ubr84 a écrit:marone222 a écrit:RosbOOm a écrit:Et aux particuliers.
D'ailleurs cela reste un choix comptable, on sait que les remboursements représentent environ 30% des recettes fiscales brutes en 2023
= l'Etat prélève 10 et rembourse 3
On pourrait très bien choisir de faire apparaitre les recettes fiscales nettes dans les revenus et rien dans les dépenses.
= l'Etat prélève 7
Eaxctement, la présentation du Monde est biaisée (le crobard sort de l'imagination du journaliste, à partir des chiffres du PLF).
La charge de la dette est bien le 3e poste de dépenses de l'ETat, après l'education et la défense. Les 2 premiers postes peuvent être réduits à la marge (et encore difficilement sans casse), le 3e ne peut être réduit, sauf à long-terme en réduisant la dépense publique.
Parler de dépenses sans mettre en face les recettes n'a aucun sens, non ?
Le 3 de l'exemple a bien un but et un sens politique, c'est de l'argent que l'Etat décide de ne pas prendre en recettes.
Les recettes volontairement évitées par l'Etat sont intellectuellement assez facilement assimilables à des dépenses, je ne vois pas ce qu'il y a de biaisé là dedans
![Maboule [:my name snake:2]](./images/smilies/mynamesnake.gif)
Il faut vraiment tout expliquer...
Le journaliste du Monde fait apparaitre une dépense fiscale sans mettre en face la recette qui va avec (recettes fiscales)
Les postes Education, Defense et Intérets de la dette sont des dépenses pures, sans recettes en face.
Donc ce n'est pas homogène, on mélange des choux et des carottes...
Qui plus est, le soi-disant le premier poste de dépense est ajustable facilement à la baisse en jouant sur les niches fiscales, la croissance (quand elle est là),...
Quant aux autres postes de dépense, les vrais, ils sont incompressibles (personnel de l'éducation nationale et de la defense, programmes décennaux de l'armée et surtout la charge d'intérêt qui croit incommensurablement année après année .
Après, tu interprètes comme tu veux...
