yannzeman a écrit:Et je n'interdis pas aux autres d'aimer des choses plus confidentielles (je dois aussi en aimer, faudrait regarder), mais les projets comercialement rentables permettent aux auteurs d'en vivre. C'est à cela que je pensais, avant tout.
Comme dit par quelqu'un, la diversité est plus favorable aux lecteurs qu'aux auteurs.
Tu veux bien arrêter l'hypocrisie 5 minutes ?
Tu as débarqué ici en expliquant que les méchants éditeurs publiaient trop et te forçaient à pirater pour pouvoir tout lire.
Et tu veux nous expliquer que tu es soucieux du sort de ceux que tu voles...
Que tu lises ce qui te plaît d'abord, comme chacun, c'est parfaitement légitime, mais ne cherche pas à cacher ta "logique" qui se résume à "si ça se veut peu (et ne me plaît pas) ça ne devrait pas être édité" derrière une certaine morale et ta grande préoccupation pour le sort des auteurs...
Tu as tes goûts, très bien. Ils se résument à un coup c'est trop cher, c'est pas une série, les héros sont trop sombres (de couleurs ou de caractères), que ça tape trop sur les nazis, les fachos, les racistes ou l'église, un autre coup les personnages principaux sont des filles, les auteurs trop jeunes et le format trop manga etc... ben oui et alors ? Est-ce vraiment un souci si tu n'aimes pas Maus, Persepolis ou La guerre d'Alan et Blast et ne lira pas La Bombe, Pilules Bleues ou les albums de Brüno ?
Est-ce vraiment grave que d'autres les lisent et les aiment ?
Est-ce si important que tes goûts ne le soient pas ?
Et puis arrête avec la surproduction, personne ne la nie.
En profiter pour toujours ramener le choix de ce qui doit être vendu à une rentabilité c'est aussi idiot que classer un livre à sa couverture, un film a son casting ou une bd au temps passé à tourner les pages.
Tu en parles dans tous les sujets, tout le temps, dès que tu peux...
Le répéter autant n'en fait pas l'idée de l'année. Ni un critère objectif ou pertinent.
De la même manière que tu réclames le droit à aller à contre-courant de beaucoup ici au point de nous le répéter souvent, on a le droit de vouloir être curieux, d'avoir des goûts qui évoluent, de savoir que le public est varié et que tout le monde n'a pas pour but de faire les mêmes titres tous les ans, jusqu'à plus soif.
La BD est multiple, la manière d'en lire et d'en faire aussi.