Nan ce qui est un peu fatigant c'est qu'à chaque fois qu'on fait référence à la BD dans les médias en général, on cite en premier lieu Sfar et personne d'autre (je généralise évidemment). Voilà c'est ça qui est un peu chiant (et Sfar n'y est pour rien) c'est que dès qu'on a une émission un peu intello où on parle de près ou de loin de la BD : Sfar Sfar Sfar... Bon c'est vrai que c'est lui le représentant de la "Nouvelle" bande dessinée mais bon quand même, faudrait que ses messieurs élargissent un peu leurs lectures
Eh bien je préfère qu'on cite Sfar quand il est question de BD qu'Hergé (ou plus souvent Tintin : les gens croient que c'est Tintin l'auteur de Tintin ). Parce que depuis le temps, il était temps d'actualiser un peu !
Et puis dans une émission intello, parler de Sfar, pourquoi pas (et encore : m'étonnerait qu'on l'invite pour Donjon ou Le Bestiaire Amoureux dans des émissions intello) ?
C'est sûr que c'est pas un auteur Soleil qui sera le plus "élitiste" (pour reprendre vos termes)... :siffle:
Il faut surtout arrêter de donner une signification péjorative au mot "intellectuel".
Pour ma part, je pense que des gens comme Sfar, Guibert ou David B. font de la BD intellectuelle, parce qu'elle rend hommage à l'intelligence du lecteur et de l'auteur. (enfin, pas toujours chez Sfar).
C'est surtout pour David B. que je ne te suis pas : mis à part "Les chercheurs de trésors" (à quand la suite ???), c'est tout de même très référencé comme bibliographie !
Je ne trouve pas qu'ils fassent de la bd intellectuelle, dans le sens ou il n'y à rien de cérébral dans leur production et qu'il n'y a pas besoin de bagages culturels ou intellectuels pour apprécier leur oeuvre. Ils font juste confiance à la curiosité et à l'ouverture d'esprit des lecteurs.
Il faut surtout arrêter de donner une signification péjorative au mot "intellectuel".
Pour ma part, je pense que des gens comme Sfar, Guibert ou David B. font de la BD intellectuelle, parce qu'elle rend hommage à l'intelligence du lecteur et de l'auteur. (enfin, pas toujours chez Sfar).
C'est surtout pour David B. que je ne te suis pas : mis à part "Les chercheurs de trésors" (à quand la suite ???), c'est tout de même très référencé comme bibliographie !
Tout à fait d'accord, ça veut dire quoi un bouquin/film/BD "intellectuel" ? J'ai l'impression qu'on balance ce genre d'adjectif quand on n'a pas grand chose à dire. C'est un terme que s'approprie un peu tout le monde pour illustrer son propos. Le snob l'utilisera pour bien montrer que lui (et sa clique), grâce à sa culture ultime, comprend le message/l'histoire/la démarche-de-l'Ahahahartiste tandis que l'autre snob (et oui ça marche dans les deux sens) l'utilisera pour tancer cette oeuvre incompréhensible et vaine. Dans le même genre, on a aussi populaire, qui veut dire, à qui veut bien l'entendre, soit vulgaire et débilisant, soit d'une grande finesse permettant de toucher un vaste publique d'origine et d'âge divers.
Peux-tu me citer un exemple de bd intellectuelle STP car je n'en connais pas ?
De la littérature et du cinéma, je vois bien mais en bd, non
Peux-tu me définir "intellectuel" dans le cadre d'une création artistique ?
Comme je l'ai déjà dit, je ne pense pas que la bd puisse être intellectuelle. C'est un art "populaire" dans l'acception positive du terme.
Comme je l'ai déjà dit, je ne pense pas que la bd puisse être intellectuelle. C'est un art "populaire" dans l'acception positive du terme.
et pas le cinéma :siffle:
Pour quand même répondre à ta question .
Le côté "intellectuel" d'une oeuvre se trouve dans la tête du lecteur, c'est lui qui veut/peut/souhaite faire l'effort de "penser" l'oeuvre. L'auteur a son idée, simple ou biscornue, et son rôle s'arrête à la création, il ne dirige pas la vie publique de son oeuvre. Il existe de nombreuses thèses universitaires sur la BD qui décortiquent tel ou tel auteur (populaire ou cryptique). La BD est étudiée "intellectuellement" comme tous les autres arts, comme je l'ai dit avant : une BD par elle même n'est rien, c'est le lecteur qui décide.
Ben pour la BD, me viennent à l'esprit :
L'Oubapo de l'Association qui reprend les principes (et est en fait une composante) de l'Oulipo.
Chris Ware dont l'approche globale de l'album va bien au-delà des histoires qu'il raconte.
Yoshihiro Tatsumi dont les histoires sont un réquisitoire sanglant contre certain aspects de la société japonaise (si j'ai bien compris car ce n'est pas toujours très clair).
De Chris Ware, je ne connais que Jimmy Corrigan. Pour moi, cette bd est plutôt une oeuvre poétique qui casse les codes habituels de la narration.
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