bin relis toi, mon gars !
et peut-être alors que t'y mettras... à la boisson !
histoire d'oublier le ramassis de conneries dites plus haut !
Donc tu critiques son homniprésence dans les médias et tu participes à un média qui participe à son homniprésence. Gaffe, la schyzoprhrénie te guette. :siffle:
Nan, trop facile !
Les médias ne critiquent pas Sfar en général... Et boivent comme du petit lait ses déclarations et ses productions. Ce n'est pas du tout la même chose.
whouah... saturé par ce topic, je vire mon drapeau
byebye
Mais zourbi, est-ce de leur faute ??
d'ailleurs, y a-t-il une quelconque faute à leur imputer sur ce fait ??
bin non...
eux, ils créent leurs trucs qu'ils aiment, comme ils le sentent...
après, que veux-tu, ça marche tellement bien, que tout l'monde se dit "bin moi aussi j'peux faire de la bd",
et force est de constater qu'on se retrouve avec une surproduction de n'importe quoi en tous genres...
avec heureusement qq bons trucs qui sortent du lot !...
Mais c'est un courant, voilà tout !
et le courant est bien lancé,
ce n'est ni sfar ni trondheim qui ont obligé tous ces dessinateurs à faire un peu comme eux...
allons, allons ! remettons les choses à leurs places !
Une démarche qui serait originale si elle était restée marginale, est devenue pesante en acquérant le statut de norme. En plus, Sfar et sa bande ont contribué à ringardiser et marginaliser les enfants de Franquin (la branche Chaland, la branche Conrad, ...) et c'est bien dommage, je trouve.
On était bien, là, à discuter sérieusement. Et puis voilà... :siffle:
Je ne partage pas du tout ton point de vue, pourquoi la démarche de certain (Sfar ici) ne devrait rester que marginale alors que celle d'autre (Franquin) devrait rester dominante ? A part ton bon goût perso-à-toi (que personne ne discute), de quel droit peux-tu affirmer une telle chose ? Les modes et les styles vont et viennent, c'est comme ça, on y peut rien (ou plutôt on peut choisir de les suivre ou pas).
A la même époque, Hergé incitait très fortement les auteurs de son journal à adopter son style ligne claire (Jacobs, Martin, Vandersteen, ...).
Sfar me fait penser à l'Hergé de la grande époque, lorsqu'il faisait la pluie et le beau temps dans la bd.
La différence est que Sfar et sa bande sont plus sectaires que Franquin et sa bande en leur temps.
Fabrice Tarrin qui a travaillé dans le même atelier que Sfar et Blain à une époque, a déclaré plusieurs fois qu'il se faisait vanner et ridiculiser parce qu'il dessinait à la Franquin/Conrad.
Franquin n'a jamais essayé de faire école, cela s'est fait tout seul grâce à son immense talent.
Il n'a jamais voulu influencer le style des jeunes et des moins jeunes qu'il aidait ou à qui il donnait des conseils (Peyo, Will, Roba, Tillieux, Greg, Jidéhem, Walthéry ...). A la même époque, Hergé incitait très fortement les auteurs de son journal à adopter son style ligne claire (Jacobs, Martin, Vandersteen, ...).
Sfar me fait penser à l'Hergé de la grande époque, lorsqu'il faisait la pluie et le beau temps dans la bd.
Bon Tarrin s'est fait vanner, quid de Bravo avec qui Sfar a proposé une reprise (malheureusement refusée) de Blake et Mortimer ? Peu importe ce qui se passe de l'autre côté du crayon, ce n'est pas l'affaire du lecteur (avis perso sur la séparation de l'oeuvre et de l'auteur).
Le "style" Franquin s'est imposé, comme tu le dis, par l'évidence du génie du bonhomme mais aussi sur l'insistance de Dupuis à produire du "Franquin" pour faire des pépettes, geste naturel pour un éditeur. Hergé avait sa vision d'un illustré bien propret et homogène, ça n'a pas empêché de grands artistes (Jacobs (cas particulier d'influences croisées avec Hergé, Cuvelier) de s'épanouir. Ce qui me dérange c'est ton avis sur le fait qu'une école, au delà d'un auteur/style, peut-être "normale" et qu'une autre devrait rester "marginale". Il faut un minimum de recul, que le lecteur n'a pas, pour voir une "école" se mettre en place.
Quand Croaa prétend qu'il est facile de zapper si l'on est pas content d'entendre ou de voir trop souvent Sfar, je me demande comment il fait en se rendant chez son libraire ? Comme je n'ai un gros budget (mais je ne me pleins pas non plus), j'essaye d'y aller une fois par semaine et de regarder ce qui peut m'attirer avant de prendre un truc que j'ai en retard ou d'occasion. Et là je n'ai pas le choix, presque une pleine vitrine (j'abuse bien sûr, seulement deux largeurs) de Petit Prince et il y a toujours un autre album en avant.
Lorsque je parle d'école marginale, je fais allusion à une déclaration de J. C. Menu (je ne sais plus ou ?) qui regrettait un peu que le dessin "minimaliste" de Sfar ou Trondheim (ou même le sien), soit devenu la norme 15 ans plus tard, ce qui avant contribué à un appauvrissement du graphisme en général.
En ce qui concerne l'épanouissement de Jacobs, je ne partage pas ton optimisme. Il me semble que dans Un opéra de papier, il affirme que le style graphique qu'il affectionnait le plus était celui du début de l'espadon (style dessin au fusain) mais qu'on (=Hergé) lui avait conseillé de ligneclarifier celui-ci.
C'est particulièrement flagrant dans le Mystère de la grande pyramide ou son dessin n'a jamais été aussi proche de celui d'Hergé.
Il ne faut pas exagérer non plus, Sfar n'est pas partout et tout le temps. Et même, lorsque je vais chez le patissier et que je vois dans sa vitrine des religieuse au chocoloat que je n'aime pas, je lui demande un éclair au café que j'adore. Bin ni une ni deux, il me vend son éclair. Et si il insite pour que je prenne sa religieuse et qu'il me gonfle, je change de patissier.
Il faut un peu arrêter de rendre Sfar coupable de tous les maux de la BD
Pour l'éviter, il ne faut pas changer de pâtisserie mais arrêter la pâtisserie !
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