RosbOOm a écrit:L'inflation est actuellement de 2% aux US et 1% en France, je ne vois pas d'où tu sors ta déflation...
eBry a écrit:Tant que tu n'as pas revendu tes actions, tu n'as strictement rien, à part d'éventuels dividendes. Avant la çrise de 1929, la croissance de la cote des actions était parabolique. Mon grand-oncle à vendu tous les biens immobiliers de la famille pour profiter de cette hausse vertigineuse. Et il a tout perdu du jour au lendemain faute de sortir à temps de ses actions.
Crois-tu pouvoir sortir à temps avant une correction majeure? Quels sont les signaux d'alerte qui te permettront de le faire?
Pouffy a écrit:RosbOOm a écrit:L'inflation est actuellement de 2% aux US et 1% en France, je ne vois pas d'où tu sors ta déflation...
Taux quasi nuls, croissance quasi nulle... prix augmentant plus rapidement que les salaires.
Je n'ai pas le détail immo, énergie... mais pour un ménage français le logement (énergie comprise) c'est 40% de ses revenus (premier poste de dépense) et le transport 20 % (énergie comprise). Ces deux postes ayant vu des augmentations de l'ordre de 10% par an ces dernières années.
RosbOOm a écrit:Je n'ai pas dit que le pouvoir d'achat était en hausse, mais simplement qu'il n'y a pas à ce jour de déflation, qui signifierait "une baisse de l'indice des prix observée sur une période suffisamment longue".
eBry a écrit:J'ai un ami qui a été millionnaire quelques mois mais qui n'a pas vendu au bon moment. Il n'est plus millionnaire et n'a jamais profité en pratique de ce statut éphémère...
eBry a écrit:Buffet n'est gagnant que parce qu'il touche des dividendes. Si tous ses avoirs sont des actions et qu'elles plongent de 90% sans remonter pendant plusieurs années, et qu'il doit vendre pour vivre, comme en 1929, il n'a plus rien de ce qu'il a amassé pendant 50 ans.
La richesse réelle, c'est ce que tu obtiens en vendant tout ce que tu possèdes en échange de quelque chose qui te donne les moyens de racheter des biens qui te permettent de vivre, y compris les loisirs et les moyens d'assurer la pérennité de tes moyens de vivre.
En dehors de ce moment ponctuel dans le temps, la seule richesse qui a du sens, c'est la somme des dividendes et autres revenus annuels.
J'ai un ami qui a été millionnaire quelques mois mais qui n'a pas vendu au bon moment. Il n'est plus millionnaire et n'a jamais profité en pratique de ce statut éphémère...
Il s'en fout complètement. Ça explique aussi pourquoi il n'a pas vendu à temps...Philemon a écrit:eBry a écrit:J'ai un ami qui a été millionnaire quelques mois mais qui n'a pas vendu au bon moment. Il n'est plus millionnaire et n'a jamais profité en pratique de ce statut éphémère...
je me suis toujours demandé quel gout pouvait avoir la fameuse salade de couilles...
Tu peux lui demander ?
Je n'ai jamais dit que les actions d'une société, c'est du vent.RosbOOm a écrit:eBry a écrit:Buffet n'est gagnant que parce qu'il touche des dividendes. Si tous ses avoirs sont des actions et qu'elles plongent de 90% sans remonter pendant plusieurs années, et qu'il doit vendre pour vivre, comme en 1929, il n'a plus rien de ce qu'il a amassé pendant 50 ans.
La richesse réelle, c'est ce que tu obtiens en vendant tout ce que tu possèdes en échange de quelque chose qui te donne les moyens de racheter des biens qui te permettent de vivre, y compris les loisirs et les moyens d'assurer la pérennité de tes moyens de vivre.
En dehors de ce moment ponctuel dans le temps, la seule richesse qui a du sens, c'est la somme des dividendes et autres revenus annuels.
J'ai un ami qui a été millionnaire quelques mois mais qui n'a pas vendu au bon moment. Il n'est plus millionnaire et n'a jamais profité en pratique de ce statut éphémère...
Je ne suis évidemment pas d’accord. Une action, c’est une part d’une entreprise, ce n’est pas du vent (sauf si une météorite venait frapper la Terre demain). Buffett part du principe que les marchés ne sont pas efficients et que le cours d’une action sous évalue ou sur évalue la valeur intrinsèque d’une entreprise (qui évolue dans le temps elle aussi, mais pas de 50% en quelques jours). Rien ne t’oblige de vendre une action lors des périodes de pessimisme, c’est la raison pour laquelle il ne faut pas acheter des actions avec de l’argent dont tu aurais besoin à court terme. D’ailleurs, même si le S&P a perdu 80% entre 1929 et 1932, il a gagné 250+% entre 1932 et 1937. Buffett a connu plusieurs krachs, lors de l’éclatement de la bulle internet en 2002, sa holding a une perf de +10% pendant que l’indice perd -21%, tout simplement parce qu’il n’a pas participé à cette folie (beaucoup pensaient d’ailleurs que c’était la fin de Buffett lorsqu’il sous performait par rapport aux indices pendant la formation de la bulle). Idem en 2008 où il fait -10% contre -37% pour le S&P tout en ayant mis de côté des milliards de cash en 2007 qu’il a pu prêter aux banque en manque de liquidité au plus fort de la crise. Sa holding est côtée en bourse, si tu avais acheté des actions à n’importe quel moment, tu n’aurais pas perdu d’argent sur le long terme. Sa priorité a toujours été de ne pas perdre d'argent en acceptant la volatilité plutôt que d'essayer de battre les indices boursiers chaque trimestre. J’ai du mal à croire qu’on devient la plus grande fortune du monde en partant de rien avec uniquement de la chance. Il est millionnaire depuis plus de 50 ans en ayant la quasi globalité de son patrimoine en actions, c’est un statut "éphémère" qui me plairait
Justement, Buffett n’a jamais versé de dividendes à ses actionnaires (et donc à lui non plus). Là encore je ne suis pas d’accord avec toi, tout le bénéfice d’une entreprise appartient aux actionnaires, qu’il soit utilisé pour se désendetter, de la croissance organique, de la croissance externe, des rachats d’action ou des dividendes. Le dividende n’est que la partie immergée de l’iceberg, mais lorsqu’il est versé à l’actionnaire, il ne devient pas plus riche pour autant puisque le cash qui était dans le bilan de l’entreprise (qui appartient à l’actionnaire) se retrouve sur le compte bancaire de l’actionnaire, et l’action va baisser d’autant. C’est une manière pour le management d’allouer son capital, à raison (ex : Essilor) ou à tort (ex : EDF).
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