chinetok a écrit:Bossacdenoyau a écrit:Ça marche.
Mais qu'est ce qui me le prouve?
chinetok a écrit:Il me semble pourtant que la méthodologie scientifique part d'une théorie sur quelque chose, de l'expérimenter selon sa théorie, qu'elle soit reproductible pour qu'elle donne toujours les mêmes résultats afin de pouvoir "prouver" sa théorie (et donc quelque chose) puisque les mêmes causes donnent toujours les mêmes effets.
L'expérimentation par donc bien d'une idée/théorie/intuition qui suggère un résultat auquel on s'attend et que l'on va essayer de prouver parce qu'on pense justement avoir découvert les mécanismes qui amènent à ce résultat.
Je me trompe?
chinetok a écrit:Ok, mais alors comment fait on quand on ne peut pas observer?
C'est comme le problème posé par la Relativité Galiléenne (le coup de la pierre qui tombe d'un mât de bateau: vue du bateau, la pierre tombe toujours au pied du mât, que le bateau soit à l’arrêt ou en mouvement uniforme).
Deux personnes qui observent la chute, l’une sur le bateau et en mouvement avec lui, l’autre sur le quai et qui voit le bateau se déplacer, ne décriront pas la scène de la même manière. Elles seront d’accord sur le point de départ et sur le point d’arrivée de la pierre (sommet et pied du mât), mais pas sur la trajectoire observée pour y parvenir.
— Galilée, Dialogue concernant les deux plus grands systèmes du monde, 1632 a écrit:« Enfermez-vous avec un ami dans la cabine principale à l'intérieur d'un grand bateau et prenez avec vous des mouches, des papillons, et d'autres petits animaux volants. Prenez une grande cuve d'eau avec un poisson dedans, suspendez une bouteille qui se vide goutte à goutte dans un grand récipient en dessous d'elle. Avec le bateau à l'arrêt, observez soigneusement comment les petits animaux volent à des vitesses égales vers tous les côtés de la cabine. Le poisson nage indifféremment dans toutes les directions, les gouttes tombent dans le récipient en dessous, et si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'avez pas besoin de le lancer plus fort dans une direction que dans une autre, les distances étant égales, et si vous sautez à pieds joints, vous franchissez des distances égales dans toutes les directions. Lorsque vous aurez observé toutes ces choses soigneusement (bien qu'il n'y ait aucun doute que lorsque le bateau est à l'arrêt, les choses doivent se passer ainsi), faites avancer le bateau à l'allure qui vous plaira, pour autant que la vitesse soit uniforme [c'est-à-dire constante] et ne fluctue pas de part et d'autre. Vous ne verrez pas le moindre changement dans aucun des effets mentionnés et même aucun d'eux ne vous permettra de dire si le bateau est en mouvement ou à l'arrêt ... »
chinetok a écrit:Bossacdenoyau a écrit:L'univers n'a pas de centre
Qu'est ce qui te permet d'affirmer cela? Si on considère le Big Bang comme la "vérité" de ce qui s'est passé (et même si ce n'est pas le cas, mais partons de ce principe), c'est donc une explosion.
Cette explosion, même si elle est encore en expansion (ce qui reste aussi à prouver), ca ne change rien, il y a bien un centre dans cette sphère qu'est cette explosion puisqu'elle est (en théorie et logiquement) multidirectionnelle. Ce centre c'est l'origine de son départ, du Big Bang donc pour l'image.
Si tu jettes une pierre dans un océan infini ou pas d'ailleurs, il n'en résulte pas moins que l'endroit de l'impact de ta pierre (qu'on peut comparer au Big Bang) sera le centre du cercle du rond dans l'eau qui va se créer et s'agrandir sans fin. Ce "rond dans l'eau" (donc l'univers) à donc bien un centre, qu'il soit en expansion ou pas, dans un univers infini ou pas.
chinetok a écrit:Ok, mais alors comment fait on quand on ne peut pas observer?
chinetok a écrit:comment tout le processus peut être probant et amener à une conclusion qu'on estime être la vérité alors qu'il résulte d'une mauvaise observation/interprétation dès le départ parce que justement l'observation n'est pas fiable?
Ok, mais ça n'a plus rien de scientifique. CQFDchinetok a écrit:Nirm a écrit:Comment veux-tu parler/expliquer/comprendre quelque chose dont tu n'as pas conscience ?
Ne pas pouvoir observer, n'est pas synonyme de ne pas avoir conscience ou l'intuition de quelque chose.
Raison pour laquelle on n'a aucune preuve scientifique de son existence. Là encore, tu n'es pas/plus dans un raisonnement scientifique.chinetok a écrit:Nirm a écrit:Si tu n'observes (au sens large, observer, hein, pas juste avec les yeux) rien, pas de question à se poser.
On ne peut pas observer Dieu (s'il existe), ca n'empêche pas de se poser la question sur son existence. Pourtant il n'est pas observable.
chinetok a écrit:Nirm a écrit:Parce que tout ton exemple n'a rien à voir avec une démarche scientifique, de l'observation
Alors quelle aurait été la bonne démarche scientifique dans mon exemple?
chinetok a écrit:Nirm a écrit:Tu te fiches de ton observation puisque ta question c'est "savoir où je suis"... et que tu la poses à la fin.
J'essaie justement de répondre à cette question par l'observation. Je me la pose autant au début et justement à la fin aussi, parce qu'il est impossible d'y avoir une réponse du début à la fin par la simple observation. C'est pourquoi, une fois de plus, j'en conclue que l'observation n'est pas fiable ou du moins n'aide que très partiellement à comprendre un phénomène.
chinetok a écrit:Et comme nos connaissances sont limitées et ne savent pas encore tout, on travaille donc la plupart du temps sur de fausses bases ou au mieux des intuitions puisqu'on a aucune idée réelle de l'intégralité d'une loi de la physique. Le futur nous dit souvent "en fait, en ce qui concerne ceci, on s'est rendu compte aussi que cela". Donc comment espérer devenir le pourquoi du comment si déjà on se trompe sur l'origine du phénomène?
C'est aussi ce que je dis. Le problème est donc bien que l'observation est intrinsèquement conditionnée à soi, elle est donc "subjective". Donc comment comprendre un phénomène quand on est soi même lié à ce phénomène? La perception du "réel" est donc tronquée.
Ce qui démontre une fois de plus que l'observation n'est pas fiable puisqu'elle ne permet pas de voir le phénomène dans son intégralité. Comment comprendre un système si on en voit qu'une partie?
C'est une hypothèse logique mais qu'est ce qui dit que c'est vrai tant qu'on ne pourra pas quitter notre galaxie pour nous situer réellement? Qui ne dit pas que ce que nous prenons pour le noyau n'est qu'un super amas d'étoiles qui nous cache la vue du reste du reste de la Galaxie justement et que de l'autre côté il y en a simplement moins ce qui donne cette illusion que nous sommes éloignés d'un centre que l'on décrété comme tel? Et que, pour autant, toute cette zone (notre partie désertique et ce super amas d'étoiles) se trouve dans X endroit de la galaxie qui n'est pas où nous le pensons?
Je suis allé voir les liens. Ok, mais dans ce cas, cela rejoint ce que je disais sur l'article qui parle de la vision des chiens avec l'exemple des photos. (voir plus haut dans la discussion). C'est la mauvaise vulgarisation, par des schémas trop simplifiés qui donnent une mauvaise compréhension du phénomène, qui induisent donc l'amateur que je suis à avoir une réflexion qui peut se révéler fausse puisque je me base sur un modèle qui en fait, ne correspond pas à la réalité des faits. Modèle qu'on nous présente pourtant comme "une explosion" et comme "la vérité" dans notre compréhension actuelle de la physique. Si les choses étaient expliquées de manières un peu moins simplistes, ca permettrait déjà d'avoir une réflexion plus juste. Donc déjà on nous trompe par des mots, des explications qui ne reflètent pas la réalité du modèle admis qu'on nous vend. Partant là....
On ne peut pas observer Dieu (s'il existe), ca n'empêche pas de se poser la question sur son existence. Pourtant il n'est pas observable.
Ok, mais alors, donne moi un exemple type stp de "Observation hypothèse expérimentations conclusion."
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités