[PREVIEW] Mécanique Céleste - Merwan - Dargaud

[2fois2cinq]

Message précédent :

le deuxième partie est selon moi peu argumentée de sorte que rien n'est véritablement démontré. On coupe les cheveux en quatre, on mélange compliments et vacheries pour équilibrer, on donne son ressenti personnel en s'identifiant au "lecteur" : on essaie de faire passer la subjectivité d'un regard pour de l'objectivité.

la messe est dite... merci de mettre des mots sur ma pensée.

Le medium BD est effectivement une passion que je nourrie depuis des décennies, et toutes les grilles d'analyses sont intéressantes, chacun privilégiant celles avec lesquelles sa sensibilité s'accorde,

tu m'étonnes

[pabelbaba]

Sinon, pour la remarque de 2fois2cinq et les "reproches" de Stéphane :

la première qui me tombe sous l'Iphone

j'ai relu mécanique céleste hier soir... et je trouvais que cette page était justement ma planche préférée... mdr...

bon je crois que y a surtout une histoire de goût et de sensibilité

paix et amour

Le professeur Rolin a toujours quelque chose à dire...

Cette case me fait plutôt penser à du Tim Sale/Stewart.

[pajan]

Sinon, pour la remarque de 2fois2cinq et les "reproches" de Stéphane :

la première qui me tombe sous l'Iphone

j'ai relu mécanique céleste hier soir... et je trouvais que cette page était justement ma planche préférée... mdr...

bon je crois que y a surtout une histoire de goût et de sensibilité

paix et amour

Il n'y a rien de mal a aimé regarder un homme nu sous sa douche, regarde harrison et fan'

[Blackfrag]

J'aime bien moi cette technique de transparence d'aquarelle ou les blancs ne sont justement pas "peins" et ces aplats de noir pour souligner le contraste, y'a un coté estampe japonaise calligraphiée qui n'a rien a voir avec le sujet mais qui esthétiquement rends très bien sur ces drapés . La composition de cette case " douche "séparée en deux me plait aussi

[cicerobuck]

Sinon, pour la remarque de 2fois2cinq et les "reproches" de Stéphane :

la première qui me tombe sous l'Iphone

j'ai relu mécanique céleste hier soir... et je trouvais que cette page était justement ma planche préférée... mdr...

bon je crois que y a surtout une histoire de goût et de sensibilité

paix et amour

Soit, c'est ta préférée. Mais je parlais technique : comment analyses tu la technique employée pour le pantalon vert?

[2fois2cinq]

donc on est d'accord... qu'on retire cette chronique sur le champs et que l'on brûle son auteur sur la place public...
quoi que... je pencherais plutôt sur un "supplice de la roue". Bien fait c'est souvent un joli spectacle !

[Blackfrag]

faut régler ça à la balle au prisonnier !

[pabelbaba]

J'ai retrouvé une trace de drapé "gras" chez Sale/Stewart. C'est moins prononcé, mais c'est la même technique.

[grelots]

Vous m'avez donné envie de l'acheter

[pabelbaba]

Encore ce même genre de drapé, mais sur un pantalon :

[nexus4]

Par contre, le scénario m'a un peu déçu. Je l'ai trouvé légèrement convenu, sans grande originalité. L'histoire est bien menée, on ne s'ennuie pas une seconde, c'est plutôt dynamique, mais j'ai traversé la lecture sans me dire une seule fois: "mince, je ne l'ai pas vu venir".

Je me permets de rebondir en citant ma modeste chronique sur LastMan, qui me semble convenir en tout point, à l'exception du titre. LastMan T1 et 2, tout comme Mécanique Céleste sont clairement du fan service et c'est rudement bien fait.

Il est des récits dont le point fort est de surprendre. Pour Lastman , c’est tout l’inverse. Le trio d’auteurs, toujours potache, prend un malin plaisir à revisiter les classiques et à donner au lecteur ce qu’il attend. La trame est calée d’avance et les passages obligés de tout bon récit de compétition sont respectés à la lettre. Une vraie check-list. Et pourtant, bien que tout soit cousu de fil blanc, c’est grâce à une mise en scène savamment orchestrée que l’on tourne les pages avec avidité. Vous en avez rêvé ? Lastman l’a fait !

Et il y a aussi un bonne grosse dose de déconne qui fait que l'auteur se fait plaisir et nous aussi.

[Blackfrag]

C'est assez courant comme technique, on retrouve ça également très bien par exemple sur la série Grass King.

[pajan]

Par contre, le scénario m'a un peu déçu. Je l'ai trouvé légèrement convenu, sans grande originalité. L'histoire est bien menée, on ne s'ennuie pas une seconde, c'est plutôt dynamique, mais j'ai traversé la lecture sans me dire une seule fois: "mince, je ne l'ai pas vu venir".

Je me permets de rebondir en citant ma modeste chronique sur LastMan, qui me semble convenir en tout point, à l'exception du titre. LastMan T1 et 2, tout comme Mécanique Céleste sont clairement du fan service et c'est rudement bien fait.

Il est des récits dont le point fort est de surprendre. Pour Lastman , c’est tout l’inverse. Le trio d’auteurs, toujours potache, prend un malin plaisir à revisiter les classiques et à donner au lecteur ce qu’il attend. La trame est calée d’avance et les passages obligés de tout bon récit de compétition sont respectés à la lettre. Une vraie check-list. Et pourtant, bien que tout soit cousu de fil blanc, c’est grâce à une mise en scène savamment orchestrée que l’on tourne les pages avec avidité. Vous en avez rêvé ? Lastman l’a fait !

Et il y a aussi un bonne grosse dose de déconne qui fait que l'auteur se fait plaisir et nous aussi.

la meilleur critique qu'il m'ait été donné de lire.

[pajan]

Aster fait beaucoup pensé "graphiquement" à certaines héroïnes de Vivès.





'tain si avec ça on me demande pas d'être chroniqueur sur bdgest

[2fois2cinq]

Je me permets de rebondir en citant ma modeste chronique sur LastMan, qui me semble convenir en tout point, à l'exception du titre. LastMan T1 et 2, tout comme Mécanique Céleste sont clairement du fan service et c'est rudement bien fait.

Il est des récits dont le point fort est de surprendre. Pour Lastman , c’est tout l’inverse. Le trio d’auteurs, toujours potache, prend un malin plaisir à revisiter les classiques et à donner au lecteur ce qu’il attend. La trame est calée d’avance et les passages obligés de tout bon récit de compétition sont respectés à la lettre. Une vraie check-list. Et pourtant, bien que tout soit cousu de fil blanc, c’est grâce à une mise en scène savamment orchestrée que l’on tourne les pages avec avidité. Vous en avez rêvé ? Lastman l’a fait !

Et il y a aussi un bonne grosse dose de déconne qui fait que l'auteur se fait plaisir et nous aussi.

tout à fait ça !


ahhh Grass kings

[2fois2cinq]

Aster fait beaucoup pensé "graphiquement" à certaines héroïnes de Vivès.





'tain si avec ça on me demande pas d'être chroniqueur sur bdgest

Mais oui ! quel oeil !
je vote pour toi !

[cicerobuck]

C'est assez courant comme technique, on retrouve ça également très bien par exemple sur la série Grass King.

Ah bah oui, mais là les techniques sont beaucoup plus raccord dans leur maîtrise. Grass king à justement ce petit côté "improvisé", spontanné, dans les couleurs comme dans le trait, alors que pour Merwan, les couleurs sont au millimètre, contrairement à ses à-plats. Et surtout, on voit bien que dans Grass King, la couleur intervient après, alors que pour Merwan, c'est le plus souvent le contraire.

[2fois2cinq]

Ah bah oui, mais là les techniques sont beaucoup plus raccord dans leur maîtrise. Grass king à justement ce petit côté improvisé, dans les couleurs comme dans le trait, alors que pour Merwan, les couleurs sont au millimètre, contrairement à ses à-plats. Et surtout, on voit bien que dans Grass King, la couleur intervient après, alors que pour Merwan, c'est le plus souvent le contraire.

pas faux...

[2fois2cinq]

Sinon, pour la remarque de 2fois2cinq et les "reproches" de Stéphane :

la première qui me tombe sous l'Iphone

j'ai relu mécanique céleste hier soir... et je trouvais que cette page était justement ma planche préférée... mdr...

bon je crois que y a surtout une histoire de goût et de sensibilité

paix et amour

Soit, c'est ta préférée. Mais je parlais technique : comment analyses tu la technique employée pour le pantalon vert?

ben mon analyse est simple. D'abord le trait noir et ensuite la couleur... et c'est pas vraiment une analyse, c'est comme ça que l''auteur a bossé.

[cicerobuck]

? On voit pourtant bien que c'est le contraire. Et je parlais de la réussite technique ou non de la chose.

[2fois2cinq]

ah oui, j'ai noté une phrase dans la chronique qui résume bien cette façon un peu sournoise de critiquer/chroniquer...

D'abord c'est limite dithyrambique :
"Passé ces considérations stylistiques, force est de reconnaître que l'ambition du projet est essentiellement narrative : dans une forme de décompression absolue, place à de longues séquences d'action chorégraphiées à l'extrême, quasi cinématographiques, certainement iconiques,"
Puis paf dans le gueule :
"mais paradoxalement peu dynamiques, car tout paraît en suspension, figé".


diem un peu plus loi

D'abord un peu gentil :
"Heureusement, alors que l'entreprise se suit sans déplaisir,"
et puis Paf :
" mais sans passion,"

et je reviens sur cela :
" Et là surgissent quelques problèmes dès lors qu'il prend la plume pour asseoir les contours, procédé dont il aurait peut-être pu se passer. "
C'est faux, puisque c'est le contraire... comme je l'ai dit précédemment, d'abord le trait et ensuite la couleur.

Bon voilà...