corbulon a écrit:Alors en Allemagne, vu que vous aimez les comparaisons, l’AFD a essayé 18 fois d’avoir une vice-présidence au Bundestag lors de la législature 2017-2021, 18 échecs.
han_solo a écrit:corbulon a écrit:Alors en Allemagne, vu que vous aimez les comparaisons, l’AFD a essayé 18 fois d’avoir une vice-présidence au Bundestag lors de la législature 2017-2021, 18 échecs.
Oui.
Assez etrange que Renaissance ait donné comme consigne (cachée) d'apporter des voix aux élus RN pour 2 des 6 vices présidents ...
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent esperer y gagner ?!
nexus4 a écrit:Si le grand Charles, extrême-gauchisss bien connu, a doté la Commission des Finances du pouvoir de faire du contrôle fiscal, est-ce que par hasard ce ne serait pas pour qu'elle puisse faire du contrôle fiscal ? Je sais, ca parait fou fou comme hypothèse.
Mirdhynn a écrit:Inflation alimentaire (Chiffres de Mai, aujourd'hui c'est pire, on est en moyenne à 5,8% d'inflation)
Fruits frais −1,4
Spiritueux et liqueurs −0,2
Légumes frais, hors tubercules 0,2
LeJoker a écrit:C'est quand même choquant qu'un parti qui a autant de députés que le RN et se trouve systématiquement au second tour des présidentielles depuis 20 ans (?) se permette d'avoir un rôle de premier plan dans les institutions .
Les gens ont fini par croire qu'ils vivaient en démocratie représentative. C'est effrayant.
corbulon a écrit:LeJoker a écrit:C'est quand même choquant qu'un parti qui a autant de députés que le RN et se trouve systématiquement au second tour des présidentielles depuis 20 ans (?) se permette d'avoir un rôle de premier plan dans les institutions .
Les gens ont fini par croire qu'ils vivaient en démocratie représentative. C'est effrayant.
Dans une vraie démocratie représentative, il est impossible qu’un parti qui rallie seulement 26 % des suffrages exprimés ait de bonnes chances d’obtenir la majorité absolue (ou qu’il l’obtienne 5 ans plus tôt avec 28%). De rien.
han_solo a écrit:Assez etrange que Renaissance ait donné comme consigne (cachée) d'apporter des voix aux élus RN pour 2 des 6 vices présidents ...
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent esperer y gagner ?!
marone222 a écrit:corbulon a écrit:ptifrise a écrit:corbulon a écrit:Factuellement c’est le président le plus mal élu depuis plus de 50 ans. Et la première réforme qu’il veut faire celle des retraites est rejetée par 80% de la population française. En Suisse c’est juste impensable qu’une si faible minorité arrive à ses fins de manière si autoritaire (le 49,3 a déjà été évoqué). Dans ce cas de figure, l’exécutif et le législatif se ramassent un référendum et le perdent. Mais bon chez nous la république monarchique c’est un truc du XIXème siècle.
La participation aux votations fédérales en Suisse est quand même la plupart du temps inférieure à 50%
Et ? L’important c’est que la possibilité existe. C’est suffisamment dissuasif pour obliger les membres du législatif et les partis à chercher un compromis qui satisfasse le plus grand nombre. Et c’est d’ailleurs peut-être aussi pour ça que la participation n’est pas toujours conséquente.
Ca m'agace de lire ceci...Comme si ce vernis démocratique faisait de la Suisse un pays idéal.
Encore une fois, la Suisse , c'est le pays de la préférence nationale (pilier de la politique du RN rappelons-le). Les étrangers ont très peu de droits (alors oui, il y a 2 cantons où ils peuvent participer à des élections locales, super...), n'ont pas le droit d' acheter de logement (à moins de s'appeler Alain Delon ou équivalent) . Les enfants mineurs Suisses (nés de mère étrangère non mariée) sont expulsés,...Aucune statistique sur les violences policières, pas d'équivalent de l'IGPN, etc..
La loi sur secret bancaire suisse empêche les medias de parler de toute affaire impliquant une banque. Or sachant que le ystème bancaire est le poumon financier et économique du pays, autant dire que les medias ne parlent plus que des chiens écrasés...mais en toute liberté rappelons-le !
Enfin bref, duplicité et hypocrisie, c'est ça la Suisse...certains devraient balayer devant leur porte avant de nous donner des leçons...
nexus4 a écrit:Ben non, pas scorbut]
toque a écrit:han_solo a écrit:Assez etrange que Renaissance ait donné comme consigne (cachée) d'apporter des voix aux élus RN pour 2 des 6 vices présidents ...
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent esperer y gagner ?!
Le RN a retiré sa candidature au perchoir.
J'imagine que le RN s'abstiendra pour le vote de confiance.
NARCISSE a écrit:Donc Eric Coquerel a gagné la présidence de la commission des finances... Un mec qui a autant de compétences en finances que moi en plomberie.
vince92 a écrit:
Je suis français, j'habite en Suisse et j'ai acheté mon logement...(et je ne suis pas Alain Delon )
marone222 a écrit:vince92 a écrit:
Je suis français, j'habite en Suisse et j'ai acheté mon logement...(et je ne suis pas Alain Delon )
Si tu es résident suisse et de nationalité UE, aucun pb en effet.
En revanche, si tu n'es pas résident et/ou tu n'as pas de nationalité UE, c'est très très compliqué...
toque a écrit:han_solo a écrit:Assez etrange que Renaissance ait donné comme consigne (cachée) d'apporter des voix aux élus RN pour 2 des 6 vices présidents ...
Je ne vois pas ce qu'ils peuvent esperer y gagner ?!
Le RN a retiré sa candidature au perchoir.
J'imagine que le RN s'abstiendra pour le vote de confiance.
De petits arrangement entre nouveaux amis.
Frannck a écrit:Il y a urgence.
Le gouvernement a en fait validé un recul massif du niveau de vie des fonctionnaires. En prenant en compte le seul pouvoir d’achat du point d’indice, c’est la baisse de la rémunération des agents qui sera un record jamais atteint.
(...)
Concernant les loyers, le choix du gouvernement n’est satisfaisant à aucun égard. La hausse consentie des loyers de 3,5 % revient à faire porter aux locataires, en grande majorité salariés, une partie importante de la charge de l’inflation au bénéfice des propriétaires. C’est donc un transfert volontaire du coût de l’inflation, du travail vers la rente.
(...)
[en réalité sur les retraites] une perte sèche de 1,88 point de pouvoir d’achat. Là encore, on est au-dessus de la moyenne des pertes attendues par l’Insee pour l’ensemble des Français. La même remarque est valable sur les autres prestations sociales, qui avaient bénéficié d’une meilleure revalorisation en janvier (1,8 %). Dans ce cas, la hausse moyenne serait de 3,84 %, soit 1,66 point de perte de pouvoir d’achat moyen.
(...)
Et ce n’est pas un détail. Depuis quelques jours, l’exécutif ressort les bonnes vieilles ficelles du chantage à la dette.(...) Tout cela ressemble à une mise en scène pour préparer l’opinion à un tour de vis budgétaire. Dès lors, ce « paquet pouvoir d’achat », déjà largement insuffisant, pourrait bien être le dernier.
Il faut alors en conclure que la politique menée est bien une politique d’inspiration néoclassique : le gouvernement entend briser la demande par un tour de vis budgétaire, un refus de tout retour à l’indexation salariale et une sous-indexation générale des prestations sociales. Le but, non avoué, est de faire baisser l’inflation par un ralentissement économique. Lequel permettra, d’ailleurs, de justifier les réformes et « efforts » futurs.
Il n’y a là aucun complot : c’est l’application simple, voire simpliste, des théories dominantes et de la fameuse courbe de Phillips : pour casser l’inflation, il s’agit de réduire l’excès de demande, et revenir à un taux de chômage d’équilibre, qui ne peut être abaissé que par des réformes structurelles. D’ailleurs, Larry Summers, l’économiste néokeynésien de référence aux États-Unis, a, le 27 juin, demandé explicitement une hausse du chômage pour faire baisser l’inflation.
Comme toujours, priorité est donc donnée au capital sur le travail.
La seule réponse censée serait en fait la réindexation immédiate sur l’inflation des salaires et des prestations sociales. En arrimant les salaires à la hausse des prix, on assurerait une croissance plus dynamique, et on garantirait les niveaux de vie.
En parallèle, l’inflation permettrait à la fois de faire reculer mécaniquement le ratio dette publique vis-à-vis du PIB (puisque la dette est calculée en euros de la date d’émission, et le PIB en euros actuels) et, via des recettes de TVA en hausse, de renforcer les finances publiques. Ces hausses pourraient couvrir le modeste renchérissement pour le pays de la charge de la dette, qui a été contractée à des taux très bas.
La meilleure politique de réduction de la dette repose donc aujourd’hui sur la relance, et sur l’acceptation d’un régime plus inflationniste – même si cette vision présente des limites dans le capitalisme actuel. Au contraire, les effets de manche de la communication gouvernementale cachent des choix économiques dangereux, qui risquent de rajouter une politique récessive à un contexte déjà dégradé.
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