Philemon a écrit:...
Mais si, c'est facile !
Quand il a fallu déverser des milliards et des milliards (quoi qu'il en coute), on les a trouvé sans problème.
J'ai volontairement pris Culture et Industrie dans mon exemple:
- Culture: ça ferait un gros trou dans leur budget global. Mais s'il fallait prioriser entre l'éducation de nos enfants et le soutien au cinéma et au théatre, je n'hésiterais pas une seconde.
- Industrie: il y a des aides dans tous les sens, ça ne dérangerait pas mon côté libéral d'en supprimer une partie. Et ça n'aurait pas d'impact, vu le nombre de milliards engloutis, arrêtons de se la raconter...
Pour la culture, je m'inscris en faux avec ton argument. La culture, c'est indispensable pour la société, l'identité et l'éducation. Si on ratiboise le domaine, on laisse la porte grande ouverte pour le nivellement par le bas et les productions made in ailleurs.
Pour le reste, l'industrie, oui, on peut fermer les robinets, mais attention à la casse (sociale et autres). La mondialisation est une réalité et les subventions font partie du jeu (qu'on aime ou pas). Vaut mieux cibler et mettre en place des suivis solides et blinder les contrats.
Attention aussi à ne pas tout rapporter au quoi qu'il en coûte, ce n'est pas la normalité, c'était un évènement imprévisible (ou presque) global inédit et qui ne se reproduira pas à l'identique dans le futur (il y aura d'autres pandémies cependant). Et puis, on n'a pas finit de le payer ce quoi qu'il en coûte. Ici, la dernière tranche de prêt/subvention covid pour les PME/TPE est à rembourser à la fin janvier. Les gérants de faillite vont être occupés en février, ça va saigner.