sergent bebert a écrit:Ce qui est amusant, c'est que les contrats des trois premiers albums n'ont été établis qu'en février 1955, après leur parution, ce qui était assez coutumier chez Dupuis à l'époque.
Une sorte de régularisation a posteriori ?
C'est amusant, en effet et ça en dit long sur le côté paternaliste, familial et artisanal de l'entreprise. Quand on était dans la production, il fallait foncer avant tout (auteurs, rédacteurs, imprimeurs, etc...). Alimenter sans relâche les revues, puis publier des albums et ainsi de suite. Le reste, c'était la cuisine judiridique, comptable et administrative, qui pouvait se faire en différé.
Ces pratiques peuvent sembler bizarres, aujourd'hui, mais elles correspondent à une époque donnée où tout allait moins vite, l'informatique n'existait pas. Dès lors, les cadres juridiques, fiscaux et comptables étaient quand même bien plus souples qu'ils ne le sont aujourd'hui. Il pouvait en résulter un décalage (pour la comptabilité notamment, mais là on le voit pour le juridique) qui n'affectait pas forcément une entreprise bien gérée et rentable, inimaginable aujourd'hui. Cela signifie également que la parole donnée ne comptait pas pour du beurre. En principe, on n'y reviendrait pas, dans les actes, de part et d'autre.
Un autre temps...