marone222 a écrit:Je pars du principe que la gauche c'est le NFP et ses 30% des électeurs (y compris les 14% qui ont voté Gluksmann)
Oui je suis d'accord avec toi.
Mais il reste que Glucksmann ce n'est pas le PS.
marone222 a écrit:et que cela comprend donc les 2 visions de l'immigration que j'ai évoquées plus haut
Tes 2 visions étaient caricaturales et fausses, aucune des deux n'étant une vision de gauche.
Tu as présenté une vision de droite républicaine et une vision d'anarchiste
Tu dois pas être fort aux fléchettes
La vision de gauche c'est voir l'immigration comme une chance (et non juste une ressource RH -la droite ou un danger - l'extrême-droite), c'est garantir l’accueil digne et le respect des droits de tous (qui comprend de débouter des demandes jugées non recevables), c'est la régularisation des gens qui travaillent et des regroupements familiaux (c'est à dire accepter sans conditions les personnes qui sont déjà là ou qui ont des raisons incontestables de vouloir être là), c'est de ne pas criminaliser par essence le migrant etc.
Pouffy a écrit:ubr84 a écrit:Voir l'immigration comme le marché de l'emploi ça parle aux cadres du privé mais quand même c'est une drôle de vision du monde
C'est une chance en soi, pas besoin de faire le tri.
Il faut se rendre du niveau de résilience, de courage, de force, de tout ce que vous voulez pour ne serait-ce qu'arriver en France.
Vouloir choisir c'est cynique.
Le problème, et comme tu le dis, c'est que tu n'as pas trop le choix... le débat c'est plus que chaque pays doit prendre ça part ni plus, ni moins et c'est là où ça se frite.
Les parts se répartissent assez naturellement en réalité il me semble.
On instrumentalise beaucoup ce débat inter-pays via la fermeture des frontières entre nous.
Globalement beaucoup de migrants vont "naturellement" vers tel ou tel pays (les turcs vers l'allemagne, les anglophones vers l'angleterre, les africains de l'ouest vers la France etc.) guidés par l'Histoire et les populations déjà présentes.
En réalité les Anglais se crispent autour de la frontière interne à l'UE, les italiens râlent parce qu'ils sont le pays d'entrée, les Français parce qu'ils sont racistes, mais la réalité est que les migrants se répartissent tous seuls.