Le prix à la tête du client un coup ça t'es favorable, un coup non.
Perso, quand le prix est trop élevé à mon goût je repose et passe mon chemin, car même en négociant la baisse ne sera pas suffisante (ex ce matin un papier notariale du XVIIIè dont le gars m'a d'emblée proposé 10 euros. Pour moi, c'est trop, même à 5 euros, donc inutile de marchander).
A contrario, si le truc m'intéresse vraiment beaucoup, même à un prix trop élevé, je prends (exemple, toujours ce matin, un livre dédicacé par Gaston Rebuffat pour 10 euros, alors que généralement je n'en mets pas plus de 5 pour ce type de livre. Mais celui-ci, je le cherchais).
Dépensé une trentaine d'euros ce matin pour une quinzaine de trucs:
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Les horizons gagnés" , jaquette neuve, dédicacé par Rebuffat, splendide bouquin plein de photos (Denoël). J'aime bien Rebuffat, sa trajectoire, son style en montagne et dans ses écrits, un grand.
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Aurélien de Clermont" livre dédicacé par Aurélien Rougerie, quand il cavale sur le terrain sa chevelure blonde me rappelle Rives, autre fusée du rugby.
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Captain Kidd" dédicacé par Simone St Clair, dans la collection Aventures et scoutisme.
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"La guerre d'Algérie ou le temps des méprises" 1974 chez Mame, de Laurent Theis et Philippe Ratte. Pas dédicacé, mais sur la Guerre d'Algérie je me constitue deux bibliothèques, une dédicacée et l'autre pas (une soixantaine d'ouvrages pour chacune de ces catégories, soit 120 livres sur le sujet). Le meilleur livre reste celui de Yves Courrière paru dés 1967 (5 volumes en tout), LA REFERENCE ABSOLUE ! Tous les autres ont honteusement pompés dessus, y compris les historiens labellisés.
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La décadence, l'imposture et la tragédie" du colonel Antoine Argoud, OAS en fuite et coxé par des barbouzes gaullistes à Munich, je me souviens du bordel que cela avait causé à l'époque. Son point de vue m'intéresse, et j'aurai bien aimé avoir une dédicace dans ce bouquin...très difficile, à mon avis.
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L'Illustration" : les 2 numéros luxueux sur l'Expo 1937, complets des plans et images. Je constitue un dossier fourni sur cette Expo, avec des lettres, des cartes, des revues (il me manque des photos argentiques).
3 autres n° de
l'Illustration, et 1 numéro de 1945 de son successeur stalinien "
France-Illustration", qui a récupéré le titre après l'interdiction frappant le titre historique pour collaboration. Le nouveau titre montre un tout petit "France" au-dessus d'un grand "Illustration". De loin, t'as l'impression que c'est le même journal qu'avant
Les communistes ont fait le même coup avec
Vaillant, qui surfait typographiquement sur la notoriété antérieure de
Coeurs-Vaillants, lui aussi interdit quelques temps à la Libération. L'épisode est connu et me fait toujours marrer !
A noter un must dans ce n° de France Illustration, une photo de réfugiés allemands qui quittent la zone US pour entrer en zone soviétique !!
T'as envie de leur crier "Barrez-vous !"...trop tard.
- Un menu du
paquebot France illustré par Mercier, très beau.
- Un livret de "
Plein jeu" illustré par le grand Pierre Joubert.
- Un livret de jeux de "
Vacances" illustré par l'immense Beuville. (introuvable sur le net, rare).
- Un fascicule du Théâtre de l'Horloge sur la pièce "
Va donc...épuré !!", se moquant de Laval, Darnand, Déat et toute la bande réfugiée à Sigmaringen. La brochure date donc de fin 1944/début 45. (Introuvable elle aussi sur le net.)
- Un fascicule de Carlo Rim encensant Pétain en 1940
"L'huissier du Maréchal", pièce créée par Raimu ! Encore une ode à Vichy, que l'auteur a du soigneusement planquer sous son matelas après-guerre
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Paroles d'un revenant" de Jacques d'Arnoux, pilote de guerre abattu au-dessus du Chemin des Dames en 1917. J'ai une lettre de lui, un mystique qui s'est ensuite pris pour un Lawrence français en écrivant "
Les sept colonnes de l'héroïsme" sa réponse aux célèbres "
Sept piliers de la sagesse" de Lawrence d'arabie...
Bref, une bonne petite moisson pour mes lectures de la semaine avec ce froid qui arrive, et qui succède à un dimanche précédent assez terne (sauf les 2 volumes de "
Domaine privé " de Paul Leautaud, tirage limité et numéroté, où il raconte sa vie avec sa maîtresse (le fameux "Fléau"), et un livre somptueux sur "
Bécassine légende du siècle").
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