Message précédent :Je répondrais en plusieurs fois car je suis en plein bouclage d'écriture pour Notre Mère la Guerre...
Donc, sur le format des pages : je n'en ai pas sous la main car elles sont toutes en expo, en Allemagne ou ailleurs (là où Yoda a dû les voir notamment). Mais par rapport à Maël par exemple qui doit être en format A3 classique, et pour comparer avec un récit assez proche, les pages de Pendanx sont bien plus grandes.
Ensuite, ce n'est pas obligatoirement un niveau de détail qui détermine ceci mais les habitudes et techniques de l'auteur. Un dessinateur comme Sorel par exemple dessinait souvent de vraies toiles immenses car il ne pouvait dessiner sans exécuter des mouvements du bras qui l'apparentait à un joueur de tennis sous excta...
(et, à l'arrivée, bonjour la beauté des pages). D'autres au contraire, malgré un niveau de détail parfois hallucinant, dessinent directement en A4. Bref, pas de règle à ce niveau-là.
Par contre, on savait que nous aurions souvent des pages denses, tant en nombre de cases qu'en dialogues, Jaroslav étant défini dès le départ comme un type, disons... Expansif. Et qu'il y aurait aussi régulièrement le besoin de faire sentir l'espace immense propre à la Russie (encore une fois, ça va surtout se développer au cycle 2, avec leur arrivée en Sibérie). Le besoin aussi de mettre en scène de grandes armées bigarrées et de multiples matériels ferroviaires. C'est tout bête mais Pendanx va quand même devoir en permanence mettre en scène des
trains, et pas que des trois wagons-à-bestiaux. Or, ça ne rentre pas facilement dans des petites cases ces grosses bêtes-là. Bref, le grand format nous paraissait très bien pour cela, surtout qu'encore une fois, il existait déjà pour Holmes ce qui évitait à Futuro de créer un format spécifique.
Après, qu'il ne rentre pas dans les étagères, je t'avoue n'y avoir pas pensé une seule seconde (ceci n'est pas une critique non plus de ma part. Je conçois que les bibliothèques de bande dessinée puissent être le plus souvent conçues sur un modèle relativement standard).
Du coup, au pire, il faut laisser Svoboda sur la table du salon, à la vue de tout un chacun qui passe...