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[nerghal]

Message précédent :
Je ne regarde plus les bouquins qui commencent par "Comment...". C'est exactement le meme procédé marketing que les articles putaclics sur internet.
Tu as l'impression de découvrir la Lune mais ca fait psshiit apres 5 pages.

[Croaa]

En l’occurrence ce n'est pas le titre du bouquin mais la phrase de promo qui commence par "Comment..."

J'aime bien toutes ces positions tranchées. Cela me fait rigoler... et bien souvent cela ne tient pas très longtemps, il suffit que le service marketing d'un auteur que l'on adore s'y mette aussi et hop... cela vole en éclat.

[xof 24]

Lectures de vacances...
Les 5 rubans d'or de J. Vance en folio/pocket....couverure de A. Suydam
Les secrets d'hypnoz de Dantier chez Fleuve noir

2 recits SF
C'est très bien pour les vacances


Et ayant chopé "L' échiquier du mal "de Dan Simmons, je m'y lance.
Mais les vacances arrivent à leur terme et je doute l'avoir fini avant.
Si coup cela va être mon livre de chevet quelques mois...

J'avais prévu de lire à la base Millenium 5... le bouquin aura juste voyagé.
Et j'ai en stock le premier opus de "Le cycle de Tschai" de J. Vance

[nerghal]

Dites, vous connaissez le blog Quand le Tigre lit ?

https://www.quandletigrelit.fr/

Je me demandais si vous aviez des "nouvelles" du tenancier. Il postait beaucoup et hop il a soudainement disparu. Je ne sais pas s'il communique sur d'autre canaux (Twitter, Fbk..) ou il aurait pu annoncer l'arret du blog...

[popkil]

C'est parti, direction l'univers de Sapkowski !



Geralt de Riv, le Sorceleur, ne peut plus mener sa mission à bien. On lui a dérobé ses armes légendaires, l’empêchant d’exercer ses talents de tueur dans un monde qui a pourtant plus que jamais besoin de ses services. Alors qu’on lui demande d’assurer la sécurité du souverain pour ses noces, Geralt se trouve pris au cœur d’une intrigue politique qui le dépasse. Un complot dangereux que le Sorceleur va devoir déjouer sans s’attirer l’ire des puissants, tout en cherchant à mettre la main sur son voleur et, surtout, ses précieuses épées…

Andrzej Sapkowski est né en Pologne en 1948. Dans la saga du Sorceleur, succès mondial traduit en trente-quatre langues, il s’inspire de la mythologie slave et détourne le conte de fées traditionnel par l’ironie et les problématiques contemporaines : la différence, les mutations, la recherche du sens dans un monde en changement. Son œuvre a été couronnée cinq fois par le prix Janusz A. Zajdel ainsi que par le prix David Gemmell. Le Sorceleur sera adapté en série télévisée par Netflix en 2019.

[nerghal]

marx.jpg (34.56 Kio) Vu 728 fois

Fini celui-ci.

Se lit vite, c'est assez léger. Très marrant. Paradoxalement j'en ai appris beaucoup sur la culture francaise alors que je suis né dedans... C'est tjrs bien d'avoir un regard extérieur sur les choses.

[Anianka]

j'ai déjà tout lu il y a pas mal d'années, mais je me suis commandé une petite intégrale Lovecraft, pas si cher que ça, et ca me permettra de tout relire (dans 6 mois quand ça arrivera) :
https://www.mnemos.com/catalogue/lovecr ... -prestige/

[Coldo3895]

Je viens de finir Le Cahier, de Henri Troyat. Premier des 3 tomes de la saga Les Héritiers de l'Avenir, sur les aristocrates et les serfs dans la Russie de 1860.

Henri Troyat c'est toujours bien.

Mais il faudra m'expliquer pourquoi J'Ai Lu, sur la 4ème de Couverture, raconte TOUTE l'histoire du bouquin !!!

Ca me troue, ça !

[toque]

A l'inverse je viens de lire "Théorie de la dictature" de Onfray.

Ben le bouquin n'a absolument rien à voir avec la 4iéme de couv

C'est en fait une analyse de 1984 et de la ferme des animaux d'Orwel.

[Torelli]

lebuveur.jpg (17 Kio) Vu 586 fois

Excellent bouquin qui me parle surtout pour sa première partie un peu moins pour la seconde. L'écriture est assez moderne pour un livre écrit en 44 et le personnage reste attachant malgré son côté égo centré.
Une bonne surprise.

[nerghal]

Adoré. Definitivement sur ma liste pour une relecture... Un jour.

[crepp]

Bon , ben la grande classe, l'écriture Damasio est juste magnifique. Capable de décrire des aspects physiques, philosophiques sans me perdre un seul instant. Et puis ces personnages, quoi ! En réussir juste un c'est déjà pas facile, mais là que ce soit Golgoth, Oroshi, Pietro, Sov, c'est déjà grand, mais quand tu y ajoutes un Caracole, bordel , mais ce personnage, il entre dans mon panthéon des plus marquants.

[nerghal]

Je viens de finir l'Ordre du Jour.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ordre ... r%C3%A9cit)

Très bon. Concis, documenté, bien écrit, intéressant, évoque un sujet très très peu connu... A conseiller.

[thyuig]

Je lis les 10 enquêtes de Martin Beck par Maj Sjöwall et Per Wahlöö dans l'ordre chronologique. Je prends mon temps, ma lecture de Roseanna doit remonter à août 2017 et des vacances en Bretagne. Deux ans plus tard, je n'en suis qu'au sixième tome, et ça faisait presque 10 mois que je n'avais plus lu le duo d'auteurs. Sans doute La voiture de pompier disparue m'avait-il moins plus, ou alors un simple phénomène de lassitude : on s'habitue même à ce qui est bon.
Entre temps j'ai lu bien d'autres bouquins, certains très bons et d'autres anecdotiques. En me replongeant dans les enquêtes de Martin Beck, j'ai réalisé à quel point ces romans étaient bons. En tout cas ils offrent tout ce que je recherche en tant que lecteur. En attrapant cette chronique suédoise, après deux lignes, j'ai ressenti à nouveau les raisons profondes qui m'ont poussé à relire après un mois à peine ce roman étrange entre deux pays : l'homme qui partit en fumée. J'ai voyagé à Budapest complètement hanté par les images de la capitale hongroise décrites par Maj Sjöwall et Per Wahlöö.
Difficile de décrire en quoi c'est si bon. Peut-être déjà parce que c'est simple. Les faits sont posés dès le chapitre 1, l'enquête commence en suivant, nul artifice ne menace le lecteur de révélations fracassantes, non, on avance avec l'enquête. Le second point que je relèverai en faveur du duo d'auteurs, c'est cet humour de plus en plus présent. Lors de la scène où Larsson passe une soufflante à deux agents, le rire est proche de ce qu'on pourrait ressentir à la vision d''Alexandre Astier grimé en Arthur engueulant Perceval et Karadoc dans Kaamelott.
Le pire, c'est que la qualité d'écriture ne se dément pas de tout le roman, Maj Sjöwall et Per Wahlöö m'ont littéralement envoûté sur ce Meurtre au Savoy, à part peut-être lors d'un dialogue plus faible entre une flic et une prostitué où la caricature me sembla trop vulgaire. Pour le reste, c'est une merveille. Le rythme de l'enquête, ses temps morts, l'éveil de Martin Beck à certaines folies de la vie, le côté politique de l'enquête, sa raison sociale, tout est clair, bien amené, fluide dans l'écriture.
Pour le moment de mon point de vue c'est le meilleur de la série : une perle.

[rennois]

Bluffant !
J'ai toujours pris Grisham pour un faiseur correct dans le "legal thriller", mais sans plus...
Ce livre ne déroge pas à certaines règles faciles pour certains écrivains américains de premier plan, consistant à rendre l'histoire "bankable", en pariant sur l'achat des droits par hollywood.

"Chicago, 7 h 30. À peine passé les portes de son cabinet d'avocats, David Zinc craque. Il fait demi-tour et se réfugie dans un bar. En fin de journée, ivre mort, il atterrit dans la plus minable officine juridique de la ville. Embauché à l'arraché, on lui confie la lourde tâche de porter plainte contre le labo pharmaceutique Varrick, soupçonné de vendre un médicament défectueux. Le dossier est mince. Seul au front, David engage un procès peut-être trop gros pour lui "

N'est-ce pas ?

On va contrebalancer ce jugement en disant que pour le reste, qui est le principal, l'auteur s'y entend pour ne jamais nous décrocher, les éléments de suspense dans ce thriller judiciaire étant parfaitement agencés.
Et, fin du fin, Grisham est extrêmement drôle. Sa façon de décrire dans leur quotidien l'équipe de bras cassés du tout petit cabinet d'avocat qui a embauché David Zinc est par moment proprement hilarante...

[rennois]

Un peu de larmes, mais surtout du sang et des tripes, c'est ce que j'espérai de cet auteur estonien, avec cette série.

En Estonie, au XVe siècle, un haut responsable de l’Ordre des chevaliers teutoniques est assassiné. Dans l’ancienne Tallinn, où l’on fait commerce du sel, l’apothicaire Melchior tente de résoudre une intrigue mêlant haines ancestrales et mystérieuse malédiction. Moines, marchands de la guilde hanséatique, jeunes épouses de vieux barbons hantent ce polar médiéval estonien, premier d’une série consacrée à Melchior l’Apothicaire.


Las, j'ai juste pu constater que ça fait un bon script pour un épisode de Cadfaël. Mais c'est peu sur 419 pages !

EDIT : c'est dommage, parce que concernant l'évolution géopolitique estonienne à l'époque décrite, c'est plutôt pas mal, par moment

[thyuig]

J'ai compris depuis un moment que toute cette collection Babel n'était pas pour moi. Au moins on peut leur allouer une ligne éditoriale claire.

[rennois]

C'est vrai que j'ai constaté pas mal de fois qu'ils s'y connaissent pour attirer le chaland avec des couvertures aguichantes et bien foutues pour un contenu parfois passable, tout en vantant des écrivains venus de contrées "autres".
Mais il y a de bonnes surprises, aussi, parfois...

[thyuig]

Il y avait une collection sympa chez eux, j'y ai lu des Don Dellilo, Sebald, Auster, etc... Quand ils ont publié du Noir dans un bel emballage, en plus du Noir de contrées exotiques, j'ai fait banco. Résultat, je n'ai pas lu un seul bon Polar chez eux.

[euh... si vous le dites]

Il y avait une collection sympa chez eux, j'y ai lu des Don Dellilo, Sebald, Auster, etc... Quand ils ont publié du Noir dans un bel emballage, en plus du Noir de contrées exotiques, j'ai fait banco. Résultat, je n'ai pas lu un seul bon Polar chez eux.

Ca, c'était vraiment bien quand même :




Mais Actes Sud s'est empressé de rapatrier Nicolas Mathieu en collection blanche dès son deuxième roman (le monde de l'édition français étant ce qu'il est, ça devait être inenvisageable de concourir pour le Goncourt - et de le gagner - en étant publié dans une collection de littérature de genre).

Sinon, pareil sur le constat relatif à la collection noire de Babel.
Pas pour moi non plus.
J'ai quand même lu un ou deux trucs espagnols pas dégueu mais je ne me souviens pas du nom des auteurs.

Un peu la même impression poussive avec leur collection de sf, d'ailleurs...
La littérature de genre, ça ne semble pas vraiment être dans l'adn d'Actes Sud.
Ou alors, ils réservent les meilleurs trucs pour leur collection "traditionnelle", comme Débâcle de Lize Spit par exemple.

[thyuig]

Je note "Aux animaux de la guerre", tu joues gros là-dessus !

Cette collection connait le succès avec cette ligne éditoriale, quelque part ils sont donc dans le juste.
Reste que c'est pas pour moi... (même si faut que je testes ton Mathieu ! )