jolan a écrit:C'est pas un peu exagéré de faire d'un personnage de BD pour enfants un Juste de la période nazie et de la question juive ?
Mélanger l'histoire et l'Histoire, certes, mais ne pas tout mélanger ce serait bien aussi.
jolan a écrit:C'est pas un peu exagéré de faire d'un personnage de BD pour enfants un Juste de la période nazie et de la question juive ?
Mélanger l'histoire et l'Histoire, certes, mais ne pas tout mélanger ce serait bien aussi.
jolan a écrit:C'est pas un peu exagéré de faire d'un personnage de BD pour enfants un Juste de la période nazie et de la question juive ?
Et si l'une des BD les plus justes sur l'Occupation allemande était...un album de Spirou ? Ce n'était pas gagné d'avance. Insérer une dimension tragique dans les aventures du petit groom, de son ami Fantasio, et de l'écureuil Spip (manque tout de même le marsupilami) n'était pas chose évidente. Sans doute y fallait-il un véritable spiroumaniaque depuis tout petit, dont le père aurait été un réfugié politique républicain espagnol : c'est exactement le cas d'Émile Bravo, auteur de la série L'espoir malgré tout (Dupuis), notre invité dans cette émission. Greffe réussie : on croirait que Spirou n'a été créé que pour cette série !
Sur cette période, exploitée et sur-exploitée par la BD, L'espoir malgré tout (série de cinq albums, publiée depuis 2008), oui, sonne "juste", avec ses résistants parfois gaffeurs, ses collabos par machiavélisme, par conviction, ou par...naïveté, ses curés du bon ou du mauvais côté, et, bien entendu, les trains de la mort, dans lesquels certains croient partir pour une partie de plaisir. À hauteur de botte nazie, une bande de gamins footeux traverse cette Bruxelles occupée d'une flamme vitale, joyeuse et tragique, comme il se doit.
La série L'espoir malgré tout s'intègre dans une collection de "Spirous d'auteur", lancée par les éditions Dupuis, propriétaires du personnage popularisé par Franquin et créé par Rob-Vel en 1938, série parallèle à la série principale. Elle fait l'objet d'une exposition au Mémorial de la Shoah, à Paris, jusqu'au 30 août 2023.
papyjulio a écrit:C'est pas un peu exagéré de critiquer un article sans l'avoir lu?
Mélanger l'interprétation d'un titre et le développement d'un article, certes, mais ne pas tout mélanger ce serait bien aussi.
jolan a écrit: [...] Un Juste a sauvé des vies.
Spirou n'a sauvé personne.
jolan a écrit:Je parle de la vraie vie.
Car, justement, là est la différence.
jolan a écrit:Je parle de la vraie vie.
Car, justement, là est la différence.
jolan a écrit:Ce n'est pas de la rhétorique.
Il n'y a pas de "figure du Juste".
Un Juste, c'est un Juste.
Et pas un Spirou, Mickey, Dingo, Rantanplan ou Pikachu.
nexus4 a écrit:Sur la question, sans avoir lu l'article : parcequ'un Juste ne devrait pas être un personnage de fiction. Enfin si mais bon, c'est compliqué, pas Spirou, pas Tintin, pas Blueberry, ni Michel Vaillant, ni Ric Hochet, ni Nestor Burma, pas une star qui n'a rien à voir avec la choucroute. Un personnage fictif dont ce serait le destin, certes, mais pas entre la poire et le fromage, entre une chasse au trésor et une enquête sur le vol d'un collier.
Un peu comme James Bond, ca ferait tache.
Sur cette période, exploitée et sur-exploitée par la BD, L'espoir malgré tout (série de cinq albums, publiée depuis 2008), oui, sonne "juste"
nexus4 a écrit:T’as pas pris ton café, toi.
jolan a écrit:[...]Un Juste, c'est un Juste.[...]
jolan a écrit:Ce n'est pas de la rhétorique.
Il n'y a pas de "figure du Juste".
Un Juste, c'est un Juste.
Et pas un Spirou, Mickey, Dingo, Rantanplan ou Pikachu.
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