egoes a écrit:jolan a écrit:Je ne pige pas le terme de propagande
La sexualité n'est pas un choix, pas plus l'homosexualité que l'hétérosexualité.
Fin des années 90 j'ai suivi un cours de langue avec, dans ma classe, une russe, qui prétendait mordicus que l'homosexualité était...
une mode (
) et que ça ne durerait pas...
Faut arrêter de critiquer yannzemann. Pour un type qui vit au moyen âge, il a parfois des côtés assez modernes, en fait.
Je peux comprendre le pourquoi on peut en arriver aux mots "propagande" ou "mode".
Cette mise en avant (assez glamour) des stars gay assez affluents
(la communauté gay est généralement sensiblement plus riche que les hétéros - même si les lesbiennes sont en général bien plus pauvres que la moyenne) peut être vécue par des conservateurs très coincés comme une pub/propagande pour les jeunes pour qui le choix bi ou gay (M ou F) serait une
tentation.
Car oui, il y a frange des jeunes (et moins jeunes) qui sont volontairement
à voile et à vapeur. Ceci dit, ces conservateurs coincés soi-disant bien-pensants) ne s'imaginent pas l'enfer de ceux qui n'ont pas
choisi leur homo/bisexualité, mais la
subissent plutôt, avant de faire leur coming-out.
euh... si vous le dites a écrit:L'homosexualité est une réalité.
C'était réel en 1970, c'est réel aujourd'hui et ça continuera à être réel dans le futur, quoi que vous y fassiez.
Je dirais même que cela (homosexualité) faisait vendre et fantasmer pas mal de jeunes à l'époque (70's), surtout si cela rendait
rich and famous. En pop, l'androgynie volontairement ambiguë de Bowie et Bolan (T Rex) ainsi que les Elton John et Freddie Mercury
(c'est pas pour rien que le groupe s'appelait "Queen" (reines du placard) - les bourrins hétéros de mon lycée et unif disaient d'ailleurs "Queer" - qui n'avait pas encore vraiment la définition d'ajd >> queer voulait d'abord dire étrange ou peculiar/particulier) rendait certains mecs à crier en concert comme le faisait les filles envers les Beatles 10 ans plus tôt. Il y a d'ailleurs une scène assez glauque dans le film
Velvet Goldmine (Todd Haynes, si je me souviens bien) qui nous raconte de façon à peine voilée la gloire de Bowie et le glam rock, où un jeune se branle sur la pochette où le faux-Bowie est habillé en robe (en fait l'album Man Who Sold The World). Cette scène est indéniablement un vécu et non de la fiction.
Sans compter que les succès de films comme les 3 Cage Aux Folles & co ou le film "culte" Mort à Venise ont aussi "capitalisé" sur la liberté sexuelle (qui ne fut pas que hétéro) de l'époque.
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)