Le Complot a écrit:Euh... Je suis un adorateur de Gary Moore, mais personne n'en parle jamais et nulle part, bon j'ai pas fait tout le Net (et heureusement..), mais quand même, c'est un guitariste plus que majeur, non ?
Pour moi non.... mais bon.
Là, il va falloir définir ce qu'est un guitariste majeur... et on n'est pas sorti.
Le Complot a écrit:Euh... Je suis un adorateur de Gary Moore, mais personne n'en parle jamais et nulle part, bon j'ai pas fait tout le Net (et heureusement..), mais quand même, c'est un guitariste plus que majeur, non ?
Pour moi non.... mais bon.
Là, il va falloir définir ce qu'est un guitariste majeur... et on n'est pas sorti.
Avoir joué pour Thin Lizzy le fait rentrer directement dans la catégorie.
"Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi".
j'ai beaucoup écouté à une époque, surtout leur double live testament "life". et j'avoue avoir gardé une grande tendresse et une grande estime pour cet album. mais si effectivement les guitares sont excellentes, c'est surtout la basse de Phil Lynott que je retiens. et sa voix voilée si pleine d'émotions.
deux extraits de cette tournée finale de 83 :
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux
En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
par contre, je reviens du sujet sur les morts célèbres, alors je ne sais pas si c'est une question de génération mais je pense n'avoir jamais écouté un seul titre des Foo Fighters.
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux
En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
par contre, je reviens du sujet sur les morts célèbres, alors je ne sais pas si c'est une question de génération mais je pense n'avoir jamais écouté un seul titre des Foo Fighters.
Les Foo Fighters sont un groupe qui ont gagné de la sympathie du grand public (toutes proportions gardées) principalement par leur côté potache (exception faite de "Great Pretender" posté par Pouffy, qui fait régulièrement partie de la playlist de madame Bolt).
Décès vendredi dernier de Philip Jeck, platiniste qui créait des mini cathédrales sonores à partir de vieux tournes disques, de vinyles qui craquent et de synthés/sampler hors d'usage.
Sa musique fantomatique et cotonneuse a eu un certain écho dans les années 2000 et ouvrait d'une certaine manière la voie à toute la scène vaporwave, hauntology à la Burial ou The Caretaker (même si c'est très différent dans le rendu).
Il est aussi à l'origine d'un des épisodes les plus WTF de ma vie professionnelle. On devait être en 2002-2003, seul dans mon bureau j'écoute ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=C_RMM_5yUIc mon chef rentre et dit : "ah les jeunes il écoutent vraiment n'importe quoi...mais attend le mec encule un canard...Philippe vient voir le jeune écoute un type qui encule un canard".
Ah bordel, ça me fout un coup. J'aimais beaucoup ce qu'il faisait même si je ne l'ai plus trop suivi ces dernières années.
ledest a écrit:Il est aussi à l'origine d'un des épisodes les plus WTF de ma vie professionnelle. On devait être en 2002-2003, seul dans mon bureau j'écoute ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=C_RMM_5yUIc mon chef rentre et dit : "ah les jeunes il écoutent vraiment n'importe quoi...mais attend le mec encule un canard...Philippe vient voir le jeune écoute un type qui encule un canard".
Chantal Passamonte a.k.a. Mira Calix nous a malheureusement quittés.
Née en Afrique du Sud, Mira Calix partit en Angleterre en 1991 pour continuer ses activités musicales. Elle rentra chez Warp pour s'occuper de la promotion du label, avant d'y publier ses propres productions à partir de 96. Après une série de disques, elle se consacra à des oeuvres de commande (pièces de théâtre, films...) ou avant de revenir dans les bacs en 2019. Elle était marié à Sean Booth, moitié d'Autechre.
La musique de Mira Calix a un temps suivi le versant le plus aventureux de l'IDM des labels Warp ou Skam avec un beat qui avait déjà tendance à se distordre ou à s'étouffer dans ses premières productions, j'ai souvenir que son One On One en 2000 est particulièrement parlant à ce sujet. Avec l'EP Prickle s'opère alors une transition vers des sons plus organiques ou l'utilisation de field recordings. En ajoutant à cela l'exploration ou le détournement d'instruments de musique, le virage vers une musique débarrassée de ses oripeaux IDM est complet, en témoignent Skimskitta en 2003 et 3 Commissions en 2004. Son retour avec l'EP Utopia en 2019, toujours sur Warp, est marqué par l'utilisation de son digitaux. Le disque est intéressant même si le procédé de déconstruction défriché par les nouvelles générations ne surprend plus vraiment. Enfin son dernier Absent Origin est sorti en novembre 2021, il se compose de miniatures tour à tour décharnées ou habitées qui ouvrent un tas de voies, tout en conservant une homogénéité sonore. Un album que je trouve réussi mais qui sonne tristement comme son testament.
Actuellement basée à Graz en Autriche, l'Ukrainienne Katarina Gryvul n'a plus vraiment coeur à parler de sa musique, dixit ses dernières interviews où toute son attention est tournée vers son pays d'origine, essayant de contribuer à sa modeste échelle au soutien du peuple ukrainien. Quelques jours avant l'invasion russe sortait Tysha ("Silence" en ukrainien), résultat d'un assemblage de couches d'instruments et de voix traités digitalement qui regorgent d'une grande variété de timbres mais Katarina Gryvul est très soucieuse de la place sonore que les éléments prennent, se joue du silence (d'où le titre), tout en ressuscitant de temps à autres le côté mécanique de ses productions précédentes (pensez aux disques du label allemand Hymen). Même dans leurs explosions, les morceaux gardent clarté et intelligibilité. Pour le remix à la fin d'album, l'excentrique belge Maoupa Mazzocchetti mouline à la sauce raggaeton le morceau titre tout en gardant sa coloration. Un album d'une élégance qu'on ne trouve pas souvent dans les musiques électroniques actuelles un peu aventureuses.
je suis tombé par hasard sur song exploder, une série netflix qui est un dérivé du podcast de Hrishikesh Hirway
Song Exploder is a podcast where musicians take apart their songs, and piece by piece, tell the story of how they were made. Each episode is produced and edited by host and creator Hrishikesh Hirway in Los Angeles. Using the isolated, individual tracks from a recording, Hrishikesh asks artists to delve into the specific decisions that went into creating their work. Hrishikesh edits the interviews, removing his side of the conversation and condensing the story to be tightly focused on how the artists brought their songs to life. Guests include Fleetwood Mac, Billie Eilish, U2, Metallica, Solange, Lorde, Yo-Yo Ma, The Roots, Bon Iver, and more. Here’s the full list of episodes.
j'ai regardé les épisodes consacrés à Hurt de NIN et Loosing my religion de REM c'est vraiment excellent de le voir décortiquer les morceaux, couche après couche, jusqu'au bruit blanc qui enrobe Hurt, par exemple. Et, au final, les chansons n'en paraissent que plus fortes et je le redécouvre.
je vais tenter le podcats. I passe the Dua Lipa à Steve Reich en passant par le thème de Downtown Abbey... dur de faire plus écclectique
Est-ce que l'un de vous saurait si Blackbyrd McKnight faisait partie des Headhunters lors de l'enregistrement de l'album d'Herbie Hancock ? On m'a dit ça il y a 20-25 ans et, ce me prend d'un coup, en voulant vérifier je n'ai rien trouvé. Il n'est pas crédité mais aucun guitariste n'est crédité. A moins que même ma guitare rythmique soit du synthé ?