Arthur Pinson a écrit:Devoir repartir d'une page presque blanche, c'est l'occasion de créer un univers, tout en bénéficiant de la renommée des héros. Tout bénef. Champignac et le marsupilami ont été créé par Franquin dans ses deux premières histoires longues. Rien n'empêchait Nic et Cauvin d'en faire autant. Certes Franquin ou Tome et Janry se sont d'abord fait la main avec des histoires courtes mais je ne crois pas que cela aurait changé grand chose pour Nic et Cauvin.
Je partage totalement ce point de vue. D'ailleurs, Franquin lui-même a créé sa propre galerie de personnages qu'il a enrichi au fil des histoires. Tome & Janry se sont construits un autre univers avec Vito, Luna Fatale, etc...
La seule chose qui peut jouer contre des repreneurs d'une série à succès, c'est la pression d'une reprise. Pour le reste, c'est l'assurance d'une certaine notoriété assurée.
D'ailleurs, un changement d'équipe est souvent l'occasion d'enrichir une série ou de lui donner une nouvelle impulsion. Lorsque ce n'est pas fait, la série a tendance à se scléroser et à tourner en rond.
Larry Bambell a écrit:Fournier a tout de même été bien content de pouvoir utiliser le marsu dans le Faiseur d'or...
Ce qui, convenons-en, n'apporte rien à l'histoire.
En ce qui concerne la boire noire, j'attribue un 12/20. Il n'y a pas de grosse faille dans cet album, mais simplement une histoire insipide. Le passage dans le désert est original, même si lui aussi peu marquant à la finale. Le désert en BD, cela restera de toute façon pour moi irrémédiablement associé à Tintin !