nono54 a écrit:tiens question a 100 balles , est ce que d'autres dessinateurs ont eu ( ou refusé) cette décoration militaire
La Légion d'honneur est la plus élevée des distinctions nationales. Elle est la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes.
LEAUTAUD a écrit:nb : non, je n'entonnerai pas l'Internationale, comme me le suggère plus haut quelqu'un. Plutôt du Brassens, tiens.
rahoul a écrit:LEAUTAUD a écrit:nb : non, je n'entonnerai pas l'Internationale, comme me le suggère plus haut quelqu'un. Plutôt du Brassens, tiens.
http://www.youtube.com/watch?v=eqlowkjtp18&noredirect=1
johnkalak a écrit:nono54 a écrit:tiens question a 100 balles , est ce que d'autres dessinateurs ont eu ( ou refusé) cette décoration militaire
La légion d'honneur n'est pas une décoration militaire.
Article R1 du Code de la Légion d'honneur et de la médaille militaireLa Légion d'honneur est la plus élevée des distinctions nationales. Elle est la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCod ... e=20080505
gotlib-fan a écrit:Y a pas Moeb aussi, qui l'a eue la légion
sylvain- a écrit:De la part du dessinateur de la Commune avec le "cri du peuple" il aurait été trè inconvenant d'accepter cette décoration.
Bravo TARDI!
Croaa a écrit:Bin si.
Il ne se sentirait pas autant libre pour éventuellement critiquer le gouvernement en place car accepter la breloque est pour lui comme un cautionnement des actions de ce gouvernement. C'est pourtant simple.
Croaa a écrit:Bin si.
Il ne se sentirait pas autant libre pour éventuellement critiquer le gouvernement en place car accepter la breloque est pour lui comme un cautionnement des actions de ce gouvernement. C'est pourtant simple.
georges abitbol a écrit: Je ne le comprends pas comme ça. Tous ceux qui acceptent la Légion d'honneur ne cautionnent pas forcément les actions du gouvernement en place au moment où on la leur donne. C'est une récompense, méritée ou non, ç'est autre chose, pour une oeuvre (dans le cas de Tardi) mais ça n'implique pas de partager les idées du pouvoir en place, qui ne sera d'ailleurs peut-être plus le même dans 4 ans.
Je comprends son refus mais pas les raisons qu'il évoque...mais ça n'a pas beaucoup d'importance .
Fanbd21 a écrit:Pour les Palmes Académiques, l'Ordre du Mérite, on est contacté avant par la personne qui souhaite proposer votre nomination. Je pensais que pour toutes les décorations, c'était la même chose.
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georges abitbol a écrit:Je ne le comprends pas comme ça. Tous ceux qui acceptent la Légion d'honneur ne cautionnent pas forcément les actions du gouvernement en place au moment où on la leur donne. C'est une récompense, méritée ou non, ç'est autre chose, pour une oeuvre (dans le cas de Tardi) mais ça n'implique pas de partager les idées du pouvoir en place, qui ne sera d'ailleurs peut-être plus le même dans 4 ans.
Wikipédia a écrit:- Le curé d’Ars, saint Jean-Marie Vianney, reçut la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1855, à son insu : la demande en avait été faite par le sous-préfet de Trévoux et le préfet de l’Ain. Il la refusa au motif que la croix ne rapporterait pas d’argent pour les pauvres. Malgré ce refus, la chancellerie de la Légion d’honneur lui envoya la croix sans demander l’argent. En définitive, il ne la porta jamais mais elle fut posée sur son cercueil.
- Jean Victor Marie Moreau se moquait de l’institution de la Légion d’honneur. Quelqu’un lui disait qu’on avait dessein de donner la croix, non seulement à ceux qui se seraient distingués par la gloire des armes, encore à ceux qui se seraient fait remarquer par leur mérite et par leur savoir. Il s’écria : « Eh bien ! Je vais demander la croix de commandeur de l’ordre pour mon cuisinier, car il a un mérite supérieur dans l’art de la cuisine. » (O'Meara.)
- Les collaborateurs du Canard enchaîné se sont donné depuis toujours comme règle de refuser les décorations, au premier rang desquelles la Légion d’honneur (Pierre Scize, journaliste, fut renvoyé du journal en 1933 pour l’avoir acceptée bien qu'elle lui fût décernée à titre militaire.)
Ils refusèrent la décoration : le dramaturge Népomucène Lemercier refusant de prêter serment à l’Empereur et à sa dynastie, La Fayette, le poète Jean-François Ducis (qui préférait « porter des haillons que des chaînes »), Mgr Maurice de Broglie, George Sand (qui écrivit au ministre qui lui proposait la croix : « Ne faites pas cela cher ami, je ne veux pas avoir l’air d’une vieille cantinière ! »), Honoré Daumier (qui déclara : « Je prie le gouvernement de me laisser tranquille ! »), Émile Littré, Gustave Courbet, Guy de Maupassant, Maurice Ravel (qui refuse immédiatement cette distinction, sans donner de justification), Pierre et Marie Curie (Pierre, à qui l’on proposait la croix, rétorqua simplement : « Je n’en vois pas la nécessité »), Claude Monet, Georges Bernanos, Eugène Le Roy, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Antoine Pinay, Brigitte Bardot (qui est décorée en 1985 mais refuse d’aller la chercher[style à revoir]), Aimé Césaire, Catherine Deneuve, Claudia Cardinale, Mylène Farmer (à plusieurs reprises)[réf. nécessaire].
Hector Berlioz, auquel l’État désargenté voulait payer une messe de Requiem avec le ruban rouge au lieu de verser les 3 000 francs promis, s’écria : « Je me fous de votre croix. Donnez-moi mon argent ! ».
Des poètes comme Jacques Prévert, Georges Brassens qui en fit une chanson ou Léo Ferré, qui a brocardé « ce ruban malheureux et rouge comme la honte ».
Geneviève de Fontenay, la présidente du Comité Miss France qu’un sénateur de Savoie voulait proposer, l’a aussi refusée pour des raisons inverses : « C’est vraiment désacraliser le ruban que de le distribuer à n’importe qui… comme des médailles en chocolat. »
Distingué fin décembre 1997, l’écrivain Bernard Clavel a fait savoir qu’il refusait de recevoir la Légion d’honneur, préférant rester « dans le clan de ceux qui l’ont refusée ». Il a ajouté que son oncle Charles Clavel l’avait reçue parce qu’il avait abondamment versé son sang pour son pays dans une terrible guerre : « Je pense qu’il se retournerait dans sa tombe en me voyant porter le même ruban que lui. » C’est également le cas de Philippe Séguin, dont le père est mort sans la recevoir.
En 1949, le ministère de l'Éducation nationale propose la décoration à Marcel Aymé. La réponse donnée par l'écrivain est restée célèbre. Il termine son article par ces mots : « [...] pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens. »
Le sculpteur résistant René Iché, décoré comme chevalier pour 1914-1918, refusa la promotion d’officier en 1947 estimant que cette décoration perdait tout sens s’il la recevait en tant qu’artiste ou en tant que résistant pionnier de 1940.
Certaines personnes choisissent d’accepter la décoration mais refusent de la porter, par exemple Jean d'Ormesson, de l’Académie française qui déclarait : « Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise. ».
Erik Satie écrit à propos du refus de la décoration par Maurice Ravel : « Ravel refuse la Légion d'honneur, mais toute sa musique l'accepte. »
De même, lorsque Aragon la refuse, Jacques Prévert, feignant la sévérité, lui dit : « C’est très bien de la refuser, mais encore faudrait-il ne pas l’avoir méritée. »[réf. nécessaire] On notera que ce mot est attribué à Erik Satie par Jean Cocteau : « Le tout, disait mon vieux Satie, n'est pas de refuser la Légion d'honneur. Encore faut-il ne pas l'avoir méritée. » On notera aussi que François Mitterrand a remis la Légion d'honneur à Aragon en 1981.
Edmond Maire la refusa en déclarant : « Ce n’est pas à l’État de décider ce qui est honorable ou pas. »
Le 16 octobre 2006, le président de l’organisation d’Éducation supérieure turque et ancien recteur de l’université Galatasaray, le professeur Erdogan Teziç, a rendu la Légion d’honneur qu’il avait reçue le 17 septembre 2004 pour protester contre l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale française visant à pénaliser la négation du génocide arménien.
Le 2 janvier 2009, Michèle Audin, mathématicienne, membre de l'Oulipo, fille du mathématicien Maurice Audin (1932-1957), refuse le grade de chevalier de la Légion d'honneur au motif de l'absence de réponse du président Sarkozy à la lettre ouverte envoyée par sa mère demandant que soit éclairci le mystère de la disparition de son mari en Algérie et que la France assume sa responsabilité.
Le 5 janvier 2009, les journalistes politiques Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Ève Malouines (France Info) ont annoncé refuser la décoration : « Rien, dans mon parcours professionnel, ne justifie pareille distinction. Je pense en outre que, pour exercer librement sa fonction, un journaliste politique doit rester à l’écart des honneurs. Pour ces raisons, je me vois dans l’obligation de refuser cette distinction. »
Jean Kreitmann, écrivain évangéliste suisse, refusa le titre de chevalier de la Légion d’honneur sous la présidence de François Mitterrand.
Jean Guillou, organiste, l'a refusée en juillet 2010, ne considérant la Légion d'honneur que comme un « accessoire honorifique ».
Jacques Bouveresse l'a refusée à trois reprises, dont la dernière suite à son attribution par Valérie Pécresse en 2010, ne « souhaitant en aucun cas recevoir de distinctions de ce genre ».
Didier Dubois, chercheur au CNRS, refuse sa nomination au grade de chevalier en 2010 par la ministre Mme Valérie Pécresse, et s'en explique dans une lettre.
Henri Torre, ancien ministre, ancien sénateur et président du conseil général de l'Ardèche, refuse la Légion d'honneur le 2 janvier 2012, indiquant qu'« on a nommé trop de gens qui ne méritaient pas d'être nommés... on a bafoué cette haute distinction en nommant n'importe qui »".
Jack Ralite, ancien ministre, nommé dans la promotion du 1er janvier 2012, indique le 4 janvier suivant qu'« il n'a pas refusé trois fois la Légion d'honneur sous la gauche pour l'accepter une fois sous la droite », et qu'il ne sera pas « un élu qu'on porte à la boutonnière ».
Annie Thébaud-Mony, directrice de recherches à l'INSERM, refuse la Légion d'honneur le 31 juillet 2012, afin de dénoncer l'"indifférence" qui touche la santé au travail et l'impunité des "crimes industriels".
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