chris24 a écrit:Karzak a écrit:chris24 a écrit:
Quant aux ventes, même si on n'en récupère qu'une centaine, c'est toujours mieux que 0. Je ne comprends pas l'attitude de cracher dans la soupe quand on a faim, c'est toujours ça de pris pour moi même si ça ne te paye qu'un caddie de courses...
Moi je ne comprends pas qu'on puisse ne pas comprendre que des librairies placent la santé de leur personnel avant quelques euros de CA dans une période qui, quoi qu'il arrive, sera noire.
Mais est-ce que j'ai dit qu'il fallait faire bosser le personnel ? Non.
Il est évident que le libraire étant le maître de sa librairie et que comme son personnel est au chômage, il assure lui-même les envois.
Pour une petite librairie comme la mienne (avec un seul employé, actuellement en chomage partiel), je peux gérer seul le volume de commande pour le click & collect mais ne le pourrais pas pour de l'expédition avec tout ce que cela demande de manipulation (protection des ouvrages, mise en carton, édition des bons et le temps d'attente fort looooooooooong à la poste).
Pour des librairies plus importantes, le patron seul ne pourrait faire face à la demande. J'ai le cas de pas mal de confrères généralistes qui se sont trouvés très vite débordé et ont dû mettre le hola sur les expéditions et favorisé le click & collect quand le gouvernement a enfin clarifier la chose.
Et ce sont nos commerces, nous sommes des professionnels et sommes en contact entre nous via les groupements, associations et syndicat (pour les franchisés, je ne sais pas
(c'est une vanne, hein, Yannzeman,
)). Nous communiquons beaucoup entre nous et avec nos éditeurs, diffuseurs et distributeurs. Nous réfléchissons tous et ensemble aux solutions qui permettront un minimum de dégâts. Nous ne négligeons aucune possibilité.