C'est une discussion très intéressante que vous avez entre (si j'ai bien compris) cyguphiles et arpagonopathes.
cygu a écrit:le principe cygucolor est simple en fait
le bel encadrement attire l'oeil, la personne s'approche tel une abeille par une jolie fleur et ensuite regarde l'original avec plaisir. se delecte du nectar de la fleur.
ici le spectateur se delecte de ses beaux..... yeux
L'encadrement doit-il s'imposer en préambule de l'oeuvre ? C'est une question de mise en rapport qui donne un rôle de créateur à l'encadreur, dans sa capacité à tirer la quintessence de l'original. En m'appuyant sur la photo de l'original de Jung, il y a, à titre personnel, une certaine surenchère avec 5 niveaux de lecture avant d'arriver à l'oeuvre (j'inclue volontairement le mur vert dans cette réflexion, n'étant lui-même pas neutre) qui donne un peu trop d'importance au support. Pour autant, vous avez un(e) très bel(le) original(e) en votre possession.
cygu a écrit:dans l'arpagonopathie le spectateur va direct a l'essentiel : l'original brut sans fioritures
dirais-je sans preliminaires ?? oui je le dis
c bon mais sans approche subtile.
J'ai pu voir les oeuvres concernées, cela peut effectivement paraître austère à certains, mais de quoi parlons-nous ? D'oeuvres noires et blancs, dont la lecture concerne notamment la pertinence de l'encrage. L'original n'est pas brut, puisque le cadre noir participe à l'exposition, mais est uniquement sans fioritures.
Il y a certainement un chemin entre vos deux écoles, qui réponde au besoin d'inscrire l'oeuvre dans des contextes :
- décoratif : intégration de l'ensemble dans un espace, lequel n'est peut-être pas assez pris en compte
- contemplatif : aisance de la vision et agrément de l'admiration
- artistique : beauté de l'ensemble oeuvre + encadrement