fanche a écrit:C'est pas de la charité, c'est du savoir vivre. En plus tu parles d'une autre époque, sûrement meilleure. Mapériode préférée c'est les années 90 où je pouvais encore en tant qu'étudiant, subvenir à mes besoins tant alimentaires que locatifs. Maintenant les stagiaires ou vacataires que je vois passer en on encore pour 20 ans avant de décoler de chez papa maman. L'infantilisation a de beaux jours devant elle
Si, l'épisode de la soupe à la gare de Düsseldorf était bien une action de charité.
Pour le reste, je dirai que le "savoir-vivre" était plutôt une faille du dispositif mondain dans laquelle nous nous glissions en vieux routiers du trimard.
J'avais de l'expérience après un tour d'Espagne à pied à l'hiver 69 sous l'état d'exception franquiste. La population nous accueillait généreusement, et nous savions éviter la garde civile, (sauf une fois où nous avons eu très chaud)
Nous avions renoué avec les traditions hobboes de l'amérique des années trente, ce qui n'était pas pour nous déplaire, à ceci près que nous avions remplacé Woody Guthrie par Bob Dylan, le dust bowl par la sèche Andalousie, et la piste de Santa-Fé par la Sierra Nevada au nord d'Alméria, où Leone tournait ses westerns (dommage, on a pas rencontré Clint)
Tiens, ça me donne des envies autobiographiques, ces souvenirs.