Un numéro moyen mais qui s'améliore sur la fin : même s'il y a quelques échanges sarcastiques amusants, les premières histoires sont trop courtes et peinent à raconter quelque chose d'intéressant. Elles se réfugient alors trop souvent vers un humour bouffon qui ne parvient que rarement à être drôle.
Fantomiald et le péril imminent, qui clôt le volume, est un peu meilleur. Ca démarre de façon un peu poussive avec Fantomiald qui, comme c'est pratique, a un flashback sur un ancien ennemi qu'il va retrouver dans cette histoire ; et l'histoire traîne aussi en longueur au début, avec le footballeur ami de Donald. Mais la deuxième partie de l'histoire est bonne, avec une enquête plus sérieuse et de bons rebondissements qui parviennent à la rendre prenante.
Les deux meilleures histoires du volume sont les plus longues : L'odyssée de Fantomiald (évidemment une parodie d'Homère) et Les criminels virtuels. Avec respectivement 40 et 50 pages, elles ont le mérite de prendre le temps d'installer l'histoire et l'intrigue au lieu de se contenter de multiplier gags faciles et situations invraisemblables.
L'odyssée de Fantomiald reprend de façon amusante l'intrigue d'Homère : c'est parfois un peu forcé (l'ours-cyclope) mais il y a aussi des passages bien vus, notamment avec Gontran dans le rôle des prétendants et Daisy dans celui de Pénélope. L'amour de celle-ci pour Donald-Ulysse est bien mis en avant. Bien sûr, l'hommage est totalement édulcoré : pas question que Donald couche avec Miss Tick comme Ulysse le faisait avec Circé.
Les criminels virtuels a une intrigue policière classique mais efficace, de bonnes scènes d'action et des méchants réussis. Une bizarrerie à noter : les neveux ont le design de la série animée Couacs en vrac, et non celui qu'ils ont habituellement en BD.
Mon abonnement s'achevant avec ce numéro, je vais m'arrêter ici.