LEAUTAUD a écrit:La réponse aux légitimes interrogations et critiques qui sont les vôtres concernant le marché et ses dérives nous est donnée par le marché lui-même : il en a strictement rien à foutre de la distinction entre production de valeurs réelles et spéculations financières ! Son SEUL objectif : le profit MAXIMUM .
Qu'on le regrette est une chose ( je suis le premier a conchier tous ces salopards) mais le fait est là : il n'y a pas de limite à leur gloutonnerie , ce sont fondamentalement des individualistes mus par leur soif d'argent .
L'homme est ainsi , la planète est une jungle avec un vernis de civilisation qui se craquelle sous nos yeux .
Les limites, ça se donne.
Les Etats ne sont en paix que depuis qu'il existe des lois du genre l'interdiction de meurtre. Les hommes ne sont pas majoritairement vertueux et si de telles lois n'existaient pas, ce serait la jungle.
La bourse, c'est pareil, sauf qu'aujourd'hui, presque tout est permis (bon y'a bien quelques trucs pour encadrer mais c'est trop vague et surtout très mal ciblé). Je pense que la bourse, comme la societé peut être en paix lorsqu'il existera des lois pour limiter la jungle.
Il faut les faire en étant très prudent afin de pouvoir conserver toute la liberté des agents qui produisent, en entravant celle des "parasites". Car faire des lois pourraient aussi être néfastes dans l'autre sens si l'on entrave la liberté de ceux qui produisent (et dieu sait qu'il y en a déja un paquet en France).
Dans tous les cas, quelque soit l'avis qu'on a sur la question, ça nécessite un débat évident à l'échelle internationale et il est incroyable que chacun s'occupe de ses petites luttes partisanes dans son petit coin sans penser à l'urgence. C'est à désespérer de la politique qui pour moi est un débat bien plus que des conquêtes... Confère; en France par exemple, où chacun s'occupe bien plus de rester "politically correct" pour gagner en 2012 au lieu de discuter rééllement des faits...