Olaf Le Bou a écrit:Il faut une certaine intemporalité pour passer le cap des générations, et probablement que plus les codes narratifs et picturaux sont ancrés dans une époque, plus violente et leur ringardisation.
Je te rejoins complètement sur ce point. Il n'y a qu'à constater dans la vie de tous les jours: le "beau" papier peint à fleurs oranges et violettes de mamie, les voitures carrées des années 80, les lampes ou les chaises de années 70, les cuisines en formica... et les BDs ! Totalement ringards !
Les années 70 furent ringardes pour les jeunes des années 80, qui elles-mêmes sont devenues ringardes pour les jeunes des années 90 et ainsi de suite. Et après, on assiste au revival des codes de ces décennies, 20 ou 30 ans après.
Dans les BD, on retrouve de cela avec des séries reprenant les codes narratifs et graphiques des classiques des années 60. Je pense par exemple à la série Jacques Gipard, hommage totalement voulu et assumé à Gil Jourdan et à la France de ces années-là. Mais qui s'intéresse justement à ce revival ? Pas les jeunes, mais ceux qui ont connu cette période...