Le scénario d'une réponse assymétrique, mais de portée équivalente, à une frappe nucléaire tactique a forcément été étudié.
Rien n'empèche les USA de fournir aux urkrainiens les armes qui leur permettraient de "répondre" en cas de bombardement atomique, une fois le choc de l'horreur immédiate passée.
Sans même que l'OTAN réplique de lui-même ni n'engage son propre feu atomique.
La "cautérisation" à coups d'ATACMS des forces d'invasion et d'occupation stationnées en Crimée, dont la flotte de la Mer Noire, et dans les oblats de Donetsk et Louhansk seraient alors la moindre des choses.
Sans aller jusqu'à un démembrement de la Russie, le scénario ultérieur d'un blocus total de la Russie, avec lâchage par les autres puissances, l'effondrement de son économie étant suivi rapidement de celui de la société, la perte de sa place au conseil de sécurité et de son droit de véto à l'ONU, et un assassinat rapide de Poutine par des forces internes ou externes, sont aussi très probables.
Par contre, aller demander un démantèlement de son arsenal nuclaire à un pays qui vient de l'utiliser me semble difficile à faire, mais ils n'auront plus les moyens de l'entretenir bien longtemps.
La Chine cherchera ensuite à se placer comme marraine naturelle des ex-républiques soviétiques orphelines de leur grand frère.
@ Lejoker : effectivement, je sens mal l'avenir de l'Arménie qui a choisi les mauvais parrains