Brian Addav a écrit:Vivement qu’un jour on ait un parquet dédié à la pédophilie.
kobaia a écrit:Et on ne le dira jamais assez, mais la majorité des agressions sexuelles sur mineurs a lieu dans le cercle familial/amical.
C'est pour ça que l'éducation à la vie affective, relationnelle (et à la sexualité à partir du collège) devrait avoir plus de moyens, déjà pour expliquer ce que c'est aux parents.
toque a écrit:
Alors un parquet dédié ou un programme d'éducation c'est de la fiction.
Le Tapir a écrit:C'est d'un glauque tout ça!
Parlez moi Printemps!
Au lendemain de l’annonce du classement sans suite des plaintes pour « harcèlement moral » et « abus de faiblesse » déposées contre lui, l’ancien leader d’EELV Julien Bayou a tenu une conférence de presse en compagnie de son avocate, Marie Dosé, dans un café du 2e arrondissement de la capitale ce vendredi 21 février.
L’occasion pour l’écologiste, qui a quitté la vie politique et renoncé à se représenter aux législatives anticipées de juin 2024, de reprendre la parole après des mois de silence. « Ce n’est pas de gaîté de cœur que je fais cette conférence de presse », a déclaré l’ancien député de Paris, qui s’estime blanchi des accusations dont il faisait l’objet, en raison notamment du motif pour lequel la justice a décidé de classer l’affaire.
« C’est un classement sans suite non pas, comme dans beaucoup de cas, pour prescription, non pas, comme dans beaucoup de cas, pour infraction insuffisamment caractérisée, mais pour absence d’infraction », a souligné Julien Bayou, qui se dit « triplement innocenté » par la justice et par les procédures internes aux écologistes.
« En 25 ans de barreau, je n’ai jamais vu un classement sans suite motivé pour absence d’infraction », a renchéri son avocate.
« J’ai été silencieux toutes ces années, justement parce que je me disais que porter la contradiction, contredire, c’était nuire à la cause du féminisme », a-t-il également déclaré, avant de cibler celle qui a médiatisé cette affaire. « Contredire Sandrine Rousseau, ce n’est pas nuire au féminisme », a poursuivi Julien Bayou, qui a également fustigé l’attitude de la direction des écologistes à son égard.
« Pourquoi sont-ils infoutus de présenter des excuses après une triple enquête ? Pourquoi cette frilosité, cette lâcheté, cette bassesse ? Comment un parti qui se dit de gouvernement peut-il avoir des gens aussi fébriles à sa tête ? », a étrillé, selon des propos rapportés par Le Parisien, celui qui avait dû quitter le mouvement dont il avait la charge en raison de cette affaire.
« Je n’attends plus rien de ce parti. Marine Tondelier fait une Marine Tondelier. Très réactive sur des tas de sujets, mais quand il y a des difficultés, elle ne répond plus », a-t-il encore grondé, alors que la gêne est palpable dans les rangs écolos, tant ce dossier est sensible et contraint les cadres à ménager le respect d’une décision de justice, les préceptes d’une certaine conception du féminisme et le soupçon de règlements de compte en interne.
Selon L’Opinion, des militants et militantes du parti écolo ont écrit un courrier à Marine Tondelier pour exiger « la réparation de l’injustice » faite à son prédécesseur. Les signataires demandent également à la cheffe du parti de « présenter des excuses » à l’intéressé et d’affirmer « clairement que Julien Bayou est innocent et libre de rejoindre le mouvement s’il le souhaite ». Pas sûr, en revanche, qu’il en ait envie.
Patrick Cohen![]()
Il s’agit d’un député, chef de parti, harcelé par son propre mouvement, sous l’impulsion de ses rivaux, qui auront réussi à le dépouiller de tout ce qu’il avait : son mandat, ses responsabilités, sa réputation, sa vie privée. Je veux de parler de Julien Bayou, ex-n°1 des Ecologistes, trainé dans la boue pendant 2 ans. Bayou vient de voir la plainte déposée par son ex-compagne, classée sans suite par le parquet de Paris, non pas pour « infraction insuffisamment caractérisée » comme c’est toujours le cas, mais pour « absence d’infraction ». Fin de l’histoire. Mais avant de baisser le rideau, il faut voir ce que cette « absence » nous dit d’un trop plein d’infamie, qui a saccagé une vie.
Tout est parti d’un plateau télé.
Où Sandrine Rousseau révèle en septembre 2022 avoir eu connaissance de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ». Stupeur chez les Verts. Bayou démissionne en clamant son innocence. Mais comme son accusatrice, qui ne veut pas porter plainte, ne veut pas non plus témoigner en interne devant n’importe qui, rien ne se passe. La cellule dédiée clôt le dossier. Bayou se dit blanchi. Et les députés écolos le réintègrent dans le groupe parlementaire.
Un an plus tard, mars 2024, l’histoire est relancée par le témoignage médiatique de la jeune femme, cette fois à visage découvert. Et par un dépôt de plainte pour harcèlement moral et abus de faiblesse.
Communiqué du parti : « Les faits sont extrêmement graves ». Bayou se met à nouveau en retrait. La direction le suspend. En lançant cette fois une procédure externe, confiée à un cabinet spécialisé.
Qui enquête sur ce que dit son ex-compagne ?
Non! Qui lance un vaste appel à témoins. Comme le fait la police dans les enquêtes criminelles. Là c’est un questionnaire sur les agissements du suspect, adressé à 12.000 personnes, adhérents actuels ou anciens, invités à signaler à une adresse mail, leurs témoignages ou accusations.
C’est cet appel général à la délation -difficile de trouver un autre terme- selon le principe des filets dérivants, qui conduit Julien Bayou à claquer la porte : il quitte le parti en dénonçant « un acharnement déloyal et scandaleux ». Et demande à Marine Tondelier de stopper les enquêtes contre lui. Mais celle qui lui a succédé n’en fait rien.
Résultat ?
Rien du tout. Extrait du communiqué d’octobre dernier : « Les faits rapportés reposent sur des déclarations auxquelles Julien Bayou a été en mesure d’apporter des éléments de contradiction documentés ». Et aujourd’hui donc, la justice considère comme vide le dossier de plainte qui a entrainé un audit externe tout aussi vide, après l’échec d’une enquête interne restée stérile.
Alors on pourrait se dire que la justice est passée, et même repassée, sous toutes ses formes. Que le suspect est plus blanc que blanc, transparent comme disait Coluche. Et pas au bénéfice du doute ou de la prescription. Mais au prix de quels dégât personnel et de quel opprobre ? « 15 ans d’engagement jetés à la poubelle » dit Julien Bayou au magazine Le Point. Son avocate Marie Dosé rechigne à crier victoire : « Je n’ai pas pu arrêter la machine (…) L'arme du droit ne suffit plus à réhabiliter l'honneur d'un homme injustement mis en cause »
Que répond la direction des Ecologistes ?
Elle souligne que Bayou n’a jamais été sanctionné. Qu’il n’a subi que des mesures conservatoires. Que c’est lui qui a choisi de partir. Mais pour autant, pas d’excuse ou de regret affiché. La porte-parole du parti me disait hier soir : si Bayou le souhaite, il peut redemander à adhérer…
Brian Addav a écrit:toque a écrit:
Alors un parquet dédié ou un programme d'éducation c'est de la fiction.
je sais que c'est de la fiction.
Doit pas y avoir 25 gusses qui sont spécialisés dans la pédophilie dans la police française (cad à plein temps).
Et perso, je ne suis pas optimiste comme certains. Quand je vois ce qui a été sorti dans le sport, le foot notamment, et que rien, absolument rien n'en a résulté...
Là, faut pas se tromper. Ce qui sort, c'est des vieilles affaires. Des gens qui adulte osent porter plainte.
Le jour où une affaire "en cours" sortira réellement dans les médias, là on pourra dire que les choses avancent.
Mais bon, Morandini.
En mai 2022, il est inculpé d’agressions sexuelles entre mars 2005 et avril 2013 contre trois hommes au Royaume-Uni50. En octobre de la même année, l’acteur Anthony Rapp, qui l'accusait de lui avoir fait subir des attouchements à caractère sexuel lorsqu’il était adolescent, est débouté par un tribunal civil de New York. Rapp réclamait à Kevin Spacey 40 millions de dollars de dommages et intérêts.
Kevin Spacey est déclaré non coupable d'agressions sexuelles par le tribunal de Londres en juillet 2023
Olivier_D a écrit:En mai 2022, il est inculpé d’agressions sexuelles entre mars 2005 et avril 2013 contre trois hommes au Royaume-Uni50. En octobre de la même année, l’acteur Anthony Rapp, qui l'accusait de lui avoir fait subir des attouchements à caractère sexuel lorsqu’il était adolescent, est débouté par un tribunal civil de New York. Rapp réclamait à Kevin Spacey 40 millions de dollars de dommages et intérêts.
Kevin Spacey est déclaré non coupable d'agressions sexuelles par le tribunal de Londres en juillet 2023
Les décisions de justice, c'est important.
Pareil pour Julien Bayou.
Le tribunal médiatique, c'est la porte ouverte à tous les débordements.
Olivier_D a écrit:Kevin Spacey n'a jamais été condamné.
Et Julien Bayou est blanchi.
Sans doute sur ce forum a-t-on des membres qui lisent la culpabilité bien mieux qu'un tribunal.
nexus4 a écrit:Le Tapir a écrit:C'est d'un glauque tout ça!
Parlez moi Printemps!
Alors Printemps tout en restant dans le thème du Macronistan, j'ai un joli petit parterre de narcisses dans le jardin. La bonne surprise vu que je suis arrivé fin septembre.![]()
toque a écrit:Vas-y à fond alors !
DSK, Depardieu, PPDA, matzneff n'ont jamais été condamné non plus.
Je le redis, les cas de Spacey et Bayou n'ont rien de commun. Et faire la comparaison est très insultant pour Bayou.
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