marone222 a écrit:euh... si vous le dites a écrit:
A partir du moment où Macron refuse de céder quoique ce soit sur ses réformes essentielles dont évidemment la réforme des pensions, il n'y a pas de jusqu'au boutisme de la gauche qui tienne.
.
Je ne sais pas d'où sort cette information, mais c'est un peu facile de dire que Cazeneuve ou Barnier c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Cazeneuve a bien dit qu'il assouplirait la réforme des retraites. Et tout ne tourne pas autour de cette réforme. Pour rappel, les principales préoccupations des français, c'est le pouvoir d'achat, la sécurité et la santé.
Bref, la gauche a manqué une occasion et se retrouve dans l'opposition parlementaire au gouvernement Barnier
J'ai pas dit que Cazeneuve et Barnier, c'était pareil.
A part ça, tu as ta lecture des évènements. C'est une lecture parmi d'autres.
Moi, je pense que dès le départ, Macron n'avait pas la moindre intention de chercher à gouverner avec des forces de gauche, quelles qu'elles soient.
Son plan initial, c'était sans doute de mouiller le RN avec un Bardella premier ministre mais ça s'est planté sans qu'il l'ait vu venir. Dès lors, il s'agissait de sauver les meubles et, après une multitude d'évènements digne du plus mauvais des théâtres, Macron a suivi la pente de son inclination naturelle vers la droite en acceptant de se foutre à poil devant le RN.
Alors oui, dans l'absolu, Cazeneuve, c'est moins pire que Barnier mais Cazeneuve, c'est au mieux le centre droit. Si le mec était à gauche, ça se saurait.
De toute façon, tout était foireux dès le départ, avec cette dissolution aventureuse qui au final ne va profiter une fois de plus qu'au RN.
La gauche et ses électeurs ont joué le jeu du front républicain. Parce que c'est dans leur ADN.
Les autres, macronistes en tête, ne l'ont fait que par opportunisme politique. Et c'est à nouveau par opportunisme politique que Macron s'agenouille devant le RN. C'est à mon sens une faute politique gravissime. L'histoire les jugera.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"