Pouffy a écrit:Jeff70 a écrit:L'immobilier est un peu à part.
Bien sûr, en principe, la hausse des taux d'intérêt provoque une baisse de l'immobilier, puisqu'elle renchérit le coût des opérations immobilières avec endettement.
Disons que la baisse déjà engagée à de nombreux endroit va se poursuivre... et à d'autre endroit ça va freiner voire stopper la hausse.
Jeff70 a écrit:Mais, d'autre part, lorsqu'il y a des risques de crack obligataire, et/ou d'effondrement du marché des actions, comme actuellement, les gens ont tendance à réorienter leur épargne vers des "valeurs refuge", au premier rang desquelles l'immobilier, qui présente en plus l'avantage d'être un "bien réel" qui conserve sa valeur ( ou en tous cas UNE valeur) même si la valeur de la monnaie s'effondre et que l'épargne financière est laminée.
Là ça va prendre du temps... si effondrement du marché actions, les gens n'ont plus de sous et si hausse des taux les gens ne peuvent plus emprunter... donc techniquement pas acheter d'immobilier.
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Personnellement, je pense qu'on peut sans souci continuer à investir dans l'immobilier parisien ( c'est d'ailleurs ce que je fais...). Dans un pays comme la France, la baisse des actions n'affecte quasiment personne, car très peu de français détiennent des portefeuilles d'actions significatifs.
Bien sûr, des corrections à la baisse sur l'immobilier sont toujours possible, mais, à l'heure actuelle, la meilleure stratégie patrimoniale me parait être "la fuite devant la monnaie", qui consiste à transformer dès qu'on le peut son épargne en "biens réels" ( immobilier, or, éventuellement objets d'art si on n'a pas peur de spéculer...).
En effet, les montants énormes de "fausse monnaie" (planche à billet) créés par les instituts d'émission pour racheter les mauvaises créances des banques, leur évitant ainsi de faire faillite, devront être purgés, d'une manière ou d'une autre, que ce soit par une reprise de l'inflation ou autrement.
Il en résultera de toutes façons des pertes de valeur plus ou moins importantes sur les encaisses liquides ou quasi liquides, et sur l'épargne financière.
Sans même parler des risque de blocage partiel de l'épargne privée (comptes en banque et assurance vie) en cas de problème grave au niveau des finances publiques ( en particulier si la hausse des taux s'amplifie).
Dans un tel contexte, et dans une optique de long terme, il me parait bien préférable d'investir sur un marché immobilier actif, et pour lequel il existe une demande potentielle importante, comme le marché parisien, plutôt que de conserver des liquidités ou des placements financiers. Naturellement, il faut être prudent en ce qui concerne l'endettement, bien que les acquéreurs bénéficient actuellement de taux fixes très bas pour des achats immobiliers.