Effectivement, je me suis dit après coup que c'était limite pour le diagnostic sur la base de la seule foi du déclarant.
J'ai bien insisté en disant que je n'avais jamais eu de test sérologique (j'aurais peut-être dû en faire un...), ni test PCR positif (vu que je l'ai eu au tout début, quand très peu de tests étaient dispo) ainsi que sur la date précoce de ma maladie.
C'est bien la perte de l'odorat qui a semblé déterminante dans l'entretien. Pareil quand j'ai donné mon sang il y a 6 mois, je l'avais déclaré et le diagnostic était "vous l'avez eu". Et j'avais posé la question, ils ne cherchent pas le COVID dans les dons de sang.
Fin février 2020, mes syndrômes ont été ceux d'une grippe (fièvre à 39°C, toux, courbatures, fourmillements dans les doigts) avec une perte de l'odorat préalable, 2 jours avant la fièvre, puis toux sèche continue pendant 3 semaines. 1 an et 4 mois après, mon odorat n'est toujours pas à 100%. Il parait que des inconscients fraudent en annonçant l'avoir eu justement pour éviter la deuxième dose. Ce n'est pas mon cas
Des tests sérologiques vont être généralisés pour savoir si on a besoin ou non de cette deuxième dose : on commencera par ça en arrivant au centre de vaccination, puis vaccin, puis attente de 15 min pendant lesquelles le résultat du test sérologique arrivera, puis prise de RDV dans la foulée si il est négatif.
De quoi accélérer encore la couverture générale de la population, car on est mieux couvert si on a fait un COVID (même asymptomatique) + vaccin, qu'avec 2 doses de vaccins.