@ Chinetok, la notion de "devant" et "derrière" dans l'espace n'existe pas.
En effet, devant ou derrière se défini toujours par rapport à un observateur. Or dans un espace, l'observateur restera toujours toi. Sur Terre les référants sont les pôles (Nord Sud Est Ouest). Ta ville se situe à l'ouest ou à l'Est de ton désert. Ta position GPS est indiquée par des satellites, sur la base d'un système plus ancien (Latitude, Longitude) faisant toujours référence aux pôles.
Dans l'espace, c'est plus compliqué, La terre n'observe rien, la galaxie n'observe rien, par contre toi comme moi observons des étoiles, et nous sommes posés sur une petite planète tournant sur elle même, autour d'un soleil, lui même tournant autour du centre d'une galaxie.
Ensuite, l'univers observable, par rapport à la terre, est de plus ou moins 13 milliards d'années lumières.

On dit que nous sommes dans la banlieue de notre galaxie, parce que nous sommes situés à la limite extérieur de l'un des bras de cette galaxie et que nous pouvons observer le centre de cette galaxie puisqu'il connait une forme renflée contenant un bien plus grand nombre d'étoiles qu'aux alentours de notre petit système solaire.

chinetok a écrit:Ok, mais alors comment fait on quand on ne peut pas observer?
En fait tu omets le fait que
1°) l'observation ne se limite pas à ce que l'on voie (le spectre visible n'est pas la seule à être étudié -infrarouge, ultraviolet, gamma, radio)
2°) les mathématiques, aident également à définir l'univers tel qu'il se comporte
3°) les lois de la physique et les théories qui en découlent permettent de confirmer les observations en accords avec les mathématiques
C'est comme le problème posé par la Relativité Galiléenne (le coup de la pierre qui tombe d'un mât de bateau: vue du bateau, la pierre tombe toujours au pied du mât, que le bateau soit à l’arrêt ou en mouvement uniforme).
Deux personnes qui observent la chute, l’une sur le bateau et en mouvement avec lui, l’autre sur le quai et qui voit le bateau se déplacer, ne décriront pas la scène de la même manière. Elles seront d’accord sur le point de départ et sur le point d’arrivée de la pierre (sommet et pied du mât), mais pas sur la trajectoire observée pour y parvenir.
L'expérience que tu évoques (la chute de la pierre du haut du mat dans un bateau en mouvement, n'est que la vérification des affirmations d'Aristote. qui prétendait que la pierre ne tomberait pas au pied du mat.
— Galilée, Dialogue concernant les deux plus grands systèmes du monde, 1632 a écrit:« Enfermez-vous avec un ami dans la cabine principale à l'intérieur d'un grand bateau et prenez avec vous des mouches, des papillons, et d'autres petits animaux volants. Prenez une grande cuve d'eau avec un poisson dedans, suspendez une bouteille qui se vide goutte à goutte dans un grand récipient en dessous d'elle. Avec le bateau à l'arrêt, observez soigneusement comment les petits animaux volent à des vitesses égales vers tous les côtés de la cabine. Le poisson nage indifféremment dans toutes les directions, les gouttes tombent dans le récipient en dessous, et si vous lancez quelque chose à votre ami, vous n'avez pas besoin de le lancer plus fort dans une direction que dans une autre, les distances étant égales, et si vous sautez à pieds joints, vous franchissez des distances égales dans toutes les directions. Lorsque vous aurez observé toutes ces choses soigneusement (bien qu'il n'y ait aucun doute que lorsque le bateau est à l'arrêt, les choses doivent se passer ainsi), faites avancer le bateau à l'allure qui vous plaira, pour autant que la vitesse soit uniforme [c'est-à-dire constante] et ne fluctue pas de part et d'autre. Vous ne verrez pas le moindre changement dans aucun des effets mentionnés et même aucun d'eux ne vous permettra de dire si le bateau est en mouvement ou à l'arrêt ... »