BOBetBOBETTE a écrit:Comme j'ai recommencé à courir, j'ai débuté (écouté) les Misérables ...
http://www.litteratureaudio.com/livre-a ... ables.html
RoryG a écrit:
MLH a écrit:J'ai terminé ce livre la semaine dernière. Le "chroniques" d'une médecin généraliste exerçant dans un hôpital. C'est traité avec beaucoup d'humour même si certaines situations sont parfois dramatiques. C'est dans l'ensemble très drôle car raconté avec beaucoup de recul.
junjun a écrit:j'ai commencé celui-ci :
Les Juifs ne vivent plus en Israel, ils se sont faits jetés et ont obtenu dans la foulée une concession pour cinquante ans dans un endroit loin de toutes plages et cocotiers, le district de Sitka, en Alaska. Voilà le postulat de Chabon, postulat qui n'indique absolument pas toute la folie de cet écrivain polymorphe, coincé entre Chandler et Philip Roth, qui moque autant qu'il se moque de ses contemporains de Juifs.
Et donc les Juifs sont à Sitka, et Landsman se remet très moyennement de sa séparation, de la fin de la concession en Alaska accordée par les Américains (pour dans un mois seulement) et tout ça le déprime gentillement. Il piccole trop, dort mal et comme tout Juif qui se respecte, il ressasse les fautes commises non seulement par lui mais par tout un peuple. Voilà pour la déprime.
Le cadavre (dans tout roman policier il y a un cadavre) est celui de Mendel Shpilman dont on va apprendre quel rôle incroyable il pouvait jouer dans la communauté de Sitka, quels rêves il éveillait, quelles aspirations il déclenchait. Mais le mec es tmort, une balle dans la nuque, et la piste que remonte Landsman va le conduire à un complot de genre international, un truc fou, dément, qui pourrait bie navoir à faire avec un certain attentat du 11 septembre. Je vous laisse découvrir la suite.
Il me faut rendre hommage à l'écriture de Chabon. Elle est d'emblée ardue, utilisant à foison un argot yiddish (traduit en fin d'ouvrage) irrésistible, sholem, noz, patser, shammés etc etc... Et de l'emploi de ces mots va jaillir tout un imaginaire en forme de bulle, comme si Sitka existait vraiment, que la folie de ces gens était réelle, parce que plantée là, dans la langue même qu'utilise Chabon. C'est un joli tour de force, même si certaines phrases se dégusteraient davantage avec un peu plus de retenue, Chabon se permet quand même le luxe de ciseller ses 450 pages de roman, la toute grande classe.
Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes.
Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter — le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-bail, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur...
Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...
MLH a écrit:La formule préférée du professeur
Il y a beaucoup de sensibilité qui se dégage de cette relation affective qui naît entre cette femme et ce vieil homme.
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