Même avis que l’oncle Hermès, pour l'avoir rapidement feuilleté (...par manque de temps) et avoir pu cependant en retiré les quelques grands axes de lecture.
Je trouve que la révélation finale du dernier tome de ce premier cycle, a l’avantage énorme, non seulement d’être amenée par une intrigue principale qui, se tenant du début à la fin de l’album, permet de faire le lien entre ces deux moments clés, notamment par le biais du premier flashback, et de comprendre alors ce qui a poussé certains des personnages à agir ainsi ; mais de fait, de faire également le lien entre l’histoire propre au Scorpion et celle des neufs familles. Je suis d’ailleurs entièrement d’accord sur le fait que lui comme Cosimo ne sont en réalité que des pièces placées parmi tant d’autres sur un échiquier bien plus vaste de celui qu’il aurait pu imaginer. A ce propos, je ne peux m’empêcher de penser à la série XIII avec Steve Rowland et la conjuration des XX.
Coté dessin, c’est beau, Enrico Marini reste encore une fois fidèle à lui-même. Etonnamment j’ai trouvé que son trait avait tendance à certains moments à plus se rapprocher de celui qu’il avait dans Rapaces, notamment les passages où l’on voit comme la plupart des autres albums, Armando, petit avec son grand-père, l’un des personnages qui d’ailleurs au passage me fascine le plus et qui mériterait d’être encore plus approfondis dans les prochains albums, tout comme Rochnan dont la « mort » dans le tome 6 reste encore un mystère.
Enfin je trouve certains des cadrages bien plus grands que ceux du reste des albums de la série, entre autres, ceux où l’action se déroule à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre.
Oncle Hermes a écrit:Charlus a écrit:D'autant que ce tome 10 vaut le coup. Ma mémoire me jouant des tours, je me demande si il y avait autant d'action dans les tomes précédents ?
Oui. Mais dans le cadre d'une intrigue plus simple et plus linéaire.
Au début de la série on était essentiellement sur un affrontement binaire Armando / Cosimo. Dans ce volume, qui présente l'aboutissement d'un mouvement amorcé depuis le retour d'Orient, je trouve qu'on est dans quelque chose de beaucoup plus large et de plus complexe, qui est la guerre des neuf familles, dans laquelle ces deux personnages-là deviennent presque des pions comme les autres.
Ce qui change beaucoup aussi, c'est, dans la narration, l'utilisation des flashbacks. J'ai refeuilleté rapidement la série : dans les premiers albums, on n'en trouve, sauf erreur de ma part, que deux (dans les T.2 et 4). Dans le T.9, il y en avait trois, situés, d'ailleurs, comme symétriquement, vers le début et la fin de l'album. Dans ce T.10, on peut en distinguer plus d'une demi-douzaine, et ils occupent quasiment 9 planches sur 46, soit un cinquième de l'album !
, je pense qu'il est préférable qu'ils prennent leur temps pour rester dans ce haut niveau de qualité (dessin, scénario) plutôt que de nous en sortir un par an comme le font d'autres et nous proposer une série passe partout qui tourne en rond.
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une série à laquelle on accroche pas peut difficilement être une bonne série de son point de vue. C'est simplement une histoire de goût. Il faut savoir se déconnecter de sa fanitude de temps en temps. 
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