kiboko a écrit:Aldaran a écrit:Bon...
Je rentre peu raide ce soir, j'ai pas eu le courage de lire l'Intégralité des pages qui précèdent.
Mais j'ai noté un truc important et je voulais réagir à ça, en espérant que Marone n'y verra pas une tentive de renouer le dialogue avec lui. Sur ce dernier point, selon moi, c'est
no way.
marone222 a écrit:besoin de prendre l'avion

Sauf erreur de ma part, personne n'a
besoin de prendre l'avion.
Ceux qui ont
besoin qu'on prenne l'avion, ce sont les compagnies d'aviation, les agences de voyage et les états qui misent tout sur le tourisme. J'en oublie certainement, chuis pas en mode réflexion à cette heure...
Bon j'interviens pas souvent, mais là quand même
Evidemment que certains ont besoin de prendre l'avion, pour des raisons professionnelles. Je fais une douzaine d'A/R par an, j'aimerais bien m'en passer mais je ne peux pas. On vit dans un monde globalisé, beaucoup d'équipes et de projets sont internationaux. Et ne me parlez pas de faire des visios à la place, j'en fais déjà 30h par semaine des visios.
Des fois il faut bien se déplacer, c'est comme ça.
Facile d'être vertueux quand on a un boulot franco-français.
Moi, ce que je dis, c'est que chacun (particuliers, entreprises, organisations,...) doit réfléchir à l'utilisation qu'il fait de moyens de transports polluants et essayer dans la mesure du possible de les minimiser.
Il est évident que certains usages de l'avion sont inévitables et peuvent être très difficilement remplacés par autre chose (mode de déplacement plus vertueux, visio-conférences, visites familiales,...).
Mais, par exemple : voyage de fin de rhétos (terminale) de ma fille il y a quelques mois. Ils ont décidé de partir en avion à Malte. Personne n'a soulevé d'objections, ni parmi les jeunes ni parmi le staff de l'école. Ca fait 150 personnes qui prennent l'avion. Dans le contexte actuel, on aurait pu envisager que l'école impose à ses élèves d'éviter l'avion et de choisir une destination qui puisse être atteinte par un autre moyen de transport.
Au-delà de ce volontarisme (nécessaire mais insuffisant), il y a aussi des choix de société qui doivent être débattus et des décisions systémiques qui doivent être prises en matière de politique climatique.
De plus, je pense qu'il faut bien se rendre compte que beaucoup de choses que nous refusons de faire aujoud'hui volontairement risquent bien de nous être imposées dans un futur plus ou moins proche, pas par des interdictions gouvernementales ou autres mais juste parce que ce ne sera plus possible.
La seule parcelle d'optimisme qui me reste réside dans le fait que ce que nous faisons maintenant contribuera à aider à amortir les chocs à venir. Pas à les éviter, ça c'est déjà acté.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"