winch ou 13. Mais j'ai eu une discussion très intéressante à ce sujet avec Denis Bajram, et le très grand public on l'atteint avec un dessin codé, très lisible, très clair, presque ligne claire (et on peut dire ce qu'onv eut mais c'est le dessin qui est le premier appat
)
LE dessin de Ralph est plus sophisitqué, plus réaliste, plus travaillé.
Après mon intention 'est pas de te faire revoir ton avis. tu n'a pas aimé, c'est comme ça
pour ma part j'ai aimé (mais avec des bémols). pour les raisons dites plus haute.
Même si pour être tout à fait honnête, j'aurasi traité ce personnage, je l'aurais fait moche, vieillissant, et encore plus cynique que dans l'album.
mais après ca c'est les choix de chacun.
Et donc Dargaud a très bien compris le potentiel de Undertaker, et savent le vendre comme tel. une "mauvaise BD" au final c'est à chacun de decider. Pour ma part je me fais chier sur les dernière shistoires SF de LEo, je trouve à plusieurs point de vue que c'est pas terrible, c'est convenu, "mal joué", stereotypé. mais enormement de gens trouvent ca très bien.
idem sur les 13.
idem sur les vieux fourneaux. ca m'emmerde un peu. alors que il y a d'autres choses de Lupano que j'adore.
bref les gouts tout ça. rien d'universel.
LEs veritables flop, c'est parfois des BD très mauvaises à tout point de vue et qui font vraiment l'unanimité, mais c'est très très loin d'en être la majorité. Car dans les flop, on trouve egalement enormement de très bon albums, mais qui n'ont eu aucune couverture mediatique.....
et les amateurs de BD ne sont pas prescripteurs en terme de BD. ce ne sont pas eux quid ecident si un album est bon ou pas. pour le coup ça c'est une valeur extremement subjective.