A mon avis cette anglophobie ne doit pas être totalement étrangère à la nationalité de l'actuel époux d'une certaine personne ayant bien connue Hergé :siffle:Cette histoire n'est pas forcément réservée aux anglais. C'est une hypothèse sortie il y a de nombreuses années et par des français ou belges. Inutile de mettre ça que sur le dos des outres-manchots.
Euuuuh... quand je parlais des "idéologues attardés", c'était ceux qui nient totalement l'inné, pas l'acquis. Là où ta connaissance diffère de la communauté scientifique et la majorité des homos, c'est qu'il nie totalement l'acquis, alors qu'on considère en général qu'il joue un rôle, au moins mineur (voire très mineur, selon les avis).
Qu'est-ce que la normalité ? Qui peut se prétendre normal ? C'est prétendre qu'il y a une normalité qui est une ineptie.
Par contre je suis d'accord avec la suite de ton affirmation.
Ouf, quelle salade ! :smile:
- La part de génétique n'est peut-être pas prouvée, mais elle est maintenant à peu près universellement acceptée dans la communauté scientifique. Ne fût-ce qu'au vu des innombrables cas d'espèces animales où l'homosexualité est aussi courante que chez l'homme (de la mouche au dauphin).
- Les hormones maternelles reçues à la conception, c'est bien évidemment de l'inné, pas de l'acquis. Tu te tires une balle dans le pied, là.
- La part de l'acquis, elle, est à démontrer individu par individu, puisque par définition elle ne peut être généralisée.
A tout le moins, le débat porte sur les parts respectives de l'inné et de l'acquis. Plus personne ne conteste la part de l'inné, en dehors d'idéologues attardés qui voudraient à toute force que l'on puisse "guérir" l'homosexualité.
Euuuuh... quand je parlais des "idéologues attardés", c'était ceux qui nient totalement l'inné, pas l'acquis. Là où ta connaissance diffère de la communauté scientifique et la majorité des homos, c'est qu'il nie totalement l'acquis, alors qu'on considère en général qu'il joue un rôle, au moins mineur (voire très mineur, selon les avis).
Ce n'est pas mon affirmation, c'est la sienne. Mais il se trouve effectivement que je suis à peu près d'accord avec lui. Evidemment, la normalité c'est quelque chose de très subjectif, mais qualifier certaines moeurs comme étant "hors-norme" n'est pas necessairement péjoratif.
Et c'est là que souvent il y a danger, à vouloir imposer une différence comme "normalité". On braque les gens et on les pousse vers l'intolérance, d'autant plus que certains ont déjà des dispositions à ça... Personnellement, personne ne me poussera jamais à affirmer que l'homosexualité est quelque chose de normal, le politiquement correct très peu pour moi. Ce qui ne m'empêchera pas de défendre un gars bien, qu'il soit homo ou pas.
Non désolé: je suis 100% hétéro, je l'ai toujours été et j'en suis fier. Et oui, nous aussi, les hétéro, on a le droit d'être fier.
Attention, je ne parle pas de caractéristiques biologiques, je parle de l'éducation par la famille et la société, qui attribuait autrefois des comportements masculins (courage, sens des responsabilités, esprit d'initiative, ..) et des comportements féminin (psychologie, douceur, empathie, gout des tâches domestiques ) alors que c'est beaucoup moins vrai maintenant.
Voui et ce jour là tous les parents pourront dire à leurs enfants : tu seras un homme ma fille !Je suis tout à fait d'accord... un jour viendra ou on arrêtera de formater les enfants
dès la naissance en fonction de ce qu'ils ont dans le slip...
Les hormones maternelles reçues dès la conception, donc pendant les 9 mois de gestations, c'est bien entendu de l'acquis, puisqu'elle dépendent des traitements que suit la mère, de son alimentation, de son état physiologique, etc.
inné, adjectif
Féminin : ée.
Sens : Que l'on possède dès la naissance. Synonyme : congénital. Anglais : innate
Synonymes : animal, congénital, foncier, instinctif.
> inné,e
(adjectif)
Qui est né avec nous, qui ne nous est pas apporté par l'expérience.
Dictionnaire de l'Académie française (8e édition)
> INNÉ, ÉE
(Dans ce mot et les deux suivants, on prononce les deux N.) adj.
[Didactique] Qui est né avec nous, que nous apportons en naissant. Paresse innée. Idées innées. Nous avons dans l'âme un principe inné de justice. Le désir inné du bien-être.
Dictionnaire Littré
> INNÉ, ÉE
Prononciation : i-nné, nnée
adj.
Qui est né avec nous, que nous apportons en naissant. Qualités innées.
Synonymes de INNE :
congénital, infus, foncier, naturel, premier.
Je ne connais personne qui nie l'apport de l'inné (ADN + mitochondries maternelles), mais quant à son rôle dans l'homosexualité, il n'est pas démontré de manière scientifique (et on ne voit pas souvent d'homosexuels de père en fils ou de mère en fille). Ce n'est pas être un "idéologue attardé", c'est juste admettre que pour l'instant, "le gène de l'homosexualité" n'existe pas (ou du moins, n'est pas connu).
P.S.: j'ai jamais entendu parler de mouches ou de dauphins homosexuels, par contre de poissons de rivière le devenant suite à des rejets toxiques, oui. Mais je ne fais pas véto, je ne suis peut-être pas au courant de tout.
Quant à l'apport de l'inné dans l'homosexualité, il reste entièrement à démontrer tant qu'on aura pas trouvé le/les gène(s) en cause. Malgré quelques études transversales menées, rien n'a encore été démontré. La part de l'acquis, notamment dans l'orientation sexuelle du futur adulte en fonction des hormones (mâles ou femelles) est elle largement démontrée et redémontrée par des études significatives. La part de l'acquis est tout à fait généralisable, même si elle diffère selon chaque individu, on retrouve souvent de grandes orientations (cf tabac-->cancer du poumon).
Et de toute façon, si l'inné est un facteur favorisant, il n'est jamais un absolu. Par contre, de nombreux éléments sont en faveur de caractères acquis expliquant les penchants homosexuels. Du moins du point de vue de la communauté scientifique (celle qui bosse, pas celle qui republie les études des autres dans Science et Vie).
(Malgré que je suive tes posts de façon assidue, BoraBora, et que je sois globalement d'accord, que fais-tu des influences prénatales ? Par exemple, un oeuf d'alligator qui est placé dans un milieu chaud, va pondre un bébé femelle, même si son patrimoine génétique est XL. Alors dans ce cas ? Inné ? Acquis ? Portnawak ?)
Pour moi, le vrai débat ne se situe en fait même pas là. Savoir si l'homosexualité est un caractère acquis ou inné est une question finalement assez accessoire. Après tout, on ne se pose pas vraiment la question à propos de l'acuité visuelle (qui est tout autant porteuse d'ambiguïté quant à son mécanisme d'acquisition) ou à propos de l'attirance pour les Charlottes au Chocolat (est-ce une madeleine de Proust acquise ou une déficience innée due à un métabolisme hypercalorique ?). Non, ces questions-là ne se posent pas. Ou alors dans le mémoire d'un potache.
Non, en fait, ce qui me gène, c'est que cette question-là (je le répête, accessoire et finalement assez inutile) revienne constamment parce que sa réponse induit des conséquences sociologiques, culturelles ou religieuses qui pourraient menacer la liberté (voire la santé) d'une frange de la population qui aime (ou qui est attirée) par ceux du même sexe. Du coup, nous nous sentons quasi-obligés de répondre, de trouver des arguments, valables ou biaisés, pour contrer les conséquences possibles d'une alternative malsaine.
J'ai moi-même depuis longtemps arrêté de me poser des questions à ce propos. Précisément parce que je refuse la tyrannie de la question. Au sujet, je réfléchis puis me répond nonchalamment, "Je m'en tape le coquillard. C'est une réponse importante uniquement parce que des connards l'ont décidé. Je vais éluder le sujet et réfléchir à autre chose."
Il me semble plus sage de fonctionner comme cela plutôt que de donner crédit aux questions de quelques intégristes mal lunés.
Je suis d'accord, pour moi l'orientation sexuelle, c'est comme préférer la glace vanille à celle au chocolat.
Personne, ne cherche pourquoi il préfère la vanille au chocolat (ou l'inverse) ?
Au-delà de ça, c'est aussi que la question, une proportion non négligeable d'homos mal dans leur peau se la posent. Quand tu vis dans le déni de ton orientation sexuelle (et la plupart de mes amis homos en sont passés par là), lire ou entendre que l'homosexualité vient essentiellement de l'éducation et ce que tu as vécu enfant, c'est une raison de plus pour refouler et se dire que "ça va passer", ou qu'en y travaillant un peu on évacuera les pulsions. Et en conséquence de continuer à être malheureux comme les pierres dans le célibat ou une vie de couple hétérosexuelle foireuse.
Ah non, ne vas pas encore compliquer la donne, c'est déjà suffisamment difficile de s'y retrouver dans l'innée et l'acquis des parfums !
Je suis d'accord, d'ailleurs Tintin préfère-t-il la vanille ou le chocolat, il me semble que cette grave question n'a pas encore été traitée. Et d'ailleurs peux-t-on aimer les deux ?
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