nexus4 a écrit:Ça a le même nom en BD.
Et en littérature.
nexus4 a écrit:Ça a le même nom en BD.
Martin Juneau a écrit:geep a écrit:Pareil quand Spielberg fait du Tintin. Même s'il reste (relativement) proche des scénars originaux. On a tellement dit qu' Indiana Jones, c'était Tintin adulte, que du coup, il nous fait un Tintin Indianajonisé. On n'a pas parlé des Tintins "sixties", Les oranges bleues et Le mystère de la Toison d'or et je m'en étonne un peu. Voilà deux films, réalisés avec des budgets pas très conséquents mais qui, à mon avis fonctionnent mieux que le Spielberg à grand spectacle. Peut-être tout simplement parce qu'ils reposent sur des scénari originaux, qu'ils ne se prennent pas la tête à vouloir tout expliquer de la genèse des relations entre les personnages pour une bonne et simple raison: ils ont été conçus en direction de mômes pour qui Tintin était une figure connue, entouré d'autres figures connues et, comme la plupart des albums de Tintin, Ils fonctionnent indépendamment des autres histoires.
Moi aussi je préfère les Tintin des sixties qu'à la sauce Spielberg, peut-être aussi parce que ces films avec plus ou moins de budgets ont été faits à l'époque où Hergé était encore vivant. Même affaire pour les Lucky Luke et Astérix animés que leurs créateurs ont surveillé de près aux productions en plus d'avoir travaillé dans les scénarios, mais hey! Ils sont toujours plus plaisants à regarder que bien des productions actuelles provenant des BD (Et beaucoup moins poussés à la sauce Hollyweird). Allez savoir pourquoi!
Morti a écrit:Mais encore une fois, pourquoi ne pas avoir adapté une histoire existante ?
Morti a écrit:Pourquoi vouloir à tout prix ne pas s'impliquer dans une adaptation réelle des albums ?
Morti a écrit:Rien ne m'énerve plus que les gens qui dès la première vision cherchent les défauts, les incohérences, les trucs loupés. Comment peuvent-ils vraiment entrer dans l'univers du film en faisant ça ???
Par après, OK, on peut en parler, revenir sur les détails, etc mais bon dieu, laissez-vous emporter par la première vision/lecture...
?
nexus4 a écrit:Moi qui étais sur mon cheval blanc à parler de grands principes, nous vla presque à causer pop-corn sucrés ou salés.
Morti a écrit:Tout dépend de la façon dont on regarde un film ou qu'on lit une BD.
Moi à la première vision ou lecture, je prends tout d'un coup, je ne m'arrête pas, je garde le rythme de l'histoire.
Le détail du dessin ou revoir une scène qui m'a plu, c'est pour la 2e vision/lecture.
Rien ne m'énerve plus que les gens qui dès la première vision cherchent les défauts, les incohérences, les trucs loupés. Comment peuvent-ils vraiment entrer dans l'univers du film en faisant ça ???
Par après, OK, on peut en parler, revenir sur les détails, etc mais bon dieu, laissez-vous emporter par la première vision/lecture...
Morti a écrit:
Ceci dit on s'écarte un peu du sujet là, non ?
Morti a écrit:
Pour les 2 vieux films Tintin, je les ai en cassette vidéo mais c'est vraiment une madeleine de Proust. C'est naïf, gentil, fait avec 2 sous mais ça a un charme. Et puis le bol était d'avoir trouvé un acteur qui est le sosie du personnage...ça a aidé...
Mais encore une fois, pourquoi ne pas avoir adapté une histoire existante ? Pourquoi vouloir à tout prix ne pas s'impliquer dans une adaptation réelle des albums ?
nexus4 a écrit:Moi qui étais sur mon cheval blanc à parler de grands principes, nous vla presque à causer pop-corn sucrés ou salés.
geep a écrit:Facile, le coup du "je regarde tout ça d'en haut".
Morti a écrit:Ben en fait la majorité des films que je vois, c'est à la télé donc la pause pipi, c'est pas un problème.
nexus4 a écrit:Sinon, Morti, ca existe. 300 est hyper fidèle, c'est presque du plan par plan. Watchmen aussi, par certaines sequences
nexus4 a écrit:Pour revenir sur l'idée qu'on ne prends pas le milieu de la BD au sérieux. Lorsque Sotheby's fait sa première vente de BD, çà donne çà :
http://www.bdgest.com/news-751-BD-premi ... eby-s.html
Thierry_2 a écrit:on parle toujours d'adaptation fidèle, mais pourquoi une adaptation devrait être fidèle ? Les adaptations sont comme les femmes, plus elles sont fidèles, moins elles sont belles....
Thierry_2 a écrit:...Je me rappelle du Dick Tracy de Warren Beatty, largement sous estimé (en même temps, Beatty, dans son narcissisme, a "oublié" le nez de Dick tracy), qui osait une esthétique assez folle qui traduisait la luxuriance de la bande dessinée au grand écran, les gueules improbables, la palette chromatique qui fait mal aux yeux mais c'était intéressant et fun...
Thierry_2 a écrit:...La même problématique se pose si on adapte un roman ou une pièce de théatre. Il faut sabrer, réinventer, se réapproprier...
geep a écrit:Mais j'ai quand-même un peu de mal à me figurer un Astérix transposé de nos jours dans un village d'Amazonie, avec un Abraracourcix façon Raoni et un banquet final autour d'un plat de mygales grillées... (Là, je pousse un peu le bouchon, mais je crois que c'est là qu'est la limite). La BD est un art un peu totalitaire en ce qu'il propose un développement qui lui est propre où l'intrigue et l'image sont intimement liés, du moins quand c'est réussi, parce qu'il y a aussi des BD qui ne tiennent pas la route. Difficile après ça de délier les deux sans trahir. Mais ce n'est qu'un point de vue.
Olaf Le Bou a écrit:tout celà est bien beau, mais quel rapport entre le fait qu'une adaptation soit ou non réussie, et une quelconque reconnaissance du 9ème Art par les institutions / médias / etc ??
et même, quel rapport entre le fait que le cinoche s'empare ou non de BD pour les adapter, et cette foutue reconnaissance comme Art majeur, avec lettre de noblesse et cachet d'honorabilité ??
La BD sera reconnue, pour moi, quand je ne me poserai plus la question de comment serait perçue cette addiction par le DRH examinant mon CV.....
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