toque a écrit:euh... si vous le dites a écrit:On ne juge pas ce qu'il y a dans la tête de l'auteur ou même les conneries qu'il peut dire mais ce qui est imprimé sur le papier.
L’œuvre à un contexte, une histoire. Et il faut en tenir compte. Et la décharge mentale, on connait ce qui à donner naissance au livre. On ne peut pas faire comme si cela n’existais pas.
Le fait qu'une œuvre ait un contexte et une histoire ne change pas ce qu'elle contient et ne contient pas objectivement. Si c'est l'œuvre qui est l'objet du jugement, c'est l'œuvre. Si c'est autre chose, c'est autre chose. Soit on juge une œuvre, soit on juge des propos, ce n'est pas du tout la même chose. Si on doit se raccrocher à des éléments externes à l'œuvre pour tenter de condamner l'œuvre (ce qui est contradictoire en soi), cela indique qu'il n'y a rien de condamnable dans l'œuvre elle-même.
La contextualisation a pour but la clarification et non pas d'induire la confusion en mélangeant des choses différentes (comme l'objet du jugement). Par exemple, la contextualisation est nécessaire à l'intérieur d'une bande dessinée pour comprendre une case ou un dialogue (le contexte étant : les cases qui précèdent et qui suivent, cela peut être aussi d'autres albums lorsqu'ils sont liés), elle est nécessaire à l'intérieur d'un discours pour comprendre les propos de Vivès en interview par exemple. En revanche, utiliser l'idée de la contextualisation pour essayer d'inclure dans une œuvre ce qui objectivement n'y est pas, c'est induire en confusion, c'est un contre-emploi du principe de contextualisation.
toque a écrit:Je sais pas moi, mais Guernica n'est pas Guernica si on la replace pas dans le contexte de la seconde guerre mondiale.
Guernica est toujours
Guernica, même si on ne la replace pas dans le contexte de la seconde guerre mondiale. D'autant plus qu'elle a été faite avant la seconde guerre mondiale. (Comment faisaient-ils à l'époque ?)
toque a écrit:Mais sans l’œuvre d'Ema il n'y a pas de décharge mentale. C'est une réponse directe assumé comme tel par Vives. Tu ne peux pas en faire abstraction
Cela ne change rien. Ce sur quoi cet élément de contexte peut contribuer à nous donner une clef de compréhension, c'est sur l'irruption de l'affaire Vivès uniquement, et le fait que le point de départ est une vengeance personnelle de la part d'Emma. En effet sans cela, il n'y aurait peut-être jamais eu d'affaire Vivès.