BDPhilBen a écrit:Ulule et Sandawe ce n'est pas la même chose du tout.
Ulule est juste une plateforme qui permet de soutenir des projets qui sont gérés ensuite intégralement par ailleurs, alors que Sandawe avait la partie édition pour une partie des projets.
Du coup il y a quasi aucun risque sur Ulule
Et bien justement, Ulule me semble beaucoup plus risqué que Sandawe ne l'était ! Il est arrivé que des projets n'aillent pas au bout sur Sandawe alors qu'ils avaient été entièrement financés : à chaque fois, les édinautes ont été intégralement remboursés.
Alors que sur Ulule, la plateforme n'a aucune responsabilité. Pour exemple un projet de 2016 (
https://fr.ulule.com/ghoulsofnineveh/), dont le gars ne donne plus aucune nouvelles, il semble qu'il soit allé se refaire une vie avec nos sous ! Adieu mes petits sous, même plus un espoir d'avoir cet album un jour. Et honnêtement, Ulule s'en fout royalement : leur boulot c'est de collecter, point.
Pour ce qui est de la liquidation de Sandawe, j'espère que le liquidateur demandera aux auteurs ce qu'ils préfèrent pour leur projet. Certains d'entre vous disent qu'il faut que les sous récoltés leur soient donnés. Mais je ne pense pas que ça convienne à tous. Ils avaient (selon leur contrat) un véritable éditeur qui devait gérer l'impression, la distribution et tout. S'ils reçoivent les sous, ils font quoi ? Se débrouiller pour négocier avec un imprimeur eux-même ? Distribuer eux-même ? Ce n'est pas forcement ce qu'ils voudront... chacun son boulot !
Bref, Patrick pinchard a fait beaucoup d'erreurs dans la façon de gérer Sandawe (et ses édinautes), mais c'est quelqu'un d’honnête et je ne doute pas qu'il tentera, selon les possibilités, de faire au mieux pour les auteurs. Maintenant, cela risque de prendre des mois toute cette histoire... personne ne peut dire ce qu'il en est des sous, et surtout des droits. Le cas des projets libre est heureusement plus simple puisqu'ils n'ont pas à récupérer leurs droits, Sandawe n’étant qu'un prestataire.
Par contre, même pas un mail pour nous informer de la fermeture, les boules... J'espère que les auteurs nous tiendrons au courant parce que la communication, c'était déjà pas le point fort quand Sandawe existait encore