Petite parenthèse hors-sujet :[spoiler]A notre époque, les moutons sont ceux qui refusent de jouer les moutons... agissant tous ainsi, dans un bel ensemble communautaire, ils REdeviennent des moutons : les moutons de l'anti-conformisme ! C'est absolument effarant. Affirmer sa différence, c'est au contraire puiser dans TOUTES les alternatives, anciennes comme présentes (ou même futuristes), dans ce qu'elles ont de mieux. Et pas baser sa conduite sur l'anti-passé (que l'on plagie de toute façon un jour ou l'autre, puisque les modes sont cycliques).[/spoiler]
Il faut bien comprendre que Yoann a tendance à se buter sur une question qui, si on l'envisage du strict point de vue psychologique, peut se lire de cette façon (à tort, bien sûr, pour l'interviewer qui a une AUTRE façon de penser) :
"Je ne t'aime pas puisque je n'aime pas ton dessin personnel. Dis-moi que tu ne l'utiliseras pas sur Spirou, parce qu'une grande majorité voudrait que tu lui obéisses." :siffle:
Comment peut-on réagir à ça ?
C'est intéressant de constater que, pour les deux derniers couples d'auteurs sélectionnés, ce sont le scénariste pour l'un et le dessinateur pour l'autre, qui stigmatisent les à-prioris... Est-il bon d'aller contre ces sentiments de groupe ? J'ai l'impression que le lectorat se trompe plus dans ses espérances que dans ses refus. Quel autre auteur de Spirou a connu pareille méfiance, auparavant ?