Ce prorata ne concerne que la réversion des pensions à verser au titre de la retraite.
Pour bénéficier d'éventuels droits successoraux, il faudrait des dispositions testamentaires prises en faveur de la première épouse qui ne soient pas annulées par celles au profit de la seconde, ce qui, en théorie reste possible.
Mais pour ce qui est des legs consentis (Isabelle et autres bénéficiaires éventuels), l'ensemble de ces legs ne saurait excéder un quart de l'actif successoral, la réserve héréditaire au profit des quatre enfants étant des trois autres quarts selon le Code civil.
La protection des droits patrimoniaux successoraux des enfants fonctionne (a posteriori, donc avec l'aide de la justice) même dans le cas où le défunt s'est remarié sous un régime de communauté universelle assorti d'une clause d'attribution intégrale de la communauté au bénéfice du survivant.
Mais comme tout cela est largement couvert par le secret professionnel (les journalistes n'en savent pas plus que nous), on pourrait disserter pendant des heures que nous perdrions notre temps en de vaines spéculations.