kiboko a écrit:Aldaran a écrit:Bon...
Je rentre peu raide ce soir, j'ai pas eu le courage de lire l'Intégralité des pages qui précèdent.
Mais j'ai noté un truc important et je voulais réagir à ça, en espérant que Marone n'y verra pas une tentive de renouer le dialogue avec lui. Sur ce dernier point, selon moi, c'est
no way.
marone222 a écrit:besoin de prendre l'avion
Sauf erreur de ma part, personne n'a
besoin de prendre l'avion.
Ceux qui ont
besoin qu'on prenne l'avion, ce sont les compagnies d'aviation, les agences de voyage et les états qui misent tout sur le tourisme. J'en oublie certainement, chuis pas en mode réflexion à cette heure...
Bon j'interviens pas souvent, mais là quand même
Evidemment que certains ont besoin de prendre l'avion, pour des raisons professionnelles. Je fais une douzaine d'A/R par an, j'aimerais bien m'en passer mais je ne peux pas. On vit dans un monde globalisé, beaucoup d'équipes et de projets sont internationaux. Et ne me parlez pas de faire des visios à la place, j'en fais déjà 30h par semaine des visios.
Des fois il faut bien se déplacer, c'est comme ça.
Facile d'être vertueux quand on a un boulot franco-français.
Mea culpa, j'avais en effet occulté l'aspect professionnel et fait une fixette sur tous ces gens que j'entends dans les bars et qui se disent écolos mais multiplient leurs voyages de loisirs.
Si je pense que les visios pourraient palier les déplacements, certains boulots nécessitent quand même de se déplacer. Le journalisme, pour ne citer que lui.
Mais quel est le rapport avec le travail franco-français ?
De mon côté, je vis dans un secteur compris dans un périmètre de 2km de rayon et ne quitte pour ainsi dire jamais ma grotte sauf quand j'entends l'appel de la bière le soir au fond des bois. J'y travaille, dans ma grotte. Et mon boulot me met quotidiennement en relation avec des tas de personnes qui vivent à d'autres endroits de la planète. Je reçois des traductions effectuées ailleurs qu'en France pour, parfois, des publications ailleurs qu'en France. C'est nouveau pour moi et ça m'a fait prendre conscience que, non, tout le monde n'aime pas travailler quand il fait nuit comme j'aime le faire. Il ne fait simplement pas nuit chez tout le monde au même moment. (En espérant que ça ne fera pas grincer les dents des platistes...)