toque a écrit:C'est un discours un peu effrayant que tu tiens là..
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un discours effrayant mais une sorte de rééquilibrage.
Les salaires peinent à augmenter (concurrence, mondialisation obligent qui conduisent directement ou indirectement à cette situation). Si les dépenses contraintes augmentent (loyer, énergie,..) auxquelles on rajoute de l'inflation non compensée par une hausse de revenu, l'assiette budgétaire diminune et on est en plein dans la logique des vases communiquants.
Dans cette réflexion, j'aimerais encore ajouter que la part dédiées aux loisirs, à la communication, aux dépenses non essentielles, liée à une économie d'opulence que beaucoup ont connu, a progressé.
Mais comme ont le sait dans l'économie, tout est lié et l'on ne peut pas simplement écrire, acheter plus de viande française au détirment de smartphone; dans 2 ans, c'est la révolte des commerçants urbains qui vont lutter pour leur emploi.
Toute action gouvernementale (ou n'importe quel gouvernement en place) sera un coup d'épée dans l'eau tant que les consommateurs ne décident pas d'accorder une part un peu plus importante à ce secteur.
Loin de là l'idée de vouloir écrire qu'il faudra se priver de biens ou de services non essentiels. Mais si les salaires augmentent moins rapidement que tout le reste, vouloir une transition alimentaires écologiques en préservant notre agriculture ne va pas se faire gratuitement. Ne souhaitant pas faire des "réflexions de boomer", libre à chacun de faire ce qu'il lui semblera le mieux.