stephane crety a écrit:j'ai la faiblesse de penser que la bd, via sa diversité, s'adresse déja à tous les gens.des personnes accèdent à la bd via Sacco ou autres..maintenant, il est temps que la bd sorte de son ghetto culturel dans lequel les institutions la maintiennent en France.
JDMorvan a écrit:Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de public pour la BD au contraire.
Car malgré l'augmentation des titres, il y a tous les ans une augmentation des ventes globales...
En effet, c'est plus réparti qu'avant, mais... Il y a du potentiel.
Je pense cependant qu'on a perdu les jeunes générations, car ne nous trompons pas, notre concurrent, ce sont les autres médias (jeux vidéos etc. à pas la BD).
JDMorvan a écrit:Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de public pour la BD au contraire.
Car malgré l'augmentation des titres, il y a tous les ans une augmentation des ventes globales...
En effet, c'est plus réparti qu'avant, mais... Il y a du potentiel.
ptizieux a écrit:Ah ouais ? Lesquelles ? de pistes .... Quelques mangas (très peu en fait) en ma possession et pareil, 'suis prêt à tenter cette voie-là également...
Par contre, pour ce qui est du numérique, bof bof... en tant que promotion, d'acc'... mais le livre, l'objet lui-même, c'est quand même bôôôôô (même si ça prend de la place)... Je n'aimerai pas le voir disparaître au profit d'un écran avec lequel il faut jouer de la molette...
Sylvain Cordurie a écrit:stephane crety a écrit:j'ai la faiblesse de penser que la bd, via sa diversité, s'adresse déja à tous les gens.des personnes accèdent à la bd via Sacco ou autres..maintenant, il est temps que la bd sorte de son ghetto culturel dans lequel les institutions la maintiennent en France.
Vaste programme !
Et faux débat quelque part... Notre ghetto, je connais des éditeurs d'autres secteurs d'activité qui aimeraient bien le partager.
Dans les grandes lignes, la reconnaissance culturelle de la BD passe, et passera toujours, par des canaux connus. Et dans les grandes lignes, elle concerne - pas uniquement mais surtout - des titres dont le sujet et le traitement parlent aux institutions.
Maintenant, a-t-on besoin d'une reconnaissance autre quand on a celle des lecteurs ? Surtout pour de la BD mainstream ? Perso, qu'on nous colle une étiquette d'art populaire, je le vis très bien.
David C a écrit:Et surtout, il devient extrêmement difficile de lancer la moindre nouvelle série car les lecteurs "fidèles" ont déjà leur carnet de bal mensuel complètement plein en raison du nombre de séries de qualité qu'ils suivent.
David C a écrit:Entre les deux, ce qui coince c'est de toute évidence le pouvoir d'achat et sa stagnation ou sa baisse, quand depuis trente ans, le fruit des richesses produites par notre pays ne va plus au travail mais au capital. Avec une accélération récente du phénomène...
Il est là, le problème, il est là, l'ennemi commun.
...
Ben alors ? Normalement, là, on envoyait les trompettes et on chantait tous en coeur...
Sylvain Cordurie a écrit:Dans les grandes lignes, la reconnaissance culturelle de la BD passe, et passera toujours, par des canaux connus. Et dans les grandes lignes, elle concerne - pas uniquement mais surtout - des titres dont le sujet et le traitement parlent aux institutions.
Maintenant, a-t-on besoin d'une reconnaissance autre quand on a celle des lecteurs ? Surtout pour de la BD mainstream ? Perso, qu'on nous colle une étiquette d'art populaire, je le vis très bien.
David C a écrit:JDMorvan a écrit:Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de public pour la BD au contraire.
Car malgré l'augmentation des titres, il y a tous les ans une augmentation des ventes globales...
En effet, c'est plus réparti qu'avant, mais... Il y a du potentiel.
Et surtout, il devient extrêmement difficile de lancer la moindre nouvelle série car les lecteurs "fidèles" ont déjà leur carnet de bal mensuel complètement plein en raison du nombre de séries de qualité qu'ils suivent, dont beaucoup tirent sur la corde et continuent de continuer de ne pas finir en raison des ventes encore bonnes même si moins bonnes auxquelles on préfère s'accrocher. Et on peut les comprendre.
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nexus4 a écrit:Sylvain Cordurie a écrit:Dans les grandes lignes, la reconnaissance culturelle de la BD passe, et passera toujours, par des canaux connus. Et dans les grandes lignes, elle concerne - pas uniquement mais surtout - des titres dont le sujet et le traitement parlent aux institutions.
Maintenant, a-t-on besoin d'une reconnaissance autre quand on a celle des lecteurs ? Surtout pour de la BD mainstream ? Perso, qu'on nous colle une étiquette d'art populaire, je le vis très bien.
Ben disons que le jour où Crety passera au Grand Journal avec le pot de fleur de service qui lui déroule le dossier de presse à la virgule près, il pourra mettre de la truffe dans ses pâtes en rentrant. Toutes les cultures populaires ne sont pas égales devant les médias, surtout pas la BD.
stephane crety a écrit:discussions croisées + neurones en berne
la bd crèvera si elle reste et ne preche que les convaincus. De nouveaux lecteurs sont à conquérir, et c'est sain pour nous "artistiquement"..cela nous force à nous bouger le cul et ne pas rester sur nos acquis.
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