Evidemment. Autant d'ironie cinglante dans une bafouille adressée à un chef d'établissement, ça ne peut être qu'un joke. Bravo à son auteur pour son humour.Mr Degryse a écrit:Cela sent le fake à plein nez
Evidemment. Autant d'ironie cinglante dans une bafouille adressée à un chef d'établissement, ça ne peut être qu'un joke. Bravo à son auteur pour son humour.Mr Degryse a écrit:Cela sent le fake à plein nez
Croaa a écrit:C'est surement un fake désolant uniquement pour diffuser les liens vers les sites de désinformation....
Brian Addav a écrit: C'est sympa de vouloir refaire le travail des juges, mais si Buzyn a été mis en examen, c'est peut-être parce que certains, dans notre système judiciaire, ont trouvé suffisamment d'éléments qui justifiaient cette mise en examen.
Brian Addav a écrit: Et parmi un de ces éléments, celui qui est rapporté par la presse : le fait que Buzyn ait elle-même dit qu'elle savait, qu'on savait ce qui allait nous tomber sur la tronche. Le fait qu'elle ait fait remonté le message.
(et je passe sur les autres personnes qui avaient levé l'alerte).
Corail a écrit: Mme Buzyn a quitté ses fonctions le 16 février 2020,
les 3 premiers cas identifiés en France, le sont le 24 janvier...
Le 19 février il y a 12 cas identifiés en France
(on sait a posteriori qu'il devait y en avoir beaucoup plus, au calcul du R0 a posteriori, avec 1000 morts le 24 mars)
Brian Addav a écrit: Tu oublies qu'au 16 février, la Chine avait mis sous confinement un état entier, le Wuhan (et pas seulement une ville), fermé cette région, que les pays voisins avaient suspendus tout vol entre la chine et eux, avaient fermé les frontières pour certains.
Qu'à la même date, c'était la merde en Iran où le virus se propageait, et en Italie où il commençait à sévir.
Corail a écrit: Comment veux-tu qu'un juge statue sur une intentionnalité, que Buzyn ait délibérément laissé se propager le virus, alors même qu'on n'avait pas les moyens techniques de tester
Brian Addav a écrit: Les moyens, elle pouvait les mettre en place. Et c'est là-dessus que se pose l'argumentation des juges. Si elle savait, comme elle affirme, pourquoi elle n'a rien fait ?
Si Buzyn comme elle l'affirme, savait que ça allait être grave, si elle est d'autres ont remonté le risque qui arrivait, et si les autorités n'ont rien fait :
+ pour gérer les masques, les blouses etc
+ pour être prêt à tester.
+ etc...
là il y a un pb.
Et ça ira encore plus loin avec l'affaire des masques.
Je suis très curieux de voir ce que la justice dira de Salomon et cie qui ont expliqué que les masques étaient inutiles parce qu'il n'y en avait pas assez.
Corail a écrit:puisqu'il n'y avait pas encore le rt-pcr, dont le premier protocole n'a été donné par l'oms que le 13 janvier
C'est pour cette unique raison qu'il y a eu le confinement le 17 mars : parce que les pays n'avaient pas les moyens techniques d'envergure pour casser les chaines de contamination depuis le testing ou le tracing.
Au pire on peut lui reprocher de la négligence, ou un manque de réactivité, mais pas de l'intentionalité.
Brian Addav a écrit: ça te choque pas qu'avec un premier protocole donné mi janvier, on n'est pas été capable, selon toi, de mettre place du testing deux mois après ?
Ensuite, il faut savoir qu'il y a un épisode dont on parle très peu, et qui risque de peser lourd par rapport à ce que tu dis, c'est le rapatriement des français de Wuhan fin janvier, qui ont été mis en quarantaine dans le sud.
Quand ils sont arrivés, l'IHU Marseille à dépêcher des médecins pour faire des prélèvements pour identifier la maladie, (grâce à ce premier protocole donné mi janvier), et que les autorités les en ont... empêché...
Ce n'est pas de la négligence, ou du manque de réactivité, c'est une intentionnalité.
Corail a écrit: Car les Etats se sont référés aux données de l'Oms, à partir de ce que communiquait la Chine...
Brian Addav a écrit: Dans ta liste la Prévert, tu as oublié deux déclarations importantes de l'OMS.
Fin janvier, l'OMS déclarait le covid comme d'une urgence de santé publique de portée internationale.
Et même s'il n'a employé le qualificatif de pandémie qu'en mars, dès janvier, il alertait tout le monde du problème en cours.
Ce qui suffit à aller dans le sens des juges sur la partie "on savait qu'il y avait un pb dès la fin janvier".
Et quand en mars, l'OMS disait haut et fort q'il fallait tester, tester, et tester. Beaucoup de labos, privés, vétos, se sont proposés et les autorités françaises les ont bloqués.
Le seul qui a testé, c'est Raoult (désolé encore) en passant outre les directives du gvt.
Là encore, on peut utiliser l'intentionnalité.
Et je vous rassure, je ne pense pas que Buzyn, ou Salomon, Veran et cie voient jamais le jour d'un procès, ou si jamais il y en avait un, passe un seul jour en prison, ils seront responsables mais pas coupables. Et je passe le fait qu'ils serviront de fusible au mec qui dirige tout d'en haut.
Par contre, on risque d'en voir plusieurs mis en examen.
Bon, si ça se trouve, Buzyn, elle prépare juste son retour au gvt. ah ah.
Corail a écrit:On ne va pas refaire un Nuremberg !
toque a écrit:Je n'aurais pas du tout aimer être à la place de Buzin et consort ... mais ... Ils ont grossièrement menti et ils sont responsable objectivement de plusieurs dysfonctionnement grave.
Il est normal qu'ils assument leurs erreurs aujourd'hui. Sinon c'est trop facile.
toque a écrit:Je n'aurais pas du tout aimer être à la place de Buzin et consort ... mais ... Ils ont grossièrement menti et ils sont responsable objectivement de plusieurs dysfonctionnement grave.
Il est normal qu'ils assument leurs erreurs aujourd'hui. Sinon c'est trop facile.
toque a écrit:Je n'aurais pas du tout aimer être à la place de Buzin et consort ... mais ... Ils ont grossièrement menti et ils sont responsable objectivement de plusieurs dysfonctionnement grave.
Il est normal qu'ils assument leurs erreurs aujourd'hui. Sinon c'est trop facile.
ubr84 a écrit:
Tout à fait, un ministre ne vit pas hors des lois.
Il est évident qu'il doivent répondre de leur action devant la justice quand c'est nécessaire, je ne comprends même pas que cela fasse débat.
Par ailleurs la mise en examen veut dire que des indices graves et concordants existent, on verra comment elle se défends et ce que cela donne. Cela peut donner quelque chose !
Coldo3895 a écrit:toque a écrit:Je n'aurais pas du tout aimer être à la place de Buzin et consort ... mais ... Ils ont grossièrement menti et ils sont responsable objectivement de plusieurs dysfonctionnement grave.
Il est normal qu'ils assument leurs erreurs aujourd'hui. Sinon c'est trop facile.
C'est dingue... pas une seule fois tu ne parles de droit, de loi...
Pourtant là on a bien une mise en examen. Donc la question est bien juridique. On s'en fout de savoir si untel ou untel a fait des erreurs. Ce que cherchent les juges, c'est si untel ou untel a violé une loi.
Les procès en "yavéka", ça n'existe pas.
Du 2 février au 2 mars, dans les locaux du Centre de conférences internationales, avenue Kléber, dans le 16e arrondissement de Paris, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius et les anciens ministres socialistes Georgina Dufoix et Edmond Hervé comparaissent devant la Cour de justice de la République pour « homicide involontaire »30 ouvrant le procès des anciens responsables politiques mis en cause pour empoisonnement et atteinte involontaire à l'intégrité des personnes durant la gestion de la crise contribuant à faire du scandale une affaire d'État. Il est suivi par plus de 120 journalistes de toutes nationalités35.
En effet, c'est la première fois qu'au cours de l'histoire de la Cinquième République, sont jugés pour leurs actes d'anciens ministres, susceptibles d'avoir commis des délits dans l’exercice de leurs fonctions ministérielles. Ils sont poursuivis à la fois pour des « imprudences », des « fautes d’inattention et de négligence », des « manquements aux obligations de prudence et de sécurité » ayant involontairement entraîné de lourdes incapacités physiques ou la mort de certains de leurs administrés. La Cour doit également statuer sur les temporisations politiques constatées durant l'année 1985 sur l'autorisation des tests de dépistage et sur l'information scientifique détenue par les responsables politiques et transmise par leurs conseillers, l'ensemble des responsables étant accusés d'avoir privilégié les intérêts économiques sur les principes de santé publique.
De même, l'instruction de la Cour de Justice porte sur l'absence de l'information des transfusés, qui, à la différence des donneurs n'avaient pas été prévenus après la mise en place des tests de dépistage, cela ayant pour conséquence de nouvelles contaminations dans leur entourage proche estimées à 130 pour les hémophiles et à 230 pour les personnes transfusées.
Croaa a écrit:Et comme Buzin a déjà dit dans les médias qu'elle avait menti sur le sujet et donc minimisé volontairement l'impact de la crise... je pense qu'elle est mal barrée... Bon, on en a pour des années d'enquête et de procédure...
toque a écrit:Procès d'intention Coldo.
C'est ce que je dis. Ces mensonges sont peut être la cause d'une "mise en danger de la vie d’autrui". C'est ce pour quoi elle est mise en examen. Cela donnera t'il lieu a une condamnation ? On verra.
Perso je me pose la question de savoir pourquoi elle a menti, pour protéger qui de quoi ? Cela se trouve elle a menti pour défendre l’intérêt général. C'est ce que j'aimerais comprendre.
le 30 juin :
"Vous ne pouvez pas dire qu'on n'a pas été réactifs", martèle quelques mois plus tard l'ex-ministre de la Santé. En juin, elle est entendue par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale chargée d'évaluer la gestion de l'épidémie en France. Agnès Buzyn y affirme avoir alerté l'Elysée et Matignon "autour du 11 janvier".
Elle assure ensuite avoir "pressenti" dès le 22 janvier la potentielle gravité de la crise, demandant un état de lieux de tous les stocks d'équipements de protection, notamment de masques, ainsi que du nombre de lits de réanimation et de respirateurs, et avoir lancé une première commande d'un million de masques FFP2, plus protecteurs, absents de stocks stratégiques d'Etat.
le 24 janvier :
"Nous avons aujourd'hui les premiers cas européens, probablement parce que nous avons mis au point le test très rapidement et que nous sommes capables de les identifier, estime-t-elle. Il faut traiter une épidémie comme on traite un incendie, très vite repérer la source" et le "circonscrire le plus vite possible", déclare encore la ministre. Elle se veut toutefois rassurante, déclarant que "les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles", comme le rapporte France Bleu, avant de préciser que cette analyse pourrait "évoluer".
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