Le pouvoir d'achat augmente-t-il ou baisse-t-il depuis 30 ans ?

[Philemon]

Message précédent :
Si je ne me trompe pas, il y a déjà eu toute une série de tours de passe-passe pour garder la dette sous le chiffre fatidique des 100% du PIB. Du 100% magouille, dénoncée par tous les spécialistes, mais crânement défendu par Sapin sans aucune honte, avec l'argument "je suis le ministre, je dis ce que je veux, donc c'est vrai".

[choregraphe]

Tu as une source pour l'histoire des 12 millions ?

Entrefilet du canard, j'ai cherché sur AFT et j'ai pas trouvez, je vais rechercher a nouveau

[Jeff70]

Il est question de 12 MILLIARDS, non ?

[Philemon]

La petite question qui revient: est-ce que l'immobilier vaut toujours le coup ?

[Jeff70]

Disons que, compte tenu des inquiétudes que la situation des finances publiques françaises inspirent légitimement, la "fuite devant la monnaie", consistant à transformer l'argent liquide en biens réels, parait sage.
En effet, imaginer que dans un futur relativement proche les comptes en banque soient plus ou moins bloqués, ainsi que les contrats d'assurance-vie ( en particulier dans le cas d'une forte remontée des taux d'intérêt), ne relève plus de la science fiction.
Hors, parmi les biens réels, c'est encore l'immobilier qui présente les caractéristiques les plus intéressantes du point de vue de la sauvegarde des patrimoines...
Bien sûr, il faut s'attendre à une nouvelle bulle immobilière dans les prochaines années; mais être investi en immobilier sera toujours mieux que de conserver beaucoup d'argent sur des comptes en banques ou des contrats d'assurance vie...
Sinon, il y a l'or, les oeuvres d'art, la bibliophilie, les originaux de BD...

[Pouffy]

La petite question qui revient: est-ce que l'immobilier vaut toujours le coup ?

Concernant les prix : La province continue de baisser, le pic de 2010 et bien derrière et on en est revenu à des tarifs de 2006. Les ventes sont repartis du fait des taux bas et du Pinel. Paris reste à part puisqu'après une petite baisse on est en train e revenir au pic de 2012.

Donc en province, on est en phase baissière qui devrait s'accentuer du fait de la future hausse des taux... donc est ce que ça vaut le coup ? Acheter maintenant à taux bas ou demain moins cher mais à taux plus hauts... à chacun de voir.

Pour Paris... personnellement je n'irais pas sur ce marché.

En terme purement de placements financiers... une RP à un prix cohérent et adaptée aux besoins reste un bon investissement surtout si le reste de l'épargne est liquide. Par contre revendre aujourd'hui un bien acheté en 2008 ou 2012 peut s'avérer problématique en terme de mois-value. Les investissements locatifs, notamment en Pinel, sont intéressants à conditions de monter le dossier soit même.

A côté de ça, la bourse est assez haute (4900) alors que la situation économique ne le justifie pas (excès de liquidité). Donc prudence. Les assurances vie, et notamment les fonds euros, ne rapportent quasi rien.

Si l'inflation repart... il en sera tout autrement. En tout cas là ça monte...

[Jeff70]

A Paris, l'immobilier est déjà reparti à la hausse.
En province, la situation est plus difficile à apprécier: différences selon les régions, disparités villes/campagne...

[sir vladimir]

A bordeaux ça monte dur l'immobilier! merci les parisiens

[toine74]

... Du 100% magouille, dénoncée par tous les spécialistes, mais crânement défendu par Sapin sans aucune honte, avec l'argument "je suis le ministre, je dis ce que je veux, donc c'est vrai".

C'est moi ou les dirigeants (ministres, PDG, etc.) donnent l'impression de ne plus rien comprendre au système et se contentent de demander à leurs subalternes de trouver des solutions (comptables surtout) pour coller aux chiffres exigés/attendus (par l'Europe, le CA, etc.) sans se poser de question sur leurs véracités ou même leurs réalités dans la vraie vie ?

[Pouffy]

A Paris, l'immobilier est déjà reparti à la hausse.

Oui, la baisse de 2 ans est déjà compensée... personne n'a encore trouvé la solution de la problématique parisienne.

En province, la situation est plus difficile à apprécier: différences selon les régions, disparités villes/campagne...

Globalement ça baisse partout, plus à la campagne qu'en ville... à l'exception près de (comme dit plus haut) Bordeaux. Il effectivement en engouement des parisiens (même s'il n'est pas nouveau). Il y'a surtout la fin des grand travaux qui rendent la ville plus attractive et le fait que ce soit la nouvelle grande capitale régionale (afflux d'entreprise).

[LEAUTAUD]

Un petit up, vu la conjoncture boursière en cours (2008 bis repetita ?)

[Le Complot]

Un petit up, vu la conjoncture boursière en cours (2008 bis repetita ?)

[Jeff70]

Un petit up, vu la conjoncture boursière en cours (2008 bis repetita ?)

La situation actuelle est difficile à appréhender parce que, d'une part, la hausse probable des taux d'intérêt est une redoutable "épée de Damoclès" suspendue au-dessus des marchés boursiers (actions et obligations), mais, d'autre part, il y a longtemps que les taux d'intérêt ne résultent plus de la libre confrontation entre l'offre et la demande sur le marché de l'argent, étant donné les interventions massives des instituts d'émission....
A partir de là, il est difficile de prévoir ce qui peut se passer à court ou moyen terme...

[Le Complot]

Un petit up, vu la conjoncture boursière en cours (2008 bis repetita ?)

La situation actuelle est difficile à appréhender parce que, d'une part, la hausse probable des taux d'intérêt est une redoutable "épée de Damoclès" suspendue au-dessus des marchés boursiers (actions et obligations), mais, d'autre part, il y a longtemps que les taux d'intérêt ne résultent plus de la libre confrontation entre l'offre et la demande sur le marché de l'argent, étant donné les interventions massives des instituts d'émission....
A partir de là, il est difficile de prévoir ce qui peut se passer à court ou moyen terme...

Et l'immobilier ? Tout ça peut clairement se casser la gueule

[Anianka]

J ai pas trop compris pourquoi d un coup ca se pete la gueule de 7 points voir plus.
Mais bon vu qu en general les economistes ne voient rien venir non plus je vais pas m acharner a essayer de comprendre pourquoi maintenant et pas a un autre moment.

[Le Complot]

J ai pas trop compris pourquoi d un coup ca se pete la gueule de 7 points voir plus.
Mais bon vu qu en general les economistes ne voient rien venir non plus je vais pas m acharner a essayer de comprendre pourquoi maintenant et pas a un autre moment.

Complètement... Et comme gouverner c'est prévoir, euuuh

[Jeff70]

Un petit up, vu la conjoncture boursière en cours (2008 bis repetita ?)

La situation actuelle est difficile à appréhender parce que, d'une part, la hausse probable des taux d'intérêt est une redoutable "épée de Damoclès" suspendue au-dessus des marchés boursiers (actions et obligations), mais, d'autre part, il y a longtemps que les taux d'intérêt ne résultent plus de la libre confrontation entre l'offre et la demande sur le marché de l'argent, étant donné les interventions massives des instituts d'émission....
A partir de là, il est difficile de prévoir ce qui peut se passer à court ou moyen terme...

Et l'immobilier ? Tout ça peut clairement se casser la gueule

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L'immobilier est un peu à part.
Bien sûr, en principe, la hausse des taux d'intérêt provoque une baisse de l'immobilier, puisqu'elle renchérit le coût des opérations immobilières avec endettement.
Mais, d'autre part, lorsqu'il y a des risques de crack obligataire, et/ou d'effondrement du marché des actions, comme actuellement, les gens ont tendance à réorienter leur épargne vers des "valeurs refuge", au premier rang desquelles l'immobilier, qui présente en plus l'avantage d'être un "bien réel" qui conserve sa valeur ( ou en tous cas UNE valeur) même si la valeur de la monnaie s'effondre et que l'épargne financière est laminée.

[LeMoineFou]

J ai pas trop compris pourquoi d un coup ca se pete la gueule de 7 points voir plus.
Mais bon vu qu en general les economistes ne voient rien venir non plus je vais pas m acharner a essayer de comprendre pourquoi maintenant et pas a un autre moment.

L'économie, c'est comme la météo à la Réunion: ils ne peuvent pas te dire le temps qu'il va faire demain, par contre ils se trompent rarement pour te dire le temps qu'il fait en ce moment.

[Pouffy]

La situation actuelle est difficile à appréhender parce que, d'une part, la hausse probable des taux d'intérêt est une redoutable "épée de Damoclès" suspendue au-dessus des marchés boursiers (actions et obligations), mais, d'autre part, il y a longtemps que les taux d'intérêt ne résultent plus de la libre confrontation entre l'offre et la demande sur le marché de l'argent, étant donné les interventions massives des instituts d'émission....
A partir de là, il est difficile de prévoir ce qui peut se passer à court ou moyen terme...

La paradoxe c'est que les taux augmentent car l'économie (notamment US) repart. Donc normalement tout va bien : création de richesse, investissements, hausse de la bourse...

Sauf que la hausse boursière de ces dernières années (2012-2017) ne s'est faite qu'à crédit (taux bas) sans aucune corrélation avec la réalité économique des actions représentées.

Donc on pourrait avoir une correction boursière uniquement pour des problèmes de taux...

Autre souci... les assurances vies ne rapportant plus rien en fond euros, les particuliers on pris des UC. Et là ça risque de piquer déjà un peu plus.

A mon sens la hausse des taux est nécessaire... même si ça doit passer par une purge de la bourse.

L'immobilier est un peu à part.
Bien sûr, en principe, la hausse des taux d'intérêt provoque une baisse de l'immobilier, puisqu'elle renchérit le coût des opérations immobilières avec endettement.

Disons que la baisse déjà engagée à de nombreux endroit va se poursuivre... et à d'autre endroit ça va freiner voire stopper la hausse.

Mais, d'autre part, lorsqu'il y a des risques de crack obligataire, et/ou d'effondrement du marché des actions, comme actuellement, les gens ont tendance à réorienter leur épargne vers des "valeurs refuge", au premier rang desquelles l'immobilier, qui présente en plus l'avantage d'être un "bien réel" qui conserve sa valeur ( ou en tous cas UNE valeur) même si la valeur de la monnaie s'effondre et que l'épargne financière est laminée.

Là ça va prendre du temps... si effondrement du marché actions, les gens n'ont plus de sous et si hausse des taux les gens ne peuvent plus emprunter... donc techniquement pas acheter d'immobilier.

[sergent latrique]

Personnellement, c'est une hausse des salaires, que j'apprécierais parce que mine de rien, blocage, augmentation des taux de ci et de ça, ça commence à faire beaucoup.

[Pouffy]

Personnellement, c'est une hausse des salaires, que j'apprécierais parce que mine de rien, blocage, augmentation des taux de ci et de ça, ça commence à faire beaucoup.

C'est ce que nous vivons aujourd'hui... salaires gelés et très légère inflation. D'où le risque sur l'immobilier actuel, le remboursement devenant de plus en plus cher année après année.

Mais je suis d'accord avec toi, si la hausse des taux ne s'accompagne pas de hausse des salaires... ça va être très dur... et là, complètement suicidaire sur de l'immobilier.