Parce qu'il y a eu deux époques, celle des souples et celle des cartonnés.
Celui qui souhaite découvrir cette série, aussi chère au cœur de ceux qui la connaissent qu'inconnue du plus grand nombre (ce qui ne fait pas des premiers une élite, juste une clique d'Heureux Z'Illuminés par le plus sympa des héros misanthropes
) pourrait tenter de se procurer ce recueil d'histoires courtes (dont la très mythique
Il s'appelait Jérôme) :
S'il n'accroche pas, selon moi, c'est que cette série n'est pas pour lui, et il fera certainement un heureux en revendant son exemplaire.
Pour ma part la série a pris -- graphiquement surtout -- un tour incertain dans les années 80 (*), mais je doute que quiconque puisse ressortir inchangé de la lecture des
Hommes de la boue,
Les clochards de la jungle,
Églantine de ma jeunesse ou
Destination guet-apens.
Moi, outre son caractère infiniment singulier, si j'aime Martin Milan, c'est parce que dans aucune autre série plus ou moins comparable je ne lis ce genre de chose :
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(*) gaffe à ne pas confondre les années de sortie de certaines rééditions et celles des quelques histoires créées dans les années 80 et après.