Aigle Solitaire a écrit:Je pense que si Hollande avait pu avoir les coudées plus franches à l'époque, il ne se serait pas privé d'en saisir l'opportunité. Le problème est qu'il n'a rien pu faire d'autre que se coucher étant donné que la France n'était pas en position de force pour convaincre tous les autres pays membres de la zone euro. Alors Brian va nous dire qu'il a obtenu quelques concessions, ce qui est vrai, mais au bout de combien de temps et pour si peu d'avancées...
Qq concessions... Je sais pas ce qu'il vous faut.
Vous vous souvenez du climat envers la France à fin 2011 ?
Tout allait péter.
Mine de rien, en sauvant la peau de la Grèce, il a maintenu l'unité de l'Euro, il a fait bouger la politique de la BCE avec l'histoire des rachats de dette, mais surtout, l'Europe nous a foutu la paix pendant 5 ans concernant le budget de la France. Et ça c'est balèze mine de rien!
Gorkh a écrit:Je ne pense pas que les Allemands allaient réellement virer la Grèce d'Europe, hein...
Je voulais dire Euro, pas Europe.
(d'un autre côté, une fois les Grecs hors de l'Euro, ils auraient été hors de l'Europe rapidement... )
arcarum a écrit:jolan a écrit: Il faut davantage de transparence, un gouvernement élu par les peuples, etc, qu'on sache où on va, plutôt que de rester dans cette impression que l'Europe nous échappe et qu'elle fait comme bon lui semble, qu'elle dirige nos états.
je n'avais pas la sensation que le Conseil de l'Europe, la commission européenne ou le parlement européen ne naissaient pas votes des citoyens. tu peux détailler ?
Quand tu parles du Conseil de l'Europe, tu parles du conseil européen, où se réunissent les présidents ou les ministres des gvts ?
(parce qu'il existe à côté un Conseil de l'Europe, ou existait, enfin bon...)
Sur ta remarque, seul le parlement européen nait du vote des citoyens, directement.
La commission européenne, les membres n'en sont pas élus. Ils sont proposés par le conseil Européen, et seulement approuvés par le parlement.
Et c'est bien tout le problème de cette commission et un des arguments des tenants du non au fameux référendum de l'époque. Car le vrai pouvoir législatif au niveau européen est en fait dans les mains de la commission et non du parlement qui n'a pas réellement grand pouvoir sur le plan des lois.